• Mise en œuvre de la déconcentration au Bénin

    vers la vulgarisation du rapport d'audit de cohérence du dispositif d'assistance aux communes
    Il s'est ouvert hier à la Maison d'accueil Sainte Anouarite d'Abomey-Calavi l'atelier départemental de vulgarisation du rapport d'audit de cohérence du dispositif d'assistance conseil aux communes. Après les autres départements du pays, c'est au tour de l'Atlantique et du Littoral d'abriter cet atelier qui s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la déconcentration.

    Kokouvi EKLOU

    Après l'atelier de réflexion sur la problématique de la déconcentration tenu en Janvier dernier au Palais des congrès de Cotonou, où l'accent a été mis sur la nécessité de renforcer le volet déconcentration de la réforme de l'administration territoriale pour mieux accompagner la décentralisation, des ateliers ont été initiés pour vulgariser au niveau départemental le rapport d'audit de cohérence du dispositif d'assistance conseil aux communes. A l'ouverture de cet atelier organisé par la Direction générale de l'administration territoriale avec l'appui de l'Ambassade des Pays-Bas, Mme Véronique Brun Hatchémé, préfet des départements de l'Atlantique et du Littoral s'est réjouie de la mise en chantier par le gouvernement de ce volet de la réforme de l'administration territoriale qui a été quelque peu laissé pour compte après les élections communales et municipales de Décembre 2002 et Janvier 2003. Ceci témoigne, a-t-elle dit, de la volonté politique de faire de la décentralisation et de la déconcentration, le cadre par excellence du développement du pays. Le niveau départemental étant l'élément clé du dispositif d'assistance conseil aux communes, il serait souhaitable, a-t-elle précisé, que les dispositions soient prises pour déléguer effectivement les crédits de fonctionnement et d'investissement aux structures déconcentrées de l'Etat pour leur permettre d'accomplir efficacement leur mission d'assistance conseil aux communes. Elle a invité les participants à suivre attentivement le rapport d'audit de cohérence qui leur sera présenté et à faire des suggestions et recommandations en vue de son amélioration. Soulignant le fait que l'Etat même n'est pas encore parvenu à clarifier les rôles entre l'administration centrale et l'administration déconcentrée, et que « bon nombre de tâches opérationnelles qui devraient être exécutées par les directions et services départementaux continuent d'être assurées par les structures de l'administration centrale beaucoup plus attendues sur les fonctions de définition des politiques et stratégies d'encadrement et de suivi », M. Zourkaneyini Toungouh, directeur de cabinet du Ministère de la sécurité publique et des collectivités locales a évoqué l'intérêt de l'atelier. Ces insuffisances constituent, a-t-il indiqué, un problème non négligeable dans la mise en œuvre de la déconcentration, corollaire de la décentralisation. Pendant deux jours, les participants vont mener des réflexions quant à l'appropriation de la vision et de la stratégie nationale de la déconcentration au Bénin en cours d'élaboration.

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  • Remaniement ministériel spécial

    Colette Houéto limogée pour «incompatibilité d'humeur»

    Le chef de l'Etat, le Dr Thomas Boni Yayi a limogé son ministre des Enseignements primaire et secondaire Mme Colette Houéto hier. Le communiqué de la présidence de la République parvenu à notre rédaction précise que la décision du chef de l'Exécutif béninois est motivée par la préservation de la cohésion de l'équipe gouvernementale et le respect de l'autorité de l'Etat. Mais on apprend Houéto a été relevée de sources dignes de foi, que c'est pour «incompatibilité d'humeur» que Colette de ses fonctions.

