• « La montagne a accouché d’une souris ». Voilà comment l’UCP-Faaba et l’UCMP, apprécient les résultats issus des 48 heures de travaux du fameux séminaire des partis et alliances de partis de l’opposition non déclarée, ce week-end à Bohicon. En effet, pour avoir été annoncé à grands renforts de publicité, l’UCP-Faaba et l’UCMP s’attendaient à ce qu’au sortir de ses assises, le séminaire apporte aux Béninoises et aux Béninois, une réponse sans équivoque à deux principales questions à savoir Un : les partis et alliances de partis présents à Bohicon, sont-ils finalement oui ou non de l’opposition ou de la mouvance présidentielle, surtout que leur rencontre intervenait au lendemain de la signature, par le Chef de l’Etat, du décret d’application de la loi 2001-36 du 14 octobre 2002 portant statut de l’opposition au Bénin ? Deux : si oui, quel projet de société proposent-ils aux Béninoises et aux Béninois pour assurer un développement du Bénin, autre que celui mis en œuvre en ce moment par le Dr Boni YAYI, Président de la République ? Au lieu d’aller dans ce sens, les partis et alliances de partis de l’opposition non déclarée nous ont plutôt joué leur disque rayé qui répète au niveau de la rayure leurs sempiternelles récriminations contre le pouvoir du Dr Boni YAYI à savoir : Que rien n’a changé au Bénin depuis 2 ans et demi qu’il préside aux destinées de notre pays ; Que les finances de l’Etat sont mal gérées ; Que la Constitution est constamment violée en ce sens que les libertés individuelles, collectives et syndicales ne sont pas respectées ; Que le Dr Boni YAYI n’est pas à l’écoute de son peuple ; Que… ; que… ; que… ; et que… ; bref, du déjà vu et entendu de la part de ce ramassis de politiciens qui, comme des larrons en foire, ont organisé ainsi à Bohicon une grand messe aux allures de chœurs de pleureurs et de pleureuses versant des larmes de crocodiles sur le Bénin qu’ils ont sucé avidement et essoré sans pitié pour avoir été, malheureusement, aux affaires avant le Dr Boni YAYI. En mars dernier, de la même manière, ils ont fait leur numéro au palais des sports du Stade de l’Amitié à Cotonou avec la seule différence que notre célébrissime malfrat économique national n’était pas là. Que ces politiciens-là, qui traînent encore des casseroles immondes, s’érigent en donneurs de leçons au Dr Boni YAYI quant à sa gestion du pays, a de quoi tordre de rire l’UCP-Faaba et l’UCMP qui constatent que dans leur posture du voleur qui crie au voleur, nos moralistes sont plutôt pressés d’aller s’installer au Palais de la Marina. Leur appel à ne pas renouveler le mandat du Dr Boni YAYI en 2011 est sans équivoque là-dessus. Par cet appel, ils ont tout simplement jeté de la lumière crue sur l’interprétation à faire de leurs blocages à certains niveaux d’institutions données, à savoir rendre le pays ingouvernable pour le Dr Boni YAYI afin, au besoin, de précipiter son départ comme ils veulent ardemment celui du Président de l’Assemblée Nationale. Dans leurs calculs hideux, le départ du Dr Boni YAYI leur permettrait de revenir aux affaires afin d’imposer à nouveau à notre peuple la triste situation qui a conduit certains d’entre eux à ne laisser que 200 millions de francs en caisse en passant la main à l’actuel Président de la République, le 06 avril 2006. Pourtant, deux mandats durant, ils ont pris une part active à la gestion de la filière des véhicules d’occasion et bien malin qui peut dire où sont allés les fonds colossaux issus de cette activité. Les mêmes, pour des raisons qui leur sont propres, ont signé des contrats bidons avec des opérateurs GSM qui ont permis à ces derniers de s’en mettre plein les poches au détriment de l’Etat. D’autres, parmi nos politiciens moralistes, ont