• Editorial du 20 octobre 2006 paru dans l'événement précis

    La bêtise électorale syndicale

    Le monde syndicale béninois est en ébullition. Le 26 octobre prochain, les travailleurs du secteur public et même du secteur privé- agents permanent de l'Etat ou contractuels de tous ordre- se rendront aux urnes pour élire la centrale syndicale la plus représentative du pays. Entre la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb), la Centrale des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin), l'Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (Unstb), la Centrale des syndicats des travailleurs du Bénin (Cstb), la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin ( Cosi), la Centrale des syndicats unis du Bénin (Csub) et la Centrale des syndicats de secteurs privé et informel du Bénin (Cspib), les travailleurs vont choisir leu leur porte voix auprès des autorités politico administratives du pays et au niveau des instances internationales du monde ouvrier et du travail. La campagne pour cette consultation électorale syndicales bat son plein depuis quelques jours. Tant bien que mal, les syndicats se préparent. Dans les états-majors des différentes centrales syndicales, c'est la veillée d'arme. On mobilise la base afin de gagner cette bataille qui s'annonce dure. De jour comme de nuit, des réunions se tiennent à la Bourse du travail, siège de campagne des sept centrales syndicales qui vont s'affronter pour montrer leur degré de syndicalisation des travailleurs. Il suffit de faire un tour dans la maison des travailleurs pour se rendre compte que la machine se huile pour atteindre le bon port. On sent que quelque chose de sérieux se prépare mais dans un désordre. En effet, à l'entrée de la maison des travailleurs du Bénin, tout visiteur est accueilli par différentes sortes d'affiches. Les unes sont aux effigies des premiers responsables des syndicats en lice tandis que d'autres sont frappées des logos des parties en compétition. Vous pouvez observer les dernières photos prises par tel ou tel secrétaire général. Les murs de la Bourse du travail ont été transformés en panneaux d'affiches au grand dam de la beauté de ce joyau construit à coût de milliards de FCFA. Pendant que les locataires ont interdit aux visiteurs de «toucher au mur», ils se permettent ; eux-mêmes, le luxe de le salir en y collant des affiches fut-on en campagne pour des élections professionnelles. Le drame est que au bout de quelques heures ou de quelques jours et au gré des intempéries, les affiches se décollent et laissent des traces sur le mur ; emportent une partie de la couche de peinture. En clair, elles sont en train de dégrader les murs de la Bourse du travail. A l'allure où les choses se passent, après les élections professionnelles, le bâtiment perdra une partie de sa beauté initiale à cause simplement du comportement de ses locataires. A-t-on besoin de collés nécessairement ces affiches sur tout le bâtiment pour faire réellement passer le message de vote aux travailleurs ? Une centrale véritablement enracinée a-t-elle besoin de tout cela pour mériter la confiance des travailleurs au cours d'une élection professionnelle ? Assurément non ! C'est déplorable. Trop, c'est trop ! Les élections (législatives, présidentielles) dans ce pays ont toujours contribué à la destruction des murs des maisons, des bâtiments administratifs , des immeubles et autres. Les mêmes syndicalistes qui pour des raisons d'intérêts électoralistes font actuellement salir les murs de leur maison en y apposant des affiches seront les premiers lever demain pour demander au gouvernement, au nom des travailleurs, la réfection de leur lieu de travail. Ils auraient oublié qu'ils ont une part de responsabilité dans cette destruction. Et quand le gouvernement va fait le sourd face à leur revendication, ils n'hésiteront pas à utiliser leur seul arme, la grève pour se faire entendre. Nous avons en chœur avec le Dr Boni Yayi qu'il faut que ça change dans le pays. Nous devons donc respecter le bien public. C'est ce que je crois.

    Christophe D. ASSOGBA

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  • Elections législatives de mars 2007

    Le parti Fnc Alafia annonce un raz de marée à Parakou

    Nul doute que les élections législatives de 2007 aboutiront à une recomposition de la classe politique. Le parti national des Forces Nouvelles pour le Changement veut frapper un grand coup politique lors de ces échéances et déjà la ville de Parakou semble se rallier à leur cause.
    Christophe ASSOGBA

