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    Avec près d'un mois de retard, les élus locaux de la commune de Kandi ont voté le budget de la commune pour l'exercice 2009. D'un montant global de 844320926 fcfa, ce budget est le premier du nouveau conseil installé après de grands calculs politiques.
     
      Ce budget est perçu par les élus comme un budget de développement. L'écart entre les investissements et le fonctionnement en est d'ailleurs l'illustration. Equilibré en recettes et en dépenses à 352141548 en fonctionnement pour 492179378 en investissements, le budget fait part belle aux infrastructures socio communautaires. Plusieurs modules de classes ainsi des centres de santé seront construits dans les différents arrondissements de la commune, offrant aux populations rurales surtout de meilleures conditions de vie. Le budget prévoit également la construction de bâtiments industriels ; dans ce sens, la mini industrie de transformation de noix de karité de Sam verra sa capacité renforcée. Les réalisations prévues au titre de cette année 2009 montrent la vision de développement de la commune portée par le Maire Ouédrogo Boubakar qui bénéficie dans cette optique de l'appui de tous les conseillers. Les débats qui ont précédé le vote du budget ont été assez houleux, montrant ainsi l'intérêt que portent les élus à la question du développement de la commune. « Il est question du développement de notre commune à nous tous et en cela, nous nous devons d'apporter notre soutien au budget pour peu que les observations faites y soient intégrées », a laissé entendre un élu après le vote du budget, un budget qui n'a tout de même pas reçu le vote favorable de l'un des dix huit conseillers présents à la session extraordinaire ayant abouti à son adoption.
     
    Un budget financé essentiellement de l'extérieur.
     
    L'une des leçons importantes à retenir de ce budget est la diversification des ses sources de financement. Trois sources financent le budget de la commune. Les subventions de l'Etat constiutent une bonne part du financement, mais la coopération décentralisée est la principale. La commune de Kandi étant jumelée à deux commues européennes (Villefranche en France et Bergambacht en Hollande) bénéficie d'un appui financier important de la coopération décentralisée. De même, l'apport du Projet de Développement Local et d'Appui aux communes de l'Alibori (PDL ADECOM) dans la réalisation des infrastructures dans la commune n'est pas négligeable. Le financement sur fonds propres de la commune reste donc très faible et ne fait que 18% du montant total. Ceci constitue, selon le maire, une faiblesse qu'il faudra corriger. Il s'agira donc de répertorier et de diversifier les sources de mobilisation des ressources endogènes de la commune. 
     
    La commune peut mobiliser plus de ressources locales.
    La principale source de mobilisation des ressources endogènes de la commune de Kandi, tout comme la plupart des communes de l'Alibori est le coton. Les 2f par kilogramme de coton prélevés chez les producteurs de la comme forment environ 50% des ressources locales. A cela s'ajoutent les frais perçus sur les deux usines d'égrenage de coton de la place. Si ces deux sources sont plus ou moins maîtrisées par les services financiers de la commune, il reste les frais divers prélevés sur les axes routiers concernant le commerce des produits vivriers et les véhicules d'occasion. Selon le Maire Ouédraogo, près d'une dizaine de nos francs pourraient être mobilisés par cette source par mois. Mais pour le moment, ce sont les agents collecteurs placés sur différents axes qui en tirent le grand profit aux détriments des populations. La source est si juteuse que certains ont surnommé par exemple le poste de collecte placée à Kandi Fô sur l'axe Kandi – Ségbana, « Aboudabi ». Le colonel Ouédraogo est décidé à en finir avec ces pratiques en vue de renforcer la mobilisation des ressources locales, ca qui pourrait aussi améliorer le niveau de réalisation du budget
     

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    Le ministre Abiola s'engage pour la Réhabilitation des infrastructures universitaires

     

    Il est 15 heures 30 sous les ombres du vieil bâtiment Kim Il Sun (KIS) situé à l'entrée de la plus grande université de notre pays. Réceptionné en 1980 par le Bénin des mains de son généreux donateur, le président Nord-Coréen dont il porte le nom, ce bâtiment de 175 lits a cessé d'être fonctionnel depuis des lustres. En lieu et place des étudiants auxquels il était préalablement destiné, ce sont plutôt à des rats, souris et reptiles de tous genres qu'il offre généreusement son gîte. Malgré ses murs décrépis, ses fenêtres et portes inexistantes et ses multiples toiles d'araignée. Revendiquant moins d'années, le bâtiment Hassan II dont la mise en service remonte seulement à l'année 2004 ne se porte pas mieux. Paré de ses vives peintures dont l'éclat n'est que trompeur, ce joyau architectural offert au Bénin par le défunt roi marocain et inauguré en grande pompe, est vide depuis l'année académique 2007-2008. De l'étanchéité absente à l'électricité défaillante dues essentiellement aux travaux défectueux qui ont abouti à sa réalisation, ce bâtiment de cinq cent (500) lits symbolise les défaillances de l'administration béninoise notamment en matière de réalisation des travaux publics. C'est conscient de l'urgence d'inverser cette tendance porteur des germes du sous-développement que le Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (Mesrs), François Abiola, accompagné de ses plus proches collaborateurs, est allé personnellement toucher du doigt ces problèmes qui renforcent avec le récurent problème de logement sur les campus universitaires. Profitant de l'occasion, le Professeur François Abiola visite aussi les salles de travaux pratiques de la Faculté des Sciences et Techniques (Fast). Stupéfaction.


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