• Assemblée Nationale  

    La discussion sur la loi instituant le médiateur de la République ajournée sine die  

     Réunis en séance plénière hier mardi 27 janvier 2009, les députés de la 5ème législature se sont penchés sur le projet de loi instituant le médiateur de la République. Malheureusement , l'étude en plénière de ce projet de loi n'est pas allée à son terme puisse qu'après deux suspensions de se la séance, les députés ont unanimement décidé de son ajournement sine die.   Hugues Elphège Patinvoh (collaborateur)   Le professeur Albert Tévoédjrè va devoir prendre encore son mal en patience. L'examen du projet de loi instituant le médiateur de la République dont il assure actuellement la charge par décret présidentiel vient d'être ajourné par les députés à l'assemblée nationale. C'était au cours de la séance plénière des députés hier mardi 27 janvier 2009 au palais des gouverneurs à Porto-Novo sous la direction du président Mathurin Koffi Nago et en présence des ministres chargé des relations avec les institutions Zacharie Baba Body et le garde des sceaux, chargé de la justice et de la législation, porte parole du gouvernement Victor Tokpanou. En effet, après la présentation du rapport de la commission des lois, de l'administration et des droits de l'homme sur ce projet de loi, et avant l'ouverture du débat général comme l'exige la procédure parlementaire, le député Rachidi Gbadamassi a sollicité et obtenu une suspension de 45 minutes, ramenée à 20 minutes par le président Nago au motif que le dossier en discussion est un dossier très important par rapport auquel les parlementaires auront à prendre une décision historique et responsable et qu'il leur faut une concertation avant de la prendre. A la reprise, il a expliqué à la plénière que les hommes passent, mais les institutions restent. A en croire ses propos, le Bénin est en arrière dans la sous région car dans les pays comme le Mali, la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso et bien d'autres encore cette institution existe déjà. Il a invité ses collègues députés a voté cette loi. Le député Georges Bada de la RB a quant à lui déclaré que l'organisation des pouvoir publics tels que l'institution du médiateur de la République ne relève pas du domaine de la loi au terme des dispositions de l'article 98 de la constitution comme l'a annoncé le rapport de la commission. Selon lui, avant toute création d'une institution de ce genre, il faut une révision de la constitution du 11 décembre 1990. En conséquence, il a demandé un ajournement sine die de l'examen de ce projet de loi conformément à l'article 46 du règlement intérieur de l'Assemblée Nationale. Avant que le président de séance ne consulte la plénière sur la demande du député Georges Bada, le député FCBE Soulé Sabi Moussa a lui aussi demandé et obtenu une suspension de cinq minutes. A la reprise, les députés ont voté pour l'ajournement sine die par 81 voix pour zéro contre et zéro abstention.   Présentation de vœux du nouvel an à la préfecture de Lokossa   Le préfet Corentin Kohoué, les corps constitués et les administrés du Mono et du Couffo ont sacrifié à la tradition   Les différents corps constitués des départements du Mono et du Couffo ont sacrifié hier à la tradition  de présentation de vœux au premier responsable de ces départements, le préfet Corentin Kohoué. Au cours de ladite cérémonie, le préfet a réitéré son vœu cher de voir tous les fils et filles des départements Mono Couffo unir autour des questions de développement de leur localité. Elus locaux, directeurs départementaux, directeurs de projet, membres du conseil département de concertation et coordination, membres de la conférence administrative départementale, agents de la préfecture, hommes des médias, tous, ont présenté au préfet des départements du Mono et du Couffo, Corentin Kohoué, leurs vœux de bonne et heureuse année. Chacun en ce qui le concerne, après voir présenté ses vœux au préfet, a fait le point des activités, la santé de ses relations avec la tutelle et leurs souhaits pour l'année nouvelle, les déférents corps constitués ont loué unanimement les mérites du nouveau préfet pour son sens de responsabilité et son attachement au développement des départements du Mono et du Couffo. Pour le préfet, les cadres des départements du Mono et surtout du Couffo, y compris lui-même, ont perdu du temps autour des querelles stériles et n'accordent pas du prix à l'essentiel, le développement de leur localité. A cet effet, le premier responsable des départements du Mono Couffo, a invité ses frères, toutes les forces vives à penser au développement et à laisser de côtés les querelles et les guéguerres stériles. Il dira qu'il a noté avec satisfaction, l'ambiance de convivialité, de débats francs appuyés de critiques constructives, observée au cours des réunions de concertation, tenues les 12 Novembre et 17 Décembre 2008. A cet effet, il souhaite que cette méthode de travail soit maintenue et enrichie au cours de la nouvelle année. Il se réjouira, de plus, de la disponibilité et de la spontanéité des membres de la conférence administrative départementale et du conseil de coordination à répondre à ses invitations et souhaite que le cap soit maintenu dans le sens de l'amélioration de l'image de l'Etat que nous représentons dans le Mono et le Couffo. Le préfet Corentin Kohoué rassurera ses administrés que les portes de la préfecture sont ouvertes à toutes les filles et à tous les fils du Mono et du Couffo, sans exclusive aucune, pour tous leurs besoins en matière d'assistance et de conseils pour le bon et régulier fonctionnement des administrations locales. L'assistance conseil aux communes, le soutien des actions des communes, l'harmonisation de leurs actions avec celles de l'Etat et le contrôle de légalité des actes pris par le conseil communal et le maire, rassure le préfet, ne leur seront pas marchandés. Pour finir, il a invité les uns et les autres à unir les forces et à se serrer les coudes pour la réussite totale des manifestations officielles de la fête de 1er Août qui se dérouleront à Lokossa dans les départements du Mono et du Couffo. Il fera remarquer à cet effet que, c'est un privilège que les filles et les fils du Mono et du Couffo ne doivent pas décevoir. 


