• «Religions et développement de la nation : rôle de la jeunesse chrétienne». C'est autour de ce thème que la jeunesse de l'Eglise protestante méthodiste Conférence va méditer pendant une semaine à l'occasion du camp annuel dont le lancement a eu lieu lundi dernier à Mededjonou dans la commune d'Adjara en présence du Rev Dr Moïse Sagbohan, de la marraine Mme Emilienne Fayomi et de nombreux autres invités. Plus de 200 jeunes venus de Savè, Djougou, Parakou, Malanville, Sakété, Kétou, Ifangni, Lokossa, Porto-Novo, Cotonou et Semè-Kpodji participent cette année à ce camp. Pendant une semaine, ses jeunes campeurs vont prier, rendre grâce au Seigneur, apprendre à fabriquer des produits, visite des unités de production et se récréer autour du thème : «Religions et développement de la nation : rôle de la jeunesse chrétienne». Dans son mot de bienvenu, le président du bureau exécutif national de l'union des jeunes méthodistes du Bénin a dit «Gloire à Dieu » qui a permis la tenue de ce camp. Selon, le Bénin est sur la marché du développement et les jeunes méthodistes doivent jouer leur partition dans le processus de développement en cours. «...Au cours de notre séjour à Mèdédjinou, nous réfléchirons sur notre rôle dans le processus de développement à la lumière des Saintes Ecritures. Nous apprendrons également à nous prendre en charge et ne pas attendre tout du pouvoir afin que le développement de notre pays soit une réalité», a-il- affirmé. Prenant la parole, la marraine de cette édition a indiqué que le thème de cette année évoque la responsabilité du chrétien dans la société. «Parlant de la religion, nous évoquons la problématique de la croyance. Et lorsque nous parlons de croyance, on ne peut occulter certaines vertus. La religion nous enseigne chers frères et sœurs, plusieurs vertus : la solidarité, l'entraide, le don de soi et bien d'autres. Ce sont des vertus cardinales nécessaires à développer pour contribuer au rayonnement de notre pays », a laisser entendre Mme Emilienne Fayomi. Selon elle, la jeunesse béninoise constitue plus de la moitié de la population et l'avenir repose sur elle. Elle a convié les campeurs à des échanges saines et fructueux au cours de la semaine. Le président de l'Eglise Protestante Méthodiste, le Rev Dr Moïse Sagbohan qui a honoré de sa présence la cérémonie de lancement n'a pas manqué de prodiguer de sages conseils aux campeurs.

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  • La Confédération des syndicats des travailleurs du Bénin organise une marche pacifique suivie d'un sit-in au ministère de l'enseignement supérieure et de la recherche scientifique le mercredi prochain. Cette marche vise à protester une fois contre les nouveaux programmes d'enseignement dans le primaire et le secondaire. Selon ce syndicat, les nouveaux programmes continuent de faire abêtir les élèves. En témoigne selon le syndicats de Gaston Azoua les examens de l'année scolaire 2007-2008.

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  • Les Ecureuils ont perdu 3-1 en match amical de préparation face aux Lions de l'Atlas, un sacré client pour un test en vue des éliminatoires qui restent à disputer pour le team national béninois. En effet, le 07 septembre prochain les Béninois jouent leur avenir dans la perspective de la Can Angola 2010. C'est d'ailleurs le pays hôte de cette messe continentale qui sera le client du Onze national dans deux semaines à Cotonou. Cette rencontre a permis a Dussuyer de revoir son groupe. Au delà du score flatteur en faveur des Marocains, c'est le Bénin qui tire plus profit de cette rencontre. En sortant « Le Mur », Chrysostome qui a écopé d'un carton rouge, l'arbitre n'a pas rendu service aux protégés de Roger Lemerre qui ont gagné la rencontre haut les mains. Ce sont les Béninois qui se sont bien comporté sur l'aire de jeu pendant les 45 dernières minutes. Les buts marocains après la sortie du défenseur central béninois n'ont pas été marqués sur des actions construites. D'aucuns ont même qualifié ces buts de fabriqués. Les Béninois ont fait preuve d'une maturité à nulle autre pareille. Les différents rideaux de laissaient entrevoir sur la pelouse de Rabat. Ce qui a beaucoup gêné les Marocains tout le temps. Autre satisfaction, c'est l'entrée fracassante de Michael Poté, le joueur de Clermont Foot en ligue 2 française. Le garçon a convaincu tous les observateurs du monde sportif. Le président de la fédération béninoise de football, Anjorin Moucharafou, dans une interview accordée à une radio de la place a signifié que le garçon de Clermont a « en 45mn de jeu satisfait le patron des Ecureuils ». Sur le côté droit, le joueur a fait preuve d'un dynamisme déroutant. Il est certain que face à l'Angola le jeune garçon va faire son entrée comme titulaire avec l'absence de Sèssègnon et la convalescence de Ogoubiyi. Par contre, après la sortie du défenseur central l'entrée en jeu de Noël Séka a été une catastrophe. Un défenseur qui est passif devant un attaquant ne mérite pas de faire partie du Onze national. Et c'est pourtant ce qu'a été le joueur de Fyn fc au Danemark après son entrée en jeu. Il n'a rein apporté au groupe. Il a même été à l'origine du troisième but des Lions de l'Atlas. Omotoyossi doit apprendre désormais à être plus altruiste. Malgré son splendide but, le joueur de Al Nasr en Arabie Saoudite a été trop gourmand. Le coach doit le forcer dorénavant à regarder à côté de lui pour que les autres puissent l'aider à sortir l'équipe de l'étau. Sinon les Ecureuils ont perdu. Mais la sortie de leur défenseur central leur a permis de montrer leur maturité avec des adversaires avec qui ils ont fait presque jeu égal. Toutefois, Adjamonsi, Bocco, Olou et Agnidé doivent commencer par conserver le ballon dans les pieds pour soulager les autres partenaires.