    Christophe D. ASSOGBA

    Le limogeage du ministre des enseignements primaire et secondaire a surpris beaucoup de Béninois hier dont même des membres du gouvernement du Dr Thomas Bon Yayi. Un des ministres de Yayi Boni qui était à la fête de l'igname dans la journée d'hier à Savalou a appris comme beaucoup de Béninois le limogeage de son collègue dans les médias. Là n'est pas le problème. Que s'est-il passé pour que le chef de l'Etat, le Dr Thomas Boni Yayi décide à la surprise générale de limoger son ministre des Enseignements primaire et secondaire ? Beaucoup de Béninois s'interrogent encore. La raison avancée par le communiqué de la présidence de la République est que l'autorité de l'Etat a été bravée et la cohésion de l'équipe gouvernementale menacée. On se rappelle que le gouvernement s'était doté d'une charte de bonne conduite et que tout membre du gouvernement qui enfreint les règles fixées dans ce code est passible de punitions diverses. Le ministre Colette Houéto a-t-elle passé outre les mesures contenues dans la charte commune du premier gouvernement du changement ? Il semble qu'il n'en a pas été ainsi. Le ministre Colette Houéto aurait été limogée pour d'autres situations. Selon des sources bien informées, Colette Houéto a été relevée de ses fonctions pour diverses raisons. Des sources concordantes estiment que les nominations effectuées ces dernières semaines par l'ex-ministre n'ont pas respecté l'orthodoxie du changement. Les mêmes sources précisent que le chef de l'Etat aurait rappelé son ministre à l'ordre par personne interposée par rapport à aux récentes nominations qu'elle a effectuées aussi bien dans son cabinet que dans les directions sous tutelle. Le ministre aurait raconté à qui voulait l'entendre qu'elle a bravé le chef. A la passation de service du Directeur de cabinet entrant, celui-ci aurait tenu des propos similaires qui sont tombés dans les oreilles du chef de l'Etat qui a aussitôt interpellé son ministre. Cette dernière aurait confirmé les propos de son collaborateur. C'est la première raison. Est-ce la goûte d'eau qui a fait déborder le vase ? Assurément non ! Le second mobile est que le ministre Colette Houéto, en sa qualité de doyenne d'âge du gouvernement avec 67 ans (le chef de l'Etat a 54 ans) aurait refusé d'exécuter certaines missions à elle confiée par le président de la République, estimant qu'à son âge, elle ne peut pas se faire commander n'importe comment. D'autres sources précisent que c'est pour «incompatibilité d'humeur» que le N° 1 béninois a décidé sans même consulter presque personne de se séparer de son ministre des Enseignements primaire et secondaire. Cette dernière raison semble la plus vraie d'autant plus que c'est elle qui a été présentée aux membres du bureau de l'Assemblée nationale et sur laquelle le président du Parlement, Antoine Kolawolé Idji et ses collègues membres du bureau se sont tablés pour donner leur avis favorable. Le bureau de l'Assemblée nationale qui s'est réuni hier au domicile du président Antoine Kolawolé Idji à Cotonou a donc motivé la décision du premier magistrat de la République sur la base «d'incompatibilité d'humeur» et non sur une quelconque menace sur la cohésion de l'équipe gouvernementale ni sur un non respect de l'autorité de l'Etat. Au demeurant, il faut signaler que le ministre Colette Houéto aura passé 124 jours au gouvernement non sans avoir engagé des actions et réformes que va poursuivre certainement sa remplaçante, Mme Evélyne Sossouhounto Epse Kaného, Inspectrice de l'Enseignement secondaire, précédemment en service à la direction de l'Inspection pédagogique.

    Article publié dans l'Evénement Précis


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  • Remaniement ministériel spécial

    Colette Houéto limogée pour «incompatibilité d'humeur»

    Le chef de l'Etat, le Dr Thomas Boni Yayi a limogé son ministre des Enseignements primaire et secondaire Mme Colette Houéto hier. Le communiqué de la présidence de la République parvenu à notre rédaction précise que la décision du chef de l'Exécutif béninois est motivée par la préservation de la cohésion de l'équipe gouvernementale et le respect de l'autorité de l'Etat. Mais on apprend Houéto a été relevée de sources dignes de foi, que c'est pour «incompatibilité d'humeur» que Colette de ses fonctions.