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  • REPUBLIQUE    DU    BENIN ASSEMBLEE NATIONALE


     LOI N°2008-            du                     2008

    Instituant le Médiateur de la République.


     L'Assemblée Nationale a délibéré et adopté en sa séance du  ...........

    La loi dont la teneur suit :


     CHAPITRE I - DISPOSITIONS GENERALES
    ARTICLE 1er : II est institué en République du Bénin un organe intercesseur gracieux entre l'administration publique et les administrés dénommé : Médiateur de la République.
    CHAPITRE II- STATUT DU MEDIATEUR
    ARTICLE 2 : Le Médiateur de la République est une autorité administrative indépendante. Il ne reçoit d'instruction d'aucune autorité politique, administrative, législative ou judiciaire.
    ARTICLE 3 : Le Médiateur de la République est nommé par le Président de la République, par décret pris en Conseil des ministres après consultation du Président de l'Assemblée Nationale, du Président de la Cour Suprême et du Président du conseil économique et Social. Il est choisi en raison de sa grande expérience de la vie et des affaires publiques, de ses compétences professionnelles éprouvées, de sa bonne moralité et de son attachement à la concorde et à la paix sociales.
    ARTICLE 4 : La durée du mandat du Médiateur de la   République est de six (6) ans. Il est inamovible pendant la durée de son mandat qui n'est pas renouvelable.
    ARTICLE 5 : Avant son entrée en fonction, le Médiateur de la République prête serment devant le Président de la République et le bureau de l'Assemblée Nationale en ces termes :
    « Je jure et promets de remplir mes fonctions de médiateur  de la République avec    • Médiateur de la République avec
    honnêteté, impartialité et justice, de ne solliciter ni d'accepter d'instruction d'aucune autorité
    politique, administrative, législative ou judiciaire et de ne révéler aucun secret que j'aurai obtenu
    dans l'exercice de mes fonctions »
    ARTICLE 6 : Les fonctions  de Médiateur de la République sont incompatibles avec la qualité le membre du gouvernement ou l'exercice de tout mandat électif.
     Chapitre III - ATTRIBUTIONS DU MEDIATEUR
    Article 7 : Le Médiateur de la République reçoit les griefs des administrés relatives au
    Fonctionnement de l'Administration centrale de l'Etat, des Collectivités décentralisées, des
    Etablissements  publies et les étudie afin d'y apporter des solutions équitables. Il suggère au chef de l'Etat
     Des propositions tendant au fonctionnement normal et à l'efficience des services
     Publics»
    Il contribue  de façon générale à l'amélioration de F Etat de droit et de la gouvernance administrative.
    Article 8 : II peut, à la demande du Président de la République ou du Gouvernement : participer à toute activité de conciliation entre l'Administration publique et les forces sociales et/ professionnelles
    Le Médiateur de la République peut également être sollicité par le Président de la République pour des missions particulières relatives aux questions de réconciliation et de paix au niveau régional ou international.
    .Article 9 : Ne relèvent pas de la compétence -dû Médiateur de la République:
    f
    -    les   différends   qui   peuvent   s'élever   entre   les   personnes   physiques   ou morales privées :
    -    les   procédures   engagées   devant   la   justice   ou   la   dénonciation   d'une
    Décision judiciaire.

    Lorsqu'il  est saisi d'un recours relatif à l'un des domaines ci-dessus cités, il adresse au réclamant une suite lui indiquant une démarche alternative.


