• Les Forces Cauris pour un Bénin Emergent (Fcbe) ne veulent pas être surpris par les manœuvres entreprises depuis plusieurs semaines pour destituer leur représentant au perchoir du parlement. En effet, face à la détermination affichée par les députés du G13 et du G4 de mettre fin au mandat de Mathurin Nago à la présidence de l'Assemblée Nationale, le camp du Dr Boni Yayi met les bouchées doubles pour mettre fin à cette velléité. Ainsi, selon des sources concordantes, le Dr Boni Yayi aurait donné des instructions fermes avant son périple asiatique à l'état major des Fcbe pour que le contrôle interne soit renforcé autour de chacun des 36 députés Fcbe en vue de détecter les députés dont la position en faveur de la mouvance souffre de suspicion. Pour le chef des Fcbe, les députés Fcbe doivent Fcbe faire preuve d'une fidélité sans faille à leur famille politique afin d'empêcher la concrétisation du projet des adversaires du régime. Dès lors, aucun moyen n'est de trop pour imposer l'ordre et la discipline parmi les députés acquis à la cause du Dr Boni Yayi. A en croire les mêmes sources, les députés les plus suspectés font l'objet d'écoute téléphonique voire d'une surveillance discrète de la part des ténors de la coordination Fcbe et des membres des services de renseignements. A travers la mise en place de cette stratégie, les Fcbe espèrent résister pendant longtemps au processus de destitution enclenché par les quarante sept (47)autres députés. Aussi, si cette stratégie préserve l'esprit de cohésion actuel des trente six (36) députés Fcbe autour de Mathurin Nago, le processus déclenché par les dissidents avec le récent rejet du rapport d'activités du président de l'assemblée n'aura t-il eu que le mérite d'exiger à ce dernier une gestion moins partisane de l'institution parlementaire qui fait dire à certains que l'hémicycle est devenu une caisse de résonance du pouvoir en place voire un ministère du gouvernement du Dr Boni Yayi.

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  • Fin 2008, le Bénin atteindra un taux de croissance économique d'environ 7%. C'est ce qu'a laissé entendre le ministre des finances et de l'Economie à une agence de presse étrangère. Selon Soulé Mana Lawani « les différentes mesures tendant à un assainissement des finances publiques nous ont permis d'arriver à 5,5% de croissance à la date du 30 juin et nous serons à 7% à la fin de l'année. L'an prochain nous irons encore plus loin, grâce à notre politique de maîtrise de nos dépenses ». « L'économie béninoise connaît depuis ces trois dernières années une performance caractérisée par une augmentation des recettes. Au titre de l'année 2007, la douane a mobilisé plus de 252 milliards de FCFA (384,14 millions d'euros) pour une prévision de 240 milliards de FCFA (365,85 millions d'euros) et cela malgré les exonérations accordées par le gouvernement sur les produits de grande consommation, conformément à sa politique de lutte contre l'inflation », a-t-il ajouté. Cette embellie améliore les chiffres de l'année dernière. En 2007 le Bénin a fait une croissance de 5,3%. C'est une performance remarquable qui tranche avec la morosité sociale actuelle marquée par les grèves répétées au sein de l'administration publique. Le retour de la croissance économique est principalement dû à la lutte contre la corruption et une meilleure gestion des finances publiques. De 6,2% en 2001, le taux de croissance a baissé régulièrement depuis lors pour se situer à 3,4% en 2004 puis à 2,9 en 2005. Cependant, selon une récente déclaration du ministre du développement et du plan Pascal Irénée Koupaki, il faut une croissance soutenue d'environ 10% pour que le Bénin devienne véritablement un pays émergent.

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  • La 6ème session extraordinaire de l'Assemblée Nationale en cours s'est illustré par une évaluation massive et systématique du règlement intérieur de l'institution par le Président de l'Assemblée Nationale pour empêcher notamment l'examen de la proposition de résolution déposée le 07 Août 2008 et relative à la constitution d'une commission d'enquête pour vérifier ses activités et sa gestion. Les députés des formations politiques organisées au sein des groupes G13, G4 et Force-clé réaffirment leur attachement au respect des principes démocratiques et à la légalité pour une bonne marche et bon fonctionnement de notre parlement. Ils avisent que les actions de certains médias mis à contribution pour manipuler, instrumentaliser l'opinion publique, diaboliser le parlement et certains députés aux fins de justifier le putsch tendant à empêcher la mise en place de la commission d'enquête par une décision d'irrecevabilité forcée n'y changeront rien. En conséquence, ils demeurent mobilisés et déterminés pour faire échec à toute entorse au règlement intérieur. Ils prenant le peuple à témoin pour aviser le Président de l'Assemblée nationale qu'il endossera l'entière responsabilité de toute tentative de passage en force en violation du règlement intérieur et de toute déconvenue qui pourrait en découler. Fait à Porto-Novo, le 20 Août 2008 Pour les Députés G13, G4 et Force clé, Epiphane K. QUENUM