    Christophe D. ASSOGBA

    Le limogeage du ministre des enseignements primaire et secondaire a surpris beaucoup de Béninois hier dont même des membres du gouvernement du Dr Thomas Bon Yayi. Un des ministres de Yayi Boni qui était à la fête de l'igname dans la journée d'hier à Savalou a appris comme beaucoup de Béninois le limogeage de son collègue dans les médias. Là n'est pas le problème. Que s'est-il passé pour que le chef de l'Etat, le Dr Thomas Boni Yayi décide à la surprise générale de limoger son ministre des Enseignements primaire et secondaire ? Beaucoup de Béninois s'interrogent encore. La raison avancée par le communiqué de la présidence de la République est que l'autorité de l'Etat a été bravée et la cohésion de l'équipe gouvernementale menacée. On se rappelle que le gouvernement s'était doté d'une charte de bonne conduite et que tout membre du gouvernement qui enfreint les règles fixées dans ce code est passible de punitions diverses. Le ministre Colette Houéto a-t-elle passé outre les mesures contenues dans la charte commune du premier gouvernement du changement ? Il semble qu'il n'en a pas été ainsi. Le ministre Colette Houéto aurait été limogée pour d'autres situations. Selon des sources bien informées, Colette Houéto a été relevée de ses fonctions pour diverses raisons. Des sources concordantes estiment que les nominations effectuées ces dernières semaines par l'ex-ministre n'ont pas respecté l'orthodoxie du changement. Les mêmes sources précisent que le chef de l'Etat aurait rappelé son ministre à l'ordre par personne interposée par rapport à aux récentes nominations qu'elle a effectuées aussi bien dans son cabinet que dans les directions sous tutelle. Le ministre aurait raconté à qui voulait l'entendre qu'elle a bravé le chef. A la passation de service du Directeur de cabinet entrant, celui-ci aurait tenu des propos similaires qui sont tombés dans les oreilles du chef de l'Etat qui a aussitôt interpellé son ministre. Cette dernière aurait confirmé les propos de son collaborateur. C'est la première raison. Est-ce la goûte d'eau qui a fait déborder le vase ? Assurément non ! Le second mobile est que le ministre Colette Houéto, en sa qualité de doyenne d'âge du gouvernement avec 67 ans (le chef de l'Etat a 54 ans) aurait refusé d'exécuter certaines missions à elle confiée par le président de la République, estimant qu'à son âge, elle ne peut pas se faire commander n'importe comment. D'autres sources précisent que c'est pour «incompatibilité d'humeur» que le N° 1 béninois a décidé sans même consulter presque personne de se séparer de son ministre des Enseignements primaire et secondaire. Cette dernière raison semble la plus vraie d'autant plus que c'est elle qui a été présentée aux membres du bureau de l'Assemblée nationale et sur laquelle le président du Parlement, Antoine Kolawolé Idji et ses collègues membres du bureau se sont tablés pour donner leur avis favorable. Le bureau de l'Assemblée nationale qui s'est réuni hier au domicile du président Antoine Kolawolé Idji à Cotonou a donc motivé la décision du premier magistrat de la République sur la base «d'incompatibilité d'humeur» et non sur une quelconque menace sur la cohésion de l'équipe gouvernementale ni sur un non respect de l'autorité de l'Etat. Au demeurant, il faut signaler que le ministre Colette Houéto aura passé 124 jours au gouvernement non sans avoir engagé des actions et réformes que va poursuivre certainement sa remplaçante, Mme Evélyne Sossouhounto Epse Kaného, Inspectrice de l'Enseignement secondaire, précédemment en service à la direction de l'Inspection pédagogique.

    Article publié dans l'Evénement Précis


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  • Remaniement ministériel spécial

    Colette Houéto limogée pour «incompatibilité d'humeur»

    Le chef de l'Etat, le Dr Thomas Boni Yayi a limogé son ministre des Enseignements primaire et secondaire Mme Colette Houéto hier. Le communiqué de la présidence de la République parvenu à notre rédaction précise que la décision du chef de l'Exécutif béninois est motivée par la préservation de la cohésion de l'équipe gouvernementale et le respect de l'autorité de l'Etat. Mais on apprend Houéto a été relevée de sources dignes de foi, que c'est pour «incompatibilité d'humeur» que Colette de ses fonctions.

    Christophe D. ASSOGBA

    Le limogeage du ministre des enseignements primaire et secondaire a surpris beaucoup de Béninois hier dont même des membres du gouvernement du Dr Thomas Bon Yayi. Un des ministres de Yayi Boni qui était à la fête de l'igname dans la journée d'hier à Savalou a appris comme beaucoup de Béninois le limogeage de son collègue dans les médias. Là n'est pas le problème. Que s'est-il passé pour que le chef de l'Etat, le Dr Thomas Boni Yayi décide à la surprise générale de limoger son ministre des Enseignements primaire et secondaire ? Beaucoup de Béninois s'interrogent encore. La raison avancée par le communiqué de la présidence de la République est que l'autorité de l'Etat a été bravée et la cohésion de l'équipe gouvernementale menacée. On se rappelle que le gouvernement s'était doté d'une charte de bonne conduite et que tout membre du gouvernement qui enfreint les règles fixées dans ce code est passible de punitions diverses. Le ministre Colette Houéto a-t-elle passé outre les mesures contenues dans la charte commune du premier gouvernement du changement ? Il semble qu'il n'en a pas été ainsi. Le ministre Colette Houéto aurait été limogée pour d'autres situations. Selon des sources bien informées, Colette Houéto a été relevée de ses fonctions pour diverses raisons. Des sources concordantes estiment que les nominations effectuées ces dernières semaines par l'ex-ministre n'ont pas respecté l'orthodoxie du changement. Les mêmes sources précisent que le chef de l'Etat aurait rappelé son ministre à l'ordre par personne interposée par rapport à aux récentes nominations qu'elle a effectuées aussi bien dans son cabinet que dans les directions sous tutelle. Le ministre aurait raconté à qui voulait l'entendre qu'elle a bravé le chef. A la passation de service du Directeur de cabinet entrant, celui-ci aurait tenu des propos similaires qui sont tombés dans les oreilles du chef de l'Etat qui a aussitôt interpellé son ministre. Cette dernière aurait confirmé les propos de son collaborateur. C'est la première raison. Est-ce la goûte d'eau qui a fait déborder le vase ? Assurément non ! Le second mobile est que le ministre Colette Houéto, en sa qualité de doyenne d'âge du gouvernement avec 67 ans (le chef de l'Etat a 54 ans) aurait refusé d'exécuter certaines missions à elle confiée par le président de la République, estimant qu'à son âge, elle ne peut pas se faire commander n'importe comment. D'autres sources précisent que c'est pour «incompatibilité d'humeur» que le N° 1 béninois a décidé sans même consulter presque personne de se séparer de son ministre des Enseignements primaire et secondaire. Cette dernière raison semble la plus vraie d'autant plus que c'est elle qui a été présentée aux membres du bureau de l'Assemblée nationale et sur laquelle le président du Parlement, Antoine Kolawolé Idji et ses collègues membres du bureau se sont tablés pour donner leur avis favorable. Le bureau de l'Assemblée nationale qui s'est réuni hier au domicile du président Antoine Kolawolé Idji à Cotonou a donc motivé la décision du premier magistrat de la République sur la base «d'incompatibilité d'humeur» et non sur une quelconque menace sur la cohésion de l'équipe gouvernementale ni sur un non respect de l'autorité de l'Etat. Au demeurant, il faut signaler que le ministre Colette Houéto aura passé 124 jours au gouvernement non sans avoir engagé des actions et réformes que va poursuivre certainement sa remplaçante, Mme Evélyne Sossouhounto Epse Kaného, Inspectrice de l'Enseignement secondaire, précédemment en service à la direction de l'Inspection pédagogique.