     :CHAPITRE IV - SAISINE DU MEDIATEUR
    Article 10 : Toute personne physique ou morale qui estime, à l'occasion d'une
    affaire la concernant, qu'un des organismes visés à l'article 11 n'a pas fonctionné
    conformément à sa mission de service public peut par une réclamation individuelle
    écrite, saisir le Médiateur de la République.
    ART1CLE11 : Le médiateur de la République peut se saisir d'office de toute question  relevant de sa compétence chaque fois qu'il a des motifs sérieux et réels de croire qu'une personne ou un groupe de personnes a été lèse ou peut vraisemblablement l'être par l'acte ou l'omission d'un organisme public ou concessionnaire de service public.
    Le Président de la République peut également soumettre au Médiateur toute réclamation de même nature dont il aura été saisi.
    ATRICLE 12 : Le recours au Médiateur de la République est gratuit ; la réclamation dans tous les cas doit être écrite; elle doit être précédée de recours gracieux ou hiérarchique du requérrant à l'égard de l'Administration concernée.

    ARTICLE 13 : La saisine du Médiateur de la République n'exclut pas la possibilité pour le requérrant d'exercer un recours juridictionnel. Elle ne suspend pas les délais de recours administratifs ou juridictionnels.


     

    CHAPITRE V - FONCTIONNEMENT DE L'INSTITUTION :

    ARTICLE 14 : Lorsqu'une réclamation lui semble justifiée, le Médiateur de la République fait toutes les recommandations qui lui paraissent de nature à régler les difficultés dont il est saisi et, le cas échéant, toutes propositions tendant à améliorer le fonctionnement de l'organisme concerné.
    ARTICLE 15 : Le Médiateur de la République peut exiger de l'Administration concernée d'être tenu informé des mesures qui auront été effectivement prises pour remédier à la situation dont il est saisi. A défaut de réponse satisfaisante dans le délai qu'il a fixé, il peut en aviser par écrit, le Président de la République et s'il le juge nécessaire, exposer le cas dans un rapport spécial ou dans son rapport annuel.
    ARTICLE 16 : Le Médiateur de la République ne peut intervenir dans une procédure engagée devant une juridiction, ni remettre en cause, ni critiquer le bien fondé d'une décision juridictionnelle, mais il a la faculté de faire des recommandations à l'organisme mis en cause.
    Le Médiateur de la République peut être amené à connaître des dysfonctionnements de l'Administration de la justice et faire des recommandations en vue de leur correction.
    Il peut notamment, en cas d'inexécution d'une décision de justice ayant acquis l'autorité de la chose jugée, enjoindre à l'organisme mis en cause de s'y conformer dans un délai qu'il fixe. Si cette injonction n'est pas suivie d'effet, il en appelle à l'attention du Président de la République.
    ARTICLE 17 : Les ministre et toutes autorité  publiques doivent faciliter la tâche du
    Médiateur de  la République. Ils sont tenus  d'autoriser les agents placés sous leur
    autorité à répondre- . aux  questions et éventuellement convocations du Médiateur.
    ARTICLE   18      Le Médiateur de  la  République peut demander à toutes autorités
    Compétentes de lui communiquer tout document ou dossier concernant une affaire a propos de laquelle il fait une enquête.
    Le caractère confidentiel des pièces dont il demande communication ne peut lui être opposé. Sauf en matière de secret concernant la défense nationale, la sûreté de l' Etat, la politique extérieure et l'instruction judiciaire.
    En vue d'assurer le respect des dispositions relatives au secret professionnel, il veille à ce qu'aucune mention permettant l'identification des personnes dont les noms lui auraient été ainsi révélés ne soit faite dans les documents publiés sous sa responsabilité,
     
    ARTICLE 19 : En vue de remédier à des situations préjudiciables constatées à l'occasion de ses interventions et pour éviter leur répétition ou parer à des situations analogues, le Médiateur de la République peut appeler l'attention du Président de la République sur les réformes législatives, réglementaires ou administratives qu'il juge conformes à l'intérêt général.
    ARTICLE 20 : Le Médiateur de la République établit un rapport d'activités chaque année. Ce rapport est présenté officiellement au Président de la République, Chef du Gouvernement. Il est également transmis aux Présidents de l'Assemblée Nationale, de la Cour Suprême et du Conseil Economique et Social. Ii est publié au Journal officiel. Il peut également établir des rapports spéciaux sur des situations de mal administration avérées et récurrentes, assortis de propositions de réforme.

    ARTICLE 21 : La structure administrative dont le Médiateur de la République a la charge jouit d'une autonomie de gestion. Son budget est intégré au Budget Général de l'Etat;


     

    CHAPITRE VI - ORGANISATION DES SERVICES DU MEDIATEUR ET DISPOSITIONS DIVERSES.


     ARTICLE 22 : Le siège du Médiateur de la République est fixé à Porto-Novo. Il peut être transféré dans une autre localité du territoire national sur décision du Conseil des ministres.
    ARTICLE 23 : L'organisation, le fonctionnement, les attributions des services du Médiateur de la République sont déterminés par décret pris en Conseil des ministres.
    ARTICLE 24 : Un décret pris en Conseil des ministres détermine le traitement et les avantages à allouer au Médiateur de la République et à ses collaborateurs.

