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  • Le personnel parlementaire n'approuve pas la méthode de gestion du président de l'Assemblée Nationale Mathurin Coffi Nago et de son bureau depuis leur installation il y a bientôt deux ans. C'est du moins ce qu'on peut retenir de l'allocution du secrétaire général du syndicat autonome du personnel administratif de l'assemblée nationale (SYNAPA) lors de la cérémonie traditionnelle de présentation de vœux au président du parlement le vendredi 09 janvier 2009 au palais des gouverneurs à porto-Novo.

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  • Lancée le 27 décembre dernier par le chef de l'Etat, la campagne de commercialisation du coton 2008-2009 connaît de sérieuses difficultés dans le département de l'Alibori. Les producteurs des communes de Banikoara et Kandi menacent de ne pas vendre leur coton si le gouvernement ne leur paie pas l'intégralité des fonds à eux dus. La menace est bien là. Après les producteurs de Banikoara il y a une semaine, ce sont ceux de Kandi qui viennent de prendre la décision. Pas de gramme de coton graine pesé avant le paiement total des fonds liés aux campagnes antérieures qui sont encore impayés. Ainsi, les deux communes principales productrices de coton du pays mettent un embargo sur le produit. A Kandi, les fonds réclamés s'élèvent à 400 million environ de nos francs. Il s'agit de près de 150 million de fonds de coton pour la campagne 2007-2008, environ 137 million de prestation pour la même campagne et environ 150 million de frais de marché. Ce sont ces mêmes fonds qui sont réclamés à Banikoara avec un montant un peu moins élevé. Les prestations sont les frais mis à la disposition des organisations de producteurs pour assurer la réussite de la commercialisation ; quant aux frais de marché, ils permettent aux groupements villageois de suivre la pesée et le ramassage du coton dans les marchés d'achat. Les différents réseaux de producteurs ont assuré ces différentes fonctions à crédit et attendent d'être remboursés avant le démarrage de la nouvelle campagne. Surpris de constater que rien ne si dit sur la question, les producteurs ont simplement décidé de boycotter la campagne. Ils sont soutenus par les transporteurs qui réclament eux aussi près de 70 million de francs de dette de la part de la Sonapra et une augmentation de 20% des frais de transport pour la campagne en cours. « Nous avons souvent très tôt cédé dans nos revendications, mais cette fois-ci nous irons jusqu'au bout », affirment ces producteurs dont la principale source de revenu est le coton.

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  • Mesdames Messieurs ! Voteront ? Ne voteront pas ? Le Peuple béninois attendait de pied ferme les députés pour savoir s'ils donneraient ou ne donneraient pas au gouvernement les moyens de réaliser les immenses projets porteurs d'espoir qu'il se propose de réaliser pour lui en 2009. Autrement dit, le Peuple, lassé de voir ses députés offrir, ces derniers mois, un spectacle hautement affligeant et donc gravement déshonorant à la face du monde entier à travers leur infantilisme à nul autre pareil, le Peuple lassé – dis-je – veillait au grain pour s'assurer que ses mandataires à l'Assemblée Nationale voteraient ou ne voteraient pas le budget exercice 2009. Heureusement, ils n'ont pas ramé à contre-courants de la volonté de leurs mandants, parce qu'ils ont pris la mesure de la colère noire que ces derniers auraient déversé sur eux, suite à une attitude contraire de leur part. Heureusement surtout, il y a eu Mme Rosine VIEYRA SOGLO qui, comme un messie et fort de sa très longue pratique parlementaire, doublée d'un sens aigu de la sauvegarde des intérêts de la nation, a pesé de son lourd poids de Doyenne des députés pour faire voter le budget exercice 2009. Mme Rosine VIEYRA SOGLO n'appartient pas à la famille politique du Président de la République, le Dr Boni YAYI. Renaissante bon teint, solidement attelée au G4 par son parti, la RB, Mme Rosine VIEYRA SOGLO était la moins bien placée pour appeler à voter le budget 2009 soumis à la représentation nationale par le Président Boni YAYI. Pourtant... ! Pourtant, convaincue qu'il faut avoir le courage et l'honnêteté de reconnaître à l'adversaire politique ses actions ou actes positifs lorsqu'ils le sont effectivement, elle n'a pas réfléchi par 36 fois pour appeler à voter ce budget. Par cet acte inédit, salutaire et courageux, Mme Rosine VIEYRA SOGLO s'identifie à feue Hélène SUZMAN qui, au cœur du tristement célèbre régime de l'apartheid en Afrique du Sud, a été l'unique Blanche à combattre farouchement la discrimination raciale que les autres Blancs ont dû finir par abandonner. Toujours par cet acte inédit empreint de bravoure, la Présidente de la Renaissance du Bénin, Mme Rosine VIEYRA SOGLO vient d'indiquer aux forces politiques de notre pays, la voie de l'intérêt supérieur de la nation, de l'honneur, de la dignité nationale et de l'honnêteté dans le combat politique. C'est pourquoi l'UCP-Faaba et l'UCMP saluent avec déférence profonde la grandeur d'âme de Mme Rosine VIEYRA SOGLO et, à travers sa célèbre personne, la Renaissance du Bénin et l'ensemble de ses militants. Par ce vibrant hommage public à Mme Rosine VIEYRA SOGLO, l'UCP-Faaba et l'UCMP ne lui font nullement un appel du pied encore moins à son parti pour intégrer les Forces Cauris pour un Bénin Emergent. Par ce vibrant hommage public, l'UCP-Faaba et l'UCMP tiennent simplement et coûte que coûte à rendre à César ce qui appartient à César. Car l'UCP-Faaba et l'UCMP ne veulent pas – et d'aucune manière – se mettre au travers de la volonté du Peuple souverain qui a voulu que notre Assemblée Nationale soit composée de sensibilités plurielles qui, face aux intérêts de la Nation, devraient chaque fois ranger au placard leurs contradictions principales pour ne s'en tenir qu'à l'intérêt général quelle que soit ce que cette union circonstancielle peut coûter à la sensibilité de chacun. Pour avoir compris et fait cette volonté de l'unité dans la diversité cher au Peuple, l'UCP-Faaba et l'UCMP remercient infiniment Mme Rosine VIEYRA SOGLO pour avoir pesé de tout son poids pour faire voter le budget exercice 2009, contraignant par ricochet les impénitents va-t-en guerre à faire profil bas et la suivre dans sa démarche. Puise Dieu, dans sa Miséricorde, accorder un rétablissement total à Mme Rosine VIEYRA SOGLO en 2009 et lui apporter la sagesse de Salomon, la force et le courage de Samson et l'intelligence de David, le tout doublé d'un cœur de Mère affective, pour aider à redorer le blason assez terni de l'Assemblée Nationale, afin qu'avec l'enracinement retrouvé de la démocratie, l'émergence du Bénin, déjà perceptible, passe à la vitesse de croisière. Vive l'UCP-Faaba ! Vive le Bénin émergent ! Je vous remercie. Nazaire DOSSA Président de l'UCP-Faaba et Porte-parole de l'UCMP

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