• Assemblée nationale Un Parlement des bagarreurs deux députés Sacca Fikara et Djibril Débourou se sont presque battus au Parlement avant hier au cours d'une réunion de la conférence des présidents. les débats étaient devenus houleux au sujet d'une proposition de projet du gouvernement portant modification de la loi organique de la Haac. c'est par des injures que les deux députés ont commencé avant d'en venir aux mains devant leurs collègues et le président de l'Assemblée nationale Mathurin Nago. ce n'est pas la première fois que cette situation se pose. plus d'une fois déjà des députés ont failli se battre à cause des intérêtes divergents. christophe D. ASSOGBA

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  • Menance sur le déroulement du contentieux électoral Les magistrats de la cour suprême boycottent les audiences ils ont déposé la toge. il s'agit des magistrats de la Cour Suprême. ils réclament des primes avant de continuer les travaux liés au contentieux électoral des élections communales du 20 avril dernier. cette grève va ralentir les travaux de règlement du contentieux électoral. Christophe D. ASSOGBA

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  • Apaisement de la tension politique au Bénin Boni Yayi convoque Séfou Fagbohoun au Palais le chef de l'Etat, le Dr Boni Yayi entend faire baisser la tension politique. pour ce faire, il a demandé à rencontrer l'un des leaders du G4 en l'occurrence le député Séfou Fagbohoun. cette rencontre vient après ceux de Nicéphore Soglo et de Rosine Soglo de la Renaissance du Bénin. au cours de cette rencontre les deux hommes vont échangé sur les sujets clés de l'actualité politique nationale. il parleront à coup sûr de la formation du prochain gouvernement qui accuse du retard aux yeux des populations mais dû à la crise politique dans le pays notamment au parlement où certains députés ne sont pas content des agissements du gouvernement. christophe D. ASSOGBA