    ARTICLE 25 : la présente loi sera exécutée comme loi de l'Etat


     Porto-Novo. Le        2008 ‘

    Le Président de 1" Assemblée Nationale


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  • NON DESIGNATION PAR LE PARLEMENT DES DEPUTES DEVANT SIEGER A LA HAUTE COUR DE JUSTICE : NOUVEL ACTE GRAVE DE DEFIANCE A L'EGARD DE LA CONSTITUTION BENINOISE
    REACTION DE NAZAIRE DOSSA, PRESIDENT DE L'UNION CITOYENNE POUR LA PATRIE (UCP-Faaba) ET PORTE-PAROLE DE L'UNION CAURIS POUR LA MAJORITE PRESIDENTIELLE (UCMP)
    (Iles Aux Oiseaux – Parakou, le 25 janvier 2009)


    Mesdames, Messieurs Les Journalistes!
    Honorables Invités!

    Merci d'observer avec moi une minute de silence à la mémoire de notre Regretté GADO Giriguissou, Ami du Peuple béninois, décédé à Paris le mardi, 20 janvier 2009.0 0  0
    Déjà en début de cette année 2009, alors que tous les citoyens s'attendaient à voir le parlement redorer son image ternie à plus d'un titre, particulièrement en 2008, et mettre la balle à terre dans sa guerre contre les institutions, la 5ème législature des députés en cours en aura fait plus que n'importe laquelle de toutes celles qui l'ont précédée depuis 1991 et ce, en une seule séance plénière. Les députés de la 5ème législature ont encore épaulé, et plus fermement que jamais, leur fusil pour tirer sur tout ce qui bouge, pour peu que ce qui bouge balance vers la mouvance présidentielle.
    Ainsi, non contents de ne pas se plier à la décision de la Cour Constitutionnelle qui leur demande de tenir compte de la majorité et de la minorité au sein du parlement pour désigner leurs représentants à la Haute Cour de Justice, sous prétexte de demander à cette Cour Constitutionnelle de leur apporter des clarifications sur ce qu'elle entend par « majorité » et par « minorité », les députés ont en outre déclaré qu'il faut revoir la composition de la Cour Constitutionnelle. Ainsi, les députés de la 5ème législature continuent, de plus en plus, d'attiser la flamme belliciste au parlement et même au-delà. En effet, sans mettre le moindre gant, ils préconisent, de façon tonitruante, la mise à mort sur la place publique de l'actuelle Cour Constitutionnelle.
    Pourtant en simple matière judiciaire, l'autorité de la chose jugée reste et demeure non attaquable ; mieux, en matière constitutionnelle, il est d'usage – ne serait-ce que par pur respect pour toute loi fondamentale et pour le peuple qui la fait sienne – d'agir avec une précaution de porcelaine lorsqu'on parle des décisions de la Cour Constitutionnelle, notamment chez nous où les alinéas 2 et 3 de l'article 124 stipulent que : « Les décisions de la Cour Constitutionnelle ne sont susceptibles d'aucun recours, et qu'elles s'imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités civiles, militaires et juridictionnelles », pendant que l'alinéa 4 de l'article 115 laisse clairement entendre que « Les membres de la Cour Constitutionnelle sont inamovibles pendant la durée de leur mandat ... ». Agir avec une précaution de porcelaine, c'est une religion que ne pratiquent pas les députés de la 5ème législature car, comme durant toute l'année 2008, ils ont recommencé à agir à la hussarde, c'est-à-dire avec rudesse, sans retenue ni délicatesse, avec un culot phénoménal qui dépasse l'entendement au regard de l'outrecuidance inqualifiable avec laquelle ils ont traité la Cour Constitutionnelle.
    On peut en effet s'étonner de la manière particulièrement insidieuse dont les législateurs, c'est-à-dire des personnes qui font des lois à un peuple – donc forcément remplies de sagesse – refusent d'exécuter la directive de la Cour Constitutionnelle au mépris de sa qualité de « plus haute juridiction de l'Etat en matière constitutionnelle » et pis, de décider de mettre à mort cette même Cour.
    D'abord, à propos du refus des députés d'exécuter la directive de la Cour Constitutionnelle : annoncer que les députés veulent des explications sur ce que cette Cour entend par « majorité » et par « minorité », alors que cette Cour a rendu n décisions concernant aussi bien les autres institutions du pays que de simples citoyens, sans que ni les unes ni les autres aient eu à redire là-dessus même mécontents ou pas convaincus des argumentaires avancés pour justifier les décisions, annoncer donc ce que les députés ont annoncé, c'est carrément signifier à la Cour Constitutionnelle qu'elle ne sert à rien, et partant, mettre de façon gravissime le pied dans le plat de la Constitution du 11 décembre 1990. C'est carrément ouvrir aussi un autre front de guerre contre une autre institution de la nation, comme les députés l'ont particulièrement et de façon avilissante fait en 2008 contre le Président de la République, contre l'Assemblée Nationale elle-même et contre son Président.
    Finalement, notre parlement, à travers tous ses comportements méprisables, ne se conçoit dans la nation qu'en posture de belliqueux impénitent. Sinon, la Constitution ayant prévu en son article 114 que la Cour Constitutionnelle étant citation : « l'organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l'activité des pouvoirs publics » fin de citation, sans prescrire expressément les voies ou moyens de cette régulation, quel exemple d'institution notre parlement donne-t-il à la nation et au reste du monde en se refusant de déférer à la décision de la Cour Constitutionnelle ?
    Que deviendrait notre nation, si les autres institutions et les citoyens de notre pays s'identifient à notre parlement actuel devenu alors tristement célèbre ?
    L'UCP-Faaba et l'UCMP posent la question à tout le peuple béninois qui a envoyé à l'Assemblée Nationale cette race singulière de députés qui, loin d'honorer notre pays et sa démocratie naguère admirés et adulés, les déshonorent tout simplement et de la pire manière qui soit.
    L'UCP-Faaba et l'UCMP exhortent une fois de plus Mme Rosine VIEYRA SOGLO à continuer à faire parler son cœur de Doyenne d'âge à l'Assemblée Nationale, face au raidissement pour raidissement de certains dont les intérêts du pays sont le cadet de leurs soucis. En faisant sienne la maxime de Blaise PASCAL selon laquelle « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point », seul l'Eternel qui lit dans les cœurs et qui se sera aperçu  qu'elle s'est située dans l'orbite de la vérité et non du mensonge le lui revaudra.  
    Non à la contestation des décisions de la Cour Constitutionnelle, fut-elle de façon sournoise !
    Vigilance pour assurer  un fonctionnement correct exempt de toute animosité entre nos institutions !
    Vive l'UCP-Faaba !
    Je vous remercie.