    Décidément, les échéances électorales de mars 2007 seront le rendez-vous de tous les suspens. Pendant que "l'opposition" parfois déguisée aux couleurs du changement multiplie les contacts pour un sursaut d'orgueil à l'Assemblée Nationale, la kyrielle de mouvements et partis politiques "cauris" s'activent à offrir au président Boni Boni Yayi une majorité confortable. Selon M. Gildas Oloushègun Aïzannon, porte flambeau de la philosophie du changement pour avoir conduit la campagne du Dr Yayi Boni à Parakou avec l'actuel maire Samou Séïdou Adambi, "tous les futurs députés de la 8ème circonscription électoral seront des leaders de jeunes ayant réellement œuvré pour l'élection du Président Yayi Boni".C'est le message que les Forces Nouvelles pour le Changement s'appliquent à faire passer avec beaucoup de succès dans tous les arrondissements de la commune de Parakou. Aujourd'hui au centre de toutes les attentions, les jeunes des Fnc-Alafia après avoir porté le Président Yayi Boni au pouvoir n'entendent plus jouer les faiseurs de rois lors des prochaines joutes électorales. Et ce ne sont pas des atouts sérieux qui leur manquent. Depuis cinq mois environs, le bureau politique de ce jeune parti s'active à finaliser la liste de ses représentants dans la discrétion pour éviter une surprise désagréable en cas d'échec d'une liste commune autour du président Yayi Boni. En tous cas, ce qui semble certain c'est que les législatives de 2007 ne se joueront pas sans la partition des Fnc-Alafia.


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  • Législatives de mars 2007

    L'Ong Ajip Bénin désigne les personna non grata

    Les responsables de l'Association Jeunesse Initiatives Positives ont animé une conférence de presse sur le thème "quel parlement pour le Bénin à l'ère du changement ? ". C'était vendredi dernier à la salle d'alphabétisation de Parakou.
    Christophe D. ASSOGBA

    D'entrée de jeu, le conférencier principal, M. Gildas Oloushègun Aïzannon a rappelé les rôles constitutionnellement dévolus au député. Il a ensuite fait un bilan critique des activités de la quatrième législature dirigée par le Président Antoine Kolawolé Idji. Selon lui, « il est clair que la quatrième législature ne manque pas de mérite ; mais nos députés doivent humblement reconnaître que certaines de leurs décisions ne reflétaient pas les attentes populaires. C'est d'ailleurs ce qui peut logiquement expliquer ce dénigrement parfois exagéré de quelques animateurs de la société civile ». Au sujet du visage que devrait présenter le prochain parlement, les conférenciers de Ajip Bénin Ong ont souhaité que l'Assemblée nationale ne soit pas une caisse de résonance. Les députés doivent accentuer le contrôle de l'action gouvernementale tout en donnant à l'Exécutif les moyens de bien exécuter son programme. M. Gildas Oloushègun Aïzannon a également suggéré que le règlement intérieur de l'Assemblée nationale prévoit des sanctions pour les députés absentéistes. D'après ses explications, "le peuple ne doit pas encourager l'impunité en permettant aux fossoyeurs de l'économie nationale ou aux criminels de trouver un refuge confortable à l'Assemblée nationale. C'est pourquoi les résultats des audits doivent être publiés pour fixer et orienter les populations. Je pense également dira-t-il pour conclure que certains hauts fonctionnaires surtout les ministres qui n'ont pas été nommés sur la base des considérations politiques devraient se limiter à leur rôle de technicien du développement. Ils peuvent aider le Président Yayi Boni à avoir une majorité confortable à l'assemblée sans être eux-mêmes candidats. Mais, toujours est-il que nous sommes dans un pays de droit".



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  • Législatives de mars 2007


    Législatives 2007
    es jeunes de Parakou unis derrière Gildas O. Aïzannou

    Ce n'est plus un secret de polichinelle, les Béninois veulent renouveler à plus de 75% l'effectif de leurs représentants à l'Assemblée nationale. Nul doute que la recomposition amorcée de la classe politique favorisera l'entrée sur la scène politique de jeunes leaders. Et parmi ces jeunes qui ont de réelles chances, Mr Gildas Oloushègun Aïzannon porte parole des Forces Nouvelles pour le Changement semble avoir la faveur des pronostics à Parakou.
    Christophe D. ASSOGBA
    Figure de proue de la campagne du Dr Boni Yayi à Parakou au Nord, ce jeune Ingénieur en développement local et management des ressources humaines et licencié en droit et scène politique grâce à ses nombreuses initiatives au profit des jeunes et ses réactions pertinentes dans la presse s'est vite imposé comme l'un des portes flambeau de la philosophie du changement. Dynamique et courageux, le succès éclatant de ses récentes sorties dans les arrondissements de Parakou et la crédibilité dont il bénéficie dans les milieux de jeunes laisse présager d'un avenir politique radieux pour lui. Coqueluche de la presse locale, Mr Gildas Oloushègun Aïzannon est de plus en plus invité dans toutes les manifestations officielles importantes à Parakou. Même si l'intéressé n'a pas encore clarifié ses intentions pour les législatives prochaines, des sources bien renseignées indiquent qu'il tient à jouer un grand rôle en mars 2007. Les jeunes de Parakou trouvent déjà en lui quelqu'un qui peut rehausser le débat politique à l'Assemblée nationale et se prépare à lui apporter leur son soutien quand il va se décider à se présenter à cette élections qui s'annonce très dure.