acheté des sociétés avec l’argent de l’Etat, c’est-à-dire avec nos impôts ; réalisé de faramineux bénéfices sans jamais verser un copeck dans les caisses de cet Etat. D’autres encore, appelés à gérer à un niveau donné les affaires du pays, ont vite fait de jeter l’éponge face aux dures réalités du pouvoir. D’autres, enfin, ont tout simplement conduit le pays au bord de la guerre civile sur fond d’une gestion clanique et familiale des affaires et de l’érection de la force brutale en système de gouvernement pour réprimer les opposants et les syndicalistes de leur temps. Même si la gestion des affaires du Dr Boni YAYI comporte éventuellement des failles, il faut tout de même reconnaître qu’elle a le mérite d’être basée sur le partage et la solidarité. La gratuité de l’enseignement au primaire, l’octroi de microcrédits aux femmes pauvres pour ne citer que ces deux exemples en sont des illustrations patentes. L’argent, pour l’octroi des microcrédits provient entre autres des ressources générées par la filière des véhicules d’occasion ; filière que géraient de façon opaque certains de nos politiciens moralistes devenus amers parce que le pouvoir du changement leur a coupé la principale voie par laquelle ils se gavaient tout seul de pain beurré pour aller ensuite roter sur les pauvres populations. En leur enlevant ce pain beurré, le Dr Boni YAYI a simplement signé son propre arrêt de mort, d’où cette alliance contre-nature pour lui arracher son fauteuil. Alliance contre-nature, parce qu’autant qu’ils sont, nos politiciens moralistes, jusqu’à un passé encore récent, et à y voir de près, ne sont pas à ce jour sincères l’un vis-à-vis de l’autre. La preuve, l’honnêteté intellectuelle a conduit l’un d’entre eux à reconnaître que le virus qui habite nos amis d’en face est aussi bien en nous. Allusion à peine voilée aux ambitions de chacun d’eux pour la présidentielle de 2011, vers laquelle ils ont tous prématurément les yeux rivés. Et il ne fait l’ombre d’aucun doute qu’aux premières lueurs de cette échéance, cette alliance contre-nature volera en éclats même si elle pense susciter la candidature d’un quidam derrière lequel elle compte se ranger face au Dr Boni YAYI. Car le peuple béninois n’est plus dupe et sait tirer le bon grain de l’ivraie. Le peuple béninois sait plus que quiconque que le chien a beau se jeter sur le tas d’ordures à la recherche de ce qui le rendra gros et gras, le chien reste le chien. C’est ce qui explique l’option manifeste de nos amis d’en face de nager entre deux eaux et refuser de le choix de l’opposition. Ceci, tout simplement parce qu’ils se trouveront en contradiction flagrante avec leurs bases qui restent et demeurent l’électorat mobilisé et fidélisé du Dr Boni YAYI. La preuve de la véracité de cette assertion et de la nécessité du respect de l’éthique de la chose politique a certainement amené les rois d’Abomey, dignes dépositaires du pouvoir des Houégbadjavi, qui, sans s’être préalablement concertés, ont boudé ces assises de Bohicon, aux fins de mettre leur royaume à l’abri de toute souillure. En tout état de cause et après toute analyse, les organisateurs des assises de Bohicon et d’Abomey sont les premiers propagandistes pour la victoire pleine et totale du Dr Boni YAYI à la présidentielle de 2011, le Dr Boni YAYI qu’il pose en martyr aux yeux du peuple. L’immensité et l’énormité des contre-vérités qui ont émaillé la rencontre de d’Abomey et de Bohicon n’ont entamé en rien la détermination du peuple souverain à soutenir au quotidien les actions de développement du Président Boni YAYI et à lui renouveler sans coup férir son second mandat en 2011. Vive l’UCP-Faaba ! Vive l’UCMP ! Je vous remercie.

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