     

    Nazaire DOSSA
        Président de l'UCP-Faaba et Porte-parole de l'UCMP
    Tél. : 90 92 32 56
        


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  • Mes chers concitoyens : Je me présente devant vous aujourd'hui en toute humilité face à la tâche qui nous attend, reconnaissant de la confiance que vous m'avez accordée et conscient des sacrifices consentis par nos ancêtres. Je remercie le président Bush des services rendus à notre nation, ainsi que de la générosité et de la coopération dont il a fait preuve durant toute la transition. Quarante-quatre Américains ont désormais fait ce serment présidentiel. Ces mots ont été souvent prononcés dans la marée montante de la prospérité et dans les eaux calmes de la paix. Mais il est arrivé que ce serment ait été prononcé alors que le temps était orageux et que la tempête faisait rage. En ces moments-là, l'Amérique a persévéré non seulement du fait des compétences et de la perspicacité de ses dirigeants, mais parce que nous, le Peuple, sommes demeurés loyaux envers les idéaux de nos ancêtres et envers les documents fondateurs de notre nation. Il en a été ainsi. Et il doit en être ainsi pour cette génération d'Américains. Le fait que nous traversons une crise est désormais bien compris. Notre pays est en guerre contre un réseau tentaculaire de violence et de haine. Notre économie est gravement affaiblie, conséquence de la cupidité et de l'irresponsabilité de certains, mais aussi de notre incapacité collective de faire les choix difficiles et de préparer notre nation à une nouvelle donne. Des domiciles ont été perdus ; des emplois ont été éliminés ; des entreprises ont été brisées. Notre système de santé est trop coûteux ; nos écoles mènent trop souvent à l'échec ; et chaque jour amène de nouvelles preuves que la façon dont nous utilisons l'énergie renforce nos adversaires et menace notre planète. Ce sont là des indices de crise qui se prêtent aux analyses de données et aux statistiques. Moins mesurable mais tout aussi profonde est la perte de confiance qui sévit dans tout le pays – une peur tenace que le déclin de l'Amérique soit inévitable et que la prochaine génération doive revoir ses ambitions à la baisse. Aujourd'hui, je vous dis que les défis que nous devons relever sont réels. Ils sont graves et ils sont nombreux. Ils ne seront pas faciles à relever, et cela ne pourra pas se faire rapidement. Mais sachez-le bien, Amérique, nous les relèverons. Nous sommes assemblés en ce jour parce que nous avons choisi de faire triompher l'espoir sur la peur, et l'unité de notre dessein sur le conflit et la discorde. Nous sommes venus en ce jour proclamer la fin des mesquineries, des fausses promesses, de la récrimination et des dogmes dépassés qui étranglent notre vie politique depuis trop longtemps. Nous demeurons une jeune nation, mais comme il est dit dans les Écritures, il est temps de dépasser les enfantillages. Il est temps de réaffirmer notre ténacité ; de choisir ce qu'il y a de mieux dans notre histoire ; de préserver ce don précieux, cette noble idée transmise de génération en génération : la promesse divine que nous sommes tous égaux, que nous sommes tous libres, et que nous méritons tous la chance de poursuivre la pleine mesure du bonheur. En réaffirmant la grandeur de notre nation, nous comprenons que cette grandeur n'est jamais un dû. Il faut la mériter. Notre trajectoire n'a jamais reposé sur des raccourcis ou sur l'acceptation de moindres biens. La voie que nous avons empruntée n'a jamais été pour les craintifs – pour ceux qui préfèrent le loisir au travail, qui ne recherchent que le plaisir de la richesse et de la célébrité. Elle est plutôt pour ceux qui prennent des risques, qui agissent, qui fabriquent des choses – certains sont célèbres mais, le plus souvent, ce sont les hommes et les femmes qui travaillent dans l'ombre qui nous ont entraînés le long du chemin ardu qui mène vers la prospérité et la liberté. Pour nous, ils ont emballé leurs maigres possessions et ont traversé des océans à la recherche d'une nouvelle vie. Pour nous, ils ont peiné dans des ateliers de misère et colonisé l'Ouest ; ils ont enduré la morsure du fouet et labouré la terre dure. Pour nous, ils se sont battus et sont tombés sur divers champs de bataille, à Concord et à Gettysburg, en Normandie