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  • Les braqueurs ont encore frappé vendredi dernier dans le village de Goungoun dans la commune de Malanville. Ils ont réussi à emporter plusieurs centaines de milliers de francs après avoir blessé deux conducteurs. Des passagers de véhicules venus de France, d'un taxi et de deux camions ont vécu la terreur des brigands de grand chemin pendant plus d'une heure tôt vendredi 22 Août dernier. A environ cinq kilomètres de la localité de Goungoun, village de la commune de Malanville, ils ont immobilisé les véhicules venus de France vers six heures du matin. Les occupants de ces véhicules ont été utilisés comme barrières pour contraindre tous autres véhicules à s'arrêter. A sept heures le matin, ALIA Michael et OUSSENI Nassirou, conducteurs de camions sont tombés dans l'embuscade. C'est à coups de feu qu'ils ont été accueillis par les six braqueurs aux visages masqués. En Haoussa puis Anglais, les bandits ont demandé à leurs victimes de remettre leur avoir en espèce. Très tôt, OUSSENI s'est exécuté et a vidé sa poche des 100000f qu'il tenait. La malchance de Michael était de n'avoir que 75f en poche. Il a été correctement battu par ses assaillants qui, après l'avoir blessé au bras, au dos et sur la nuque, l'ont contraint à indiqué que tout son argent était dans son sac de voyage. A lui, ils ont pris 500000f et 300000f à une commerçante dont il transportait les marchandises. Un conducteur de taxi s'est vu dépouillé de ses 80000f après être gravement blessé. Quant au butin emporté aux conducteurs des venus de France, on n'a pu l'évaluer. Ces malfrats ont opéré en plein jour, (entre 6h et 7h15 le matin) sans être absolument inquiétés. Cela pose la question de la manière dont la sécurité des populations est assurée. Entre Kandi et Malanvile, cela fait cent cinq kilomètres. Et sur une telle distance, les bandits sont sûrs de ne pas être appréhendés et ont terrorisé les usagers de la route pendant au moins une heure de temps. Les forces de sécurité doivent revoir le déploiement de leur personnel en ces temps où les actes d'insécurité se multiplient dans le département.

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  • Les activités du projet EMPOWER ont été lancés ce vendredi à Kandi pour le compte du département de l'Alibori. Le lancement du projet a réuni une multitude de femmes du département décidées à en finir les pratiques qui entravent l'épanouissement du genre féminin. C'est par une marche dans la ville de Kandi que les femmes ont accueilli les activités du projet dans l'Alibori. Parties de la maison des jeunes de la ville, ces femmes ont été reçues à la mairie par le premier adjoint au maire. Les messages inscrits sur les pancartes dénoncent les pratiques qui ne favorisent pas le bien-être des couches les plus vulnérables que sont les femmes et les enfants. Selon madame Zalia Bio SANNA SINADO, directrice exécutive de l'ONG EQUI FILLE qui pilotent le projet dans le Borgou et l'Alibori, les violences faites aux femmes retardent leur épanouissement et jouent négativement sur le développement de la nation. Ces pratiques sont entre autres, les obstacles à la scolarisation des filles, le fort taux d'analphabétisme des femmes et la sous représentation des femmes dans les sphères de décision du pays. Financé par le peuple américain à travers Care International Bénin, le projet EMPOWER vise à corriger ces pratiques désignées sous l'appellation Violences Basées sur le Genre (VBG). Le lancement du projet a été suivi d'un atelier stratégique départemental pour élaborer les stratégies de plaidoyer à mettre en oeuvre pour réduire ces violences.

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