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  • 46 anniversaires de l'indépendance du Gabon

    Yayi Boni honore Omar Bongo Ondimba

    Le chef de l'Etat, le Dr Yayi Boni a pris part aux festivités marquant le 46 anniversaires de l'accession du Gabon à la souveraineté internationale. C'était le jeudi dernier sur invitation de son homologue gabonais Omar Bongo Ondimba.

    Christophe D. ASSOGBA
    Invité par son homologue gabonais, le premier magistrat de la République,, le Dr Yayi Boni a assisté aux côtés de sept autres chefs d'Etat africains jeudi dernier à Libreville au grand défilé commémorant l'accession du Gabon à la souveraineté internationale. Le président béninois, Thomas Yayi Boni est arrivé mercredi à 18h 45 local à Libreville. Il a été accueilli à sa descente d'avion par son homologue gabonais Omar Bongo Ondimba.
    Le jour des festivités, le président Yayi Boni et ses homologues Amadou Toumani Touré (Mali), Idriss Deby Itno (Tchad), François Bozizé (Centrafrique), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Fradique de Menezes (Sao Tomé et Principe), Faure Gnassingbé (Togo), Denis Sassou Nguesso (Congo) avaient pris place aux côtés de leur hôte Omar Bongo Ondimba à la tribune officielle.
    A côté des huit chefs d'Etats africains, on notait la présence du président du Conseil économique et social de Côte d'Ivoire Laurent Dona Fologo et du ministre Camerounais des Relations extérieures Laurent Esso représentant respectivement les présidents Laurent Gbagbo et Paul Biya. Le président Yayi Boni et ses pairs ont savouré pendant 3 heures d'horloge un impressionnant et imposant défilé militaire et civil sur le Boulevard du front de mer de Libreville. Le président Omar Bongo Ondimba a exhibé à ses hôtes de marque sa puissance militaire revigorée par la récente acquisition de trois nouveaux avions de chasse Mirage-F1AZ. Deux des trois mirages ont ouvert le défilé par des démonstrations dignes d'une véritable parade. Les pilotes, abord, de nationalité sud-africaine se sont livrés à des acrobaties, des pirouettes et autres beaux gestes. A chaque passage, les neuf chefs d'Etat présents sur la tribune (y compris Yayi Boni), admirateurs, n'ont pas hésité d'applaudir au même moment que la foule. Omar Bongo Ondimba a également présenté à ses homologues des engins lourds achetés en France, en Chine, au Brésil, en Espagne et en Autriche. Il s'agit des blindés équipés de canons de gros et petits calibres ainsi que des camions multi rockets. Le passage de ces engins a été également salué par le président Yayi Boni qui a pu mesurer le génie militaire d'un pays qui n'a jamais connu la guerre depuis son accession à l'indépendance tout comme le Bénin. Ancienne colonie française, le Gabon, Etat pétrolier du Golfe de Guinnée, a obtenu son indépendance le 17 août 1960. C'est Léon Mba, père de la nation gabonaise qui a solennellement proclamé l'indépendance de la République gabonaise en présence d'André Malraux représentant la France.

    Article publié dans La Gazette du Palais





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