et à Khe-Sahn. Encore et encore, ces hommes et ces femmes ont lutté, se sont sacrifiés et ont travaillé à s'écorcher les mains, afin que nous ayons une meilleure vie. Ils savaient que l'Amérique était plus grande que la somme de leurs ambitions individuelles ; plus grande que les différences de naissance, de richesse ou de faction. C'est sur cette trajectoire que nous continuons aujourd'hui. Nous demeurons une nation prospère et puissante dans le monde. Nos travailleurs ne sont pas moins productifs que lorsque cette crise a commencé. Nos cerveaux ne sont pas moins créatifs, nos biens et services ne sont pas moins nécessaires qu'ils ne l'étaient la semaine dernière, le mois dernier ou l'année dernière. Notre capacité demeure intacte. Mais le temps de rester inactif, de protéger des intérêts étroits et de repousser des décisions déplaisantes est définitivement révolu. À partir d'aujourd'hui, nous devons nous relever, secouer la poussière de nos sandales et nous atteler à la reconstruction de l'Amérique. En effet, partout où nous regardons, il y a du travail à faire. L'état de notre économie exige des actions audacieuses et rapides, et nous agirons – non seulement pour créer des emplois, mais pour poser une nouvelle fondation de la croissance. Nous construirons des routes et des ponts, et installerons des réseaux électriques et des lignes numériques qui alimenteront notre commerce et nous relieront les uns aux autres. Nous replacerons la science à sa juste place, et nous nous servirons des merveilles de la technologie pour améliorer la qualité des soins médicaux tout en en réduisant les coûts. Nous exploiterons le soleil, le vent et les sols pour alimenter nos voitures et faire marcher nos usines. Et nous transformerons nos écoles, nos collèges et nos universités de façon à répondre aux exigences d'une nouvelle ère. Tout cela, nous pouvons le faire. Tout cela, nous le ferons. Maintenant, il y a ceux qui remettent en question l'étendue de nos ambitions – qui estiment que notre système n'est pas en mesure de tolérer trop de grands projets. Leur mémoire est courte. Car ils ont oublié ce que ce pays a déjà accompli ; ce que des hommes et des femmes libres peuvent faire quand l'imagination se marie à un objectif commun, et la nécessité au courage. Ce que les cyniques ne comprennent pas, c'est que le terrain sous leurs pieds a glissé – que les arguments politiques dépassés qui nous ont dévorés pendant trop longtemps ne sont plus valables. La question que nous posons aujourd'hui n'est pas de savoir si notre gouvernement est trop grand ou trop petit – mais s'il peut aider les ménages à trouver un emploi convenablement rémunéré, des soins médicaux qu'ils peuvent se payer, et une retraite qu'ils vivront dans la dignité. Là où la réponse sera oui, nous avons l'intention de continuer. Là où la réponse sera non, les programmes en question seront supprimés. Et ceux d'entre nous qui gèrent les fonds publics seront tenus responsables de leurs actions – dépenser avec sagesse, réformer les mauvaises habitudes, et œuvrer dans la transparence – parce que c'est seulement ainsi que nous pourrons rétablir la confiance vitale entre un peuple et son gouvernement. Et la question devant nous n'est pas non plus de savoir si les marchés financiers sont une force de bien ou de mal. Leur pouvoir de générer des richesses et de répandre la liberté est sans pareil, mais cette crise nous a rappelé que, sans un œil vigilant, les marchés peuvent perdre pied – et qu'une nation ne peut pas prospérer pendant longtemps si elle favorise uniquement ses membres déjà prospères. La réussite de notre économie a toujours dépendu non seulement du niveau de notre produit intérieur brut, mais aussi de l'étendue de notre prospérité ; de notre habileté à étendre cette chance à toutes les personnes de bonne volonté – non pas par charité mais parce qu'il s'agit là du moyen le plus sûr de parvenir au bien commun. Concernant notre défense commune, nous rejetons comme faux le choix entre notre sécurité et nos idéaux. Nos Pères fondateurs, face à des dangers que nous pouvons à peine imaginer, rédigèrent une charte qui garantit la primauté du droit et les droits de chaque être humain, une charte renforcée depuis par le sang des générations. Ces idéaux éclairent encore le monde, et nous ne les