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  • Entretien avec le Dr Ferdinand Kassa en service au Programme contre la tuberculose «Les journalistes ont un grand rôle à jouer dans la lutte contre la tuberculose» L'événement Précis : Vous organisez une formation à l'intention des journalistes sur le contrôle de la tuberculose. Pourquoi une telle formation ? Dr Ferdinand Kassa : Je crois que le problème de la tuberculose est sérieux. Depuis les années 1960, la tuberculose a été l'apanage des seuls agents de santé. Nous pouvons donc dire que le couvent de la tuberculose n'était que clinique. Nous avons remarqué ces dernières années que l'effort déployé par la clinique est en train d'atteindre un niveau top. Malgré cela, nous remarquons qu'il reste beaucoup de chose à faire. Lorsque nous nous déplaçons un peu de la clinique vers les communautés, nous remarquons qu'il y a un hiatus. C'est pourquoi nous trouvons très utiles d'aborder les gens des médias, de la communication pour que la tuberculose descende dans les communautés. Quels sont les objectifs de cette formation ? Les objectifs sont très simples. Nous pouvons dire que nous avons un seul objectif. Il faudrait que les hommes des médias maîtrisent ce que les cliniciens font en tuberculose pour pouvoir communiquer cela à la population. Quel est le rôle des journalistes dans la lutte contre la tuberculose ? Les journalistes ont un grand rôle à jouer. Imaginez pendant longtemps, cette maladie a jusqu'à présent une forte connotation stigmatisante. C'est un handicap. Lorsque le malade tuberculeux ne connaît pas la maladie, ne sait pas comment prendre les médicaments, comment se comporter avec la communauté, lorsque la communauté , les leaders et décideurs politiques ne savent pas ce qu'ils doivent faire pour la diminution de cette maladie, nous pensons que les médias constituent un canal essentiel pour nous aider à régler ce problème au sein de la communauté, à améliorer la connaissance de la maladie pour que la communauté puisse elle-même se prendre en charge pour cette maladie. Qu'attendez-vous des journalistes au terme de cette formation ? Nous aimerons que les journalistes prennent la tuberculose comme leur travail. Ils se doivent d'informer les populations pour que les malades changent pour que les cas de toux supérieur ou égal à trois semaines se présentes dans les centres de santé. Vous voulons à travers les journalistes, les leaders d'opinion et politiques voient la tuberculose autrement, servent de canaux pour que les populations puisse voir la situation de la tuberculose autrement. Enfin, il faudrait que les malades, les suspects de la tuberculose, ceux qui toussent depuis plus de trois semaines comprennent que pour que nous puissions rompre la chaîne de transmission, il faudrait qu'ils se présentent précocement dans les centres parce que c'est parmi eux que nous allons trouver des tuberculeux. Comment se manifeste la tuberculose ? Si nous allons parler de la tuberculose sur le plan académique, nous n'allons pas finir. Mais ce que je voudrais que le commun des mortels retienne, c'est ce symptôme fonctionnel, la toux traînante, toux supérieure ou égale à trois semaines. Voyez vous la toux se manifeste chez les gens qui ont une maladie dont la symptomatologie peut être liée à cette toux. Mais généralement lorsque vous faîtes des maladies, des viroses, une bronchite, bien sûr sans traitement, ça passe normalement. Mais quand il s'agit de la tuberculose, les traitements non spécifiques n'amènent pas à régler cette maladie. C'est pourquoi généralement quand les gens traitent pendant deux, trois semaines et que cela ne passe pas, il faut qu'il consulte un centre de santé pour savoir si cette toux n'est pas la tuberculose. On parle maintenant qu couple VIh/Sida et tuberculose. Qu'en est-il exactement ? Oui c'est vrai le sida est une maladie que le monde connaît aujourd'hui et le Bénin n'est pas épargné. Chemin faisant, nous avons constaté ces trois dernières années que si vous prenez 100 tuberculeux 15 sont porteurs du virus du Sida. Dans ces conditions, il se révèle que la tuberculose est une des affections opportunistes du Vih/Sida. C'est pourquoi nous disons qu'il faudrait que le dépistage du Vih/sida soit proposé à tout malade tuberculeux et vice versa par ce que la toux traînante est fréquente chez les malades du Sida. Faites-nous le point de la lutte contre la tuberculose au Bénin ? La tuberculose est une vielle maladie. Depuis les années 1960 jusqu'à maintenant, nous avons parcouru pas mal d'étapes. Mais depuis 1983, le traitement directement observé est expérimenté et connu un succès sur le plan national et international. Depuis ce temps, le traitement directement observé sous le vocal DOT est mené jusqu'à présent. Avec des succès non négligeable. Il est vrai que nous n'avons pas pu cerner tous les aspects de la situation. Mais nous pensons pratiquement que nous avons atteint un niveau de succès ces trois dernières années lorsque nous parlons du taux de succès thérapeutique. En 2005, le Bénin a connu un taux de succès thérapeutique de 87%. Et en 2006 de 86%. C'est vraiment rare pour des programmes performants dans le monde d'avoir de tels taux de succès thérapeutique. Non seulement le taux de succès thérapeutique, nous avons le taux de perdu de vue qui a régressé. Sur le plan national, le taux de perdu de vue est de 3% en 2005 et 5% en 2006. Le taux de succès thérapeutique est réparti i inégalement sur le territoire national et nous avons des départements comme l'Atacora, le Mono et le Zou et les Collines qui ont un taux de perdu de vue de 0%. Mais un département phare du Bénin comme le Plateau à un taux de succès thérapeutique de 92%. propos recueillis par Christophe D. ASSOGBA

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  • Contrôle de la tuberculose Le rôle des journalistes au centre d'une formation Il se tient depuis mardi au Cbdiba de Bohicon un atelier à l'intention des journalistes sur le contrôle de la tuberculose. C'est une initiative du Programme contre la Tuberculose dans le cadre des activités du Fonds mondial. La formation de Bohicon vise à outiller les hommes des médias sur ce que les cliniciens font en matière de tuberculose afin de mieux sensibiliser la population sur cette affection. Selon le Dr Ferdinand Kassa, à l'ouverture des travaux, la tuberculeuse est une maladie stigmatisante et les journalistes ont un important rôle à jouer dans la cadre de la lutte contre cette affection. D'après ses explications, le caractère stigmatisant de la tuberculose fait qu'elle constitue un handicap pour les populations. A travers la formation, les journalistes seront mieux outiller afin de produire des émissions et d'écrire des articles pour informer les populations sur cette maladie, ses manifestations, son traitement gratuit dans les centres de dépistages installés par le gouvernement sur l'ensemble du territoire national. Les journalistes pourront informer les populations sur les comportements à avoir avec le tuberculeux dans sa communauté. Plusieurs communications ont meubles les trois jours de la formation. Entre autres sujets développés par les communicateurs il y a l'importance de la tuberculose dans le monde et au Bénin, l'identification des tuberculeux au sein de la communauté, la prise en charge des malades tuberculeux, l'organisation des structures impliquées dans le traitement antituberculeux. A ces communications s'ajoutent les travaux en groupe qui ont permis à la trentaine de participants venus d'horizons et d'organes de presse divers de simuler des émissions pouvant permettre de sensibiliser les populations sur les différents aspects de cette maladie. Les travaux prennent fin ce jour. Christophe D. ASSOGBA

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