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  • Participation aux législatives de 2007
    Les raisons qui empêchent les ministres en activité

    Les législatives de 2007 approchent à grands pas. Si l'heure est aux préparatifs dans les états major, il n'en demeure pas moins que le premier magistrat du pays le Dr Boni Yayi doit interdire la participation des membres de son gouvernement à cette joute électorale dans l'intérêt du changement qu'il prône.

    Christophe D. ASSOGBA

    Si le peuple béninois a porté le Dr Boni Yayi au pouvoir c'est pour que les choses changent véritablement sur tous les plans dans le pays. Le président de la République souhaite que les Béninois changent leurs mentalités, leurs habitudes, leurs comportements, leurs manières de faire et leur savoir faire. Cela suppose donc que nous devons laisser tomber les mauvaises habitudes érigées en système sous le régime défunt. On se rappelle que dans un passé récent, les ministres au gouvernement participaient aux élections législatives en utilisant les moyens de l'Etat. A preuve dans le rang des députés de la 4ème législature on compte beaucoup qui ont été suppléants lors des législatives passées de tels ou tels ministres. Les populations, par l'intermédiaire de la société civile ont beaucoup fustigé cela. Maintenant, il faut que cette habitude change. Le président Boni Yayi doit donc veiller à ce que cela change effectivement. Il doit interdire la participation de ses ministres aux législatives prochaines pour plusieurs raisons. La première est que le peuple béninois veut le changement dans tous les sens et dans tous les domaines. La seconde raison est que le peuple béninois veut être gouverné autrement et le président Boni Yayi a déjà apporter la solution en mettant en place une équipe gouvernementale forte de technocrates venus d'horizons divers qui font un travail dans le sens de l'amélioration des conditions de vie des populations. Le changement à tout point de vue veut qu'on abandonne les vieilles pratiques et qu'on adopte celles capables d'induire un véritable développement. Le fait de laisser les ministres en activité participer à une élection fut-elle législative permet qu'on le veuille ou non ceux-ci d'utiliser des moyens de l'Etat pour atteindre leur objectif. Tout le monde sait que le chef de l'Etat, le président Boni Yayi a besoin d'une majorité parlementaire pour bien conduire son quinquennat, mais il est aussi conscient que les moyens de l'Etat peuvent permettre d'élire des hommes qui, une fois au parlement après peuvent lui tourner le dos. L'autre raison est qu'en laissant les ministres participer aux législatives, la cohésion de l'équipe gouvernementale va recevoir un coup et les projets du gouvernement et les grands travaux de l'Etat risquent d'être sacrifiés. Autrement dit, pendant la campagne électorale, le rythme de travail des ministres candidats va baisser. Or c'est le travail de chacun des membres du gouvernement qui va permettre de sortir le pays de la pauvreté. Le moins que l'on puisse ajouter, les ministres ont signé une charte commune qui les contraint à une obligation de résultat devant le chef de l'Exécutif mais surtout devant le peuple qui a élu celui en qui il a confiance en lui confiant une mission républicaine. Dans toute compétition, il faut une base légale et égale. C'est pourquoi, les ministres de l'actuel gouvernement du Dr Boni Yayi qui voudraient être candidats aux législatives prochaines doivent déposer leur démission. On ne peut plus continuer avec la tricherie qui nous arrière. Si le législateur a interdit aux Préfets, aux Secrétaires généraux des préfectures et aux membres de certaines institutions de la République de briguer les postes de conseillers communaux, il n'en demeure pas moins qu'il faut empêcher les ministres en activité de briguer des mandats électifs. Le changement doit commencer par les dirigeants. Le chef de l'Etat donne depuis son investiture l'exemple et les membres de son gouvernement qui voudraient faire partie de la prochaine Assemblée nationale doivent déposer simplement leur tablier avant de se présenter. Sans doute, le changement passe aussi par là.


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