abandonnerons pas par opportunisme. Ainsi donc, à tous les peuples et gouvernements qui nous regardent aujourd'hui, des plus grandes capitales au petit village natal de mon père : sachez que l'Amérique est l'amie de chaque nation et de chaque homme, femme et enfant qui aspirent à un avenir de paix et de dignité, et que nous sommes prêts, de nouveau, à assumer notre rôle dirigeant. Rappelez-vous que les générations précédentes ont combattu le fascisme et le communisme au moyen non seulement de missiles et de chars, mais aussi d'alliances solides et de principes durables. Elles avaient compris que notre puissance à elle seule ne pouvait nous protéger et ne nous donnait pas non plus le droit de faire tout ce que nous voulions. Ces générations savaient, en revanche, que notre puissance ne pouvait que croître quand nous nous en servions prudemment ; que notre sécurité provenait de la justesse de notre cause, de la force de notre exemple, et des qualités modératrices d'humilité et de retenue. Nous sommes les gardiens de cet héritage. Guidés, une fois de plus, par ces principes, nous pouvons affronter toutes ces nouvelles menaces qui exigent un effort encore plus important – une coopération et une entente renforcée entre pays. Nous commencerons par laisser l'Irak à son peuple, en nous y prenant de manière responsable, et par établir une paix durement remportée en Afghanistan. De concert avec de vieux amis et d'anciens ennemis, nous œuvrerons sans relâche à réduire la menace nucléaire et à éloigner le spectre du réchauffement de la planète. Nous ne nous excuserons pas de notre mode de vie, de même que nous ne vacillerons pas dans sa défense, et à ceux qui cherchent à parvenir à leurs objectifs en semant la terreur et en massacrant des innocents, nous disons aujourd'hui : notre esprit est plus fort et ne peut être brisé ; vous ne pourrez pas l'emporter à l'usure, et nous vous vaincrons. Car nous savons que nos origines hétéroclites constituent une force et non une faiblesse. Nous sommes une nation de chrétiens, de musulmans, de juifs et d'hindous – ainsi que de non-croyants. Nous sommes façonnés par toutes les langues et toutes les cultures, originaires de tous les coins du monde ; et parce que nous avons goûté à la lie amère de la guerre civile et de la ségrégation, et que nous sommes sortis de ce sombre chapitre renforcés et encore plus unis, nous ne pouvons qu'être convaincus du fait que les vieilles rancunes disparaîtront un jour ; que les divisions tribales seront bientôt dissoutes ; qu'au fur et à mesure que le monde deviendra plus petit, notre humanité commune se révélera au grand jour ; et que l'Amérique doit jouer le rôle qui est le sien pour assurer l'avènement d'une nouvelle ère de paix. Au monde musulman : nous cherchons une nouvelle façon d'avancer, fondée sur les intérêts communs et sur le respect mutuel. Aux dirigeants de par le monde qui cherchez à semer le conflit ou à faire porter à l'Occident les maux de votre société : sachez que votre peuple vous jugera selon ce que vous aurez bâti et non pas selon ce que vous aurez détruit. À ceux qui s'accrochent au pouvoir par la corruption et le mensonge et qui étouffent la dissension : sachez que vous êtes du mauvais côté de l'histoire ; mais nous vous tendrons la main si vous êtes disposés à desserrer votre poing. Aux peuples des nations pauvres : nous promettons de travailler avec vous à faire prospérer vos fermes et couler des eaux limpides ; à nourrir les corps décharnés et les esprits affamés. Enfin, aux pays qui, comme le nôtre, jouissent d'une relative abondance, nous disons que nous ne pouvons plus nous permettre l'indifférence face à la souffrance extérieure, ni consommer les ressources de la terre sans égard aux conséquences. Car le monde a changé, et nous devons changer avec lui. En contemplant la route qui s'ouvre devant nous, avec humilité nous adressons une pensée reconnaissante aux courageux Américains qui, à cette heure précise, patrouille dans des déserts et des montagnes lointains. Ils ont quelque chose à nous dire aujourd'hui, tout comme nos héros disparus, qui reposent à Arlington et nous murmurent à travers les âges. Nous les honorons, non pas seulement parce qu'ils sont les gardiens de notre liberté, mais aussi parce qu'ils incarnent la volonté de servir, une disposition