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  • Malgré un taux de renouvellement des députés globalement évalué à 71,09%, la 5ème législature de l'Assemblée Nationale ne siège qu'avec neuf (09) femmes sur quatre vingt trois (83) parlementaires. Ce qui dégage un taux de représentativité des femmes au Parlement de seulement 10,84 % pour la législature du « changement » dans un pays où la population est à tendance féminine à plus de la moitié. Et pour en arriver à ce taux de représentativité des femmes au Parlement relativement amélioré par rapport à la législature précédente, il a fallu l'implication des associations et organisations non gouvernementales. Ces dernières à travers diverses campagnes d'information, d'éducation, de sensibilisation des leaders politiques et bien d'autres plaidoyers ont fait le lobbying comme elles le peuvent en faveur de la promotion de la femme dans la sphère de prise de décisions. L'apport du Programme de Gouvernance et Droits de la Personne de la DANIDA n'a pas été négligeable pour impulser de quelques points la représentativité des femmes au sein de la 5ème législature. Il n'est pas ici question d'énumérer nombre d'activités appuyer par la DANIDA dans le but de contribuer à relever la présence féminine au sein de la législature du changement. Ce n'est à la suite des diverses actions conjuguées des associations et organisations non gouvernementales partenaires de la DANIDA et de bien d'autres institutions internationales oeuvrant pour la cause féminine au Bénin qu'on a pu noter une légère amélioration du positionnement des femmes sur les listes de candidatures des partis et /ou alliances de partis politiques au cours des législatives de Mars 2007. Les résultats de ces législatives se résument pour en matière de représentation féminine comme suit : - Quatre (04) femmes élues députés pour compte des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) sur trente cinq (35) soit 11,42%. Il s'agit de Célestine Adjanohoun, Amissétou Affo Djobo, Sofiatou Shannou et Hélène Aholou Kèkè (siégeant en qualité de suppléante de François Nougbessi promu ministre) ; - Trois (03) femmes élues députés sur la liste de l'Alliance pour une Dynamique Démocratique (ADD) sur vingt (20) soit 15%. Il s'agit de Rosine Vieyra Soglo, Justine Kakpo Chodaton et Marie-Ange Leroux (siégeant en remplacement de Léhady Soglo dont elle est la supplémente) ; - Deux (02) femmes élues députés sur la liste du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) sur dix (10) soit 20%. Les deux concernées ont noms Amoudath Ahlonsou et Ibatou Sanny Glèlè. Parmi ces femmes parlementaires de la 5ème législature, on distingue six nouvelles figures. Ces nouvelles figures qui font leur première expérience parlementaire sont Hélène Aholou Kèkè, Celestine Adjanohoun, Sofiath Shannou, Amissétou Affo Djobo, Marie-Ange Leroux et Ibatou Sanny Glèlè. Les trois autres femmes députés de la 5ème législature capitalisent chacune une somme d'expérience parlementaire à l'Assemblée Nationale. Par ordre de mérite et d'expérience, on classe Rosine Vieyra Soglo (04 législatures), Justine Kakpo Chodaton (04 législatures) et Amoudatou Ahlonsou (03 législatures). Il faut préciser que la législature du changement a innové du point de vue du positionnement des femmes dans les instances dirigeantes. Contrairement à la législature précédente où aucune femme ne figurait ni dans le bureau du Parlement ni à la tête d'une commission technique permanente de l'Assemblée Nationale, cette fois-ci, on compte une femme dans le bureau du Parlement. Il s'agit de Amissétou Affo Djobo élue Deuxième Secrétaire Parlementaire. En outre, c'est une femme qui préside présentement la commission des lois, de l'administration et des droits de l'homme. Son nom : Hélène Aholou Kèkè. Ces progrès réalisés montrent que la promotion des femmes dans les instances de prise de décision devient de plus en plus une réalité quand bien même beaucoup reste encore à faire en vue de l'émancipation des femmes au Bénin. C'est le fruit des multiples efforts entrepris méthodiquement et stratégiquement afin de rendre effectif l'approche genre au sein des instances de prise de décisions. En effet, durant la quatrième législature, six (06) femmes députés sur quatre vingt trois (83) ont siégé soit un taux de représentativité de 7, 22 %. Au nombre de celles-ci, on nomme Rosine Vieyra Soglo, Justine Kakpo Chodaton, Amoudatou Ahlonsou, Lamatou Alaza, Madeleine Atchadé et Ramatou Babamoussa (suppléante de Feu Jérôme Sacca-Kina). Parmi ces femmes parlementaires de la quatrième législature, elles étaient deux à présider des groupes parlementaires : Rosine Vieyra Soglo a présidé le groupe parlementaire dénommé « Renaissance du Bénin » et Lamatou Alaza a dirigé le groupe parlementaire appelé « Démocratie, Progrès ».

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  • Séries Taux d'Admissibilité A1 49 % A2 44,29 % B 38,82 % C 45,16 % D 41,65 % E 16,18 % F1 27,66 % F2 37,48 % F3 58,41 % F4 31,38 % G1 33,48 % G2 15,11 % G3 24,82 % Taux national d'Admissibilité 37,28 % Nombre de candidats ayant composé : 57.645 Candidats admis : 21.509

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