à trouver un sens dans une chose qui les dépasse. Et pourtant, en ce moment même – en ce moment qui va définir une génération – c'est précisément cet esprit qui doit nous habiter. Car pour tout ce que le gouvernement peut et doit faire, c'est en fin de compte sur la foi et la détermination du peuple américain que notre pays s'appuie. C'est la gentillesse d'accueillir l'étranger quand la digue se rompt, c'est la générosité du travailleur qui préférerait réduire ses heures plutôt que de voir un ami perdre son emploi, qui nous font traverser nos heures les plus sombres. C'est le courage dont fait preuve le pompier quand il s'engouffre dans un escalier enfumé, mais c'est aussi la volonté d'un parent d'élever un enfant, qui finalement déterminent notre destin. Nos défis peuvent être nouveaux, tout comme les instruments au moyen desquels nous les relevons. Mais les valeurs dont notre succès dépend – le travail acharné et l'honnêteté, le courage et le fair-play, la tolérance et la curiosité, la loyauté et le patriotisme- , ces valeurs-là sont anciennes. Elles sont vraies. Elles constituent la force tranquille du progrès depuis le début de notre histoire. Ce qui s'impose, maintenant, c'est un retour à ces vérités. Ce qu'il nous faut aujourd'hui, c'est une nouvelle ère de responsabilité, la reconnaissance de la part de chaque Américain que nous avons des devoirs envers nous-mêmes, la nation et le monde, des devoirs que, loin d'accepter à contrecœur, nous assumons avec joie, forts de notre conviction qu'il n'est rien de plus satisfaisant pour l'esprit ni de plus propre à notre caractère que de nous donner entièrement à une tâche difficile. Tels sont le prix et la promesse de notre citoyenneté. Telle est la source de notre confiance : la certitude que Dieu nous appelle à façonner un destin incertain. Tel est le sens de notre liberté et de notre credo, la raison pour laquelle des hommes, des femmes et des enfants de toute race et de toute foi peuvent s'unir joyeusement sur cette magnifique esplanade, et qu'un homme dont le père, il y a moins de soixante ans, n'aurait peut-être pas été servi dans un restaurant local peut aujourd'hui se tenir debout devant vous pour prononcer le serment le plus sacré. Aussi, marquons ce jour du souvenir de qui nous sommes et de la distance que nous avons parcourue. L'année de la naissance de notre pays, au plus froid de l'hiver, une petite bande de patriotes s'était serrée autour de feux de camps mourants, sur les rives d'un cours d'eau glacé. On avait abandonné la capitale. La neige était maculée de sang. Et c'est à l'heure où l'issue de notre révolution était le plus incertaine que le père de notre nation ordonna que les paroles suivantes fussent lues à la population : « Qu'il soit dit au monde à venir (...) qu'au plus profond de l'hiver, alors que rien ne pouvait survivre hormis l'espoir et la vertu, que cette ville et ce pays, alertés par un danger commun, se levèrent à sa rencontre. » Chers concitoyens, face aux dangers communs, en cet hiver de rigueur, rappelons-nous ces mots intemporels. Avec espoir et vertu, bravons une fois de plus les courants glacés et endurons les orages à venir, afin que les enfants de nos enfants puissent dire de nous qu'au moment de l'épreuve nous avons refusé d'abandonner la route, nous n'avons ni reculé ni fléchi et, les yeux fixés sur l'horizon et forts de la grâce de Dieu, nous avons porté ce grand don de la liberté et l'avons transmis, sain et sauf, aux générations futures.

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  • A l'invitation de Sa Majesté la Reine Béatrix des Pays-Bas, Son Excellence, le Docteur Boni YAYI, Président de la République du Bénin, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement effectuera une visite de travail aux Pays-Bas du 20 au 24 janvier 2009. Cette visite du Chef de l'Etat vise le renforcement de la coopération dans tous les domaines entre le Bénin et les Pays-Bas. Outre les entretiens avec les autorités politiques néerlandaises, le Chef de l'Etat aura des rencontres avec les opérateurs économiques néerlandais et des responsables de firmes spécialisées dans les domaines économique, commercial et scientifique dont ceux de la lutte contre l'érosion côtière et la gestion portuaire.

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