• Les déclarations du ministre des collectivités locales sur le choix des chefs lieux de département continuent de susciter des réactions. Après donc le soulèvement des populations de Dassa, Savè et Kétou mercredi dernier, quelques députés approchés ont également réagi. Si pour certains parmi eux cette décision du gouvernement Boni Yayi est assez courageuse et ne sont que des propositions, d'autres par contre dénonce une machination et pensent que le gouvernement doit revoir sa copie. Edmond Agoua : Député G13, natif de Glazoué « Pour nous, c'est que rien n'est encore fait. Tout est à reprendre comme le ministre lui-même l'a dit à la télévision » Pour nous, c'est que rien n'est encore fait. Tout est à reprendre comme le ministre lui-même l'a dit à la télévision ; puisque les populations de Glazoué ne vont pas se taire dans ces conditions. Si nous devons considérer le centre du Bénin, partant de Cotonou pour Parakou ou le haut nord ou encore, lorsqu'on considère uniquement le département des Collines, Glazoué est au centre et c'est Glazoué qu'on devrait choisir comme chef lieu. Tenez, de Glazoué vous pouvez atteindre facilement Kilibo, Dassa, Savalou, Savè, Bantè et Ouèssè ; pourquoi donc aller ailleurs. Pour le moment nous attendons de voir. Nous sommes des élus du peuple et en tant que tel, on devrait nous associer à cette prise de décision. Nous devons être forcément concerté. C'est pour cela que les populations nous ont élu afin de les représenter. C'est à la télévision que nous avons été informé d'un dossier aussi sensible. On ne doit donc pas nous passé dessus comme cela. Je pense que les choses doivent être revues. François Abiola : Député Madep, natif de Sakété « Je considère que ceux ne sont encore que des propositions » Je ne pense pas que ce soit juste de dire que le gouvernement a annoncé les chefs lieux des départements. C'est plutôt un ministre du gouvernement qui a présenté les résultats des travaux d'une commission technique qui s'est penchée sur la question. En ce qui me concerne, je n'ai pas d'avis particulier parce qu'il faut que d'une façon ou d'une autre cette question soit réglée et dans la situation actuelle, deux communes ne peuvent pas être chefs lieux. Nous sommes dans un pays où la solidarité est importante à partir du moment où si les critères qui ont permis d'opérer ces choix étaient effectivement objectifs, moi je n'ai pas de problème par rapport aux propositions faites par le gouvernement. Parce que je considère que ceux ne sont encore que des propositions. Judes Lodjou : Député force clé, natif d'Allada « Il faut que nos dirigeants commencent par nous dire en des termes clairs ce qu'ils font et faire réellement ce qu'ils disent » C'est une ânerie ce qui s'est passé. Je pense que si on a édicté des critères pour procéder à ce choix, il faudrait quand même que lesdits critères soient respectés partout. En ce qui concerne le département de l'Atlantique d'où je suis, le choix porté sur Ouidah est une erreur grave. Ils ont parlé de critère d'historicité ; je me demande si tout le monde connaît le fond, parce qu'en réalité sur le plan historique dans la formation, dans la mise en place du capital humain béninois, Allada a joué un rôle prépondérant, Allada fait partie des localités qui ont fait naître Ouidah. Sur le plan de l'existence d'un certain nombre de structure, c'est le ministre même qui en a parlé. Il a évoqué par exemple l'existence d'une compagnie de brigade, d'une brigade mobile et d'une brigade de recherche. La commune d'Allada regroupe toutes ces compagnies ou structures en son sein, ce que Ouidah n'a pas. Je me demande alors par quelle alchimie on a pu donner ce point à Ouidah au détriment d'Allada. Sur le plan économique, Allada avec son potentielle de production agricole pèse plus que Ouidah. Donc, en parcourant les critères que le gouvernement lui-même a édicté, je me dis si on doit être objectif, Allada vient avant Ouidah. Maintenant, s'il y a d'autres critères qu'on nous a cachés, c'est peut être ces critères là qui ont conduit à ce choix, sinon Allada est mieux placé que Ouidah. C'est d'ailleurs pourquoi je dis qu'il faut que nos dirigeants commencent par nous dire en des termes clairs ce qu'ils font et faire réellement ce qu'ils sortent eux-mêmes de la bouche. Eric Houndété : Député force clé, natif de Ouidah Le ministre s'est déjà rétracté. Je n'ai donc plus rien à dire ; c'est un non lieu.

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  • Par lettre en date du 30 juin 2008, Monsieur Bertrand DELANOË, Président de l'Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) a invité le Maire de Ouidah à prendre part à la XXVIIIème Assemblée Générale qui aura lieu du 14 au 16 octobre 2008 à Québec au Canada. Le thème principal de cette Assemblée Générale est « villes et finances municipales ». C'est en 1979 que l'AIMF a été créée à l'initiative des maires de Paris et de Québec, Messieurs Jacques Chirac et Jean Pelletier. Elle a pour vocation de rassembler les maires et responsables des capitales et métropoles où le français est la langue officielle, la langue de communication ou une langue largement utilisée, et de faire entendre la voix des collectivités locales en leur offrant une tribune internationale. Opérateur de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), l'AIMF répond aux souhaits des chefs d'Etat et gouvernement de pays francophones : renforcer la démocratie locale, accompagner les politiques de décentralisation et donner aux collectivités locales les moyens d'assumer leurs nouvelles responsabilités. Par le biais de ses programmes de formation, avec son expertise et la réalisation d'outils adaptés, l'AIMF contribue également à la diffusion des connaissances et des savoir-faire en matière de gestion municipale. Elle participe ainsi à l'animation de la coopération décentralisée francophone en apportant son appui aux villes membres dans les domaines de l'environnement, de la modernisation de la gestion municipale, de l'amélioration et du développement des équipements publics, de la santé, de la culture et de la formation des fonctionnaires municipaux. L'AIMF est dirigée par un Bureau élu pour deux ans par l'Assemblée générale. Ce bureau se compose de 17 membres représentant les villes des différentes régions géographiques de l'espace francophone. Il désigne en son sein le Président, les Vice-Présidents, le Secrétaire Général et le Trésorier. Le Bureau est assisté par un secrétariat permanent qui est en réalité l'organe exécutif de l'association. Les villes membres payent une cotisation annuelle qui est fixée en fonction de leur population. Pour Ouidah, cette cotisation est de 550 euros, environ 360 777 F CFA. C'est l'Assemblée Générale de l'association, tenue à Ouagadougou du 23 au 25 novembre 2004, qui a favorablement étudié la demande d'adhésion du Maire de Ouidah. Depuis son adhésion à l'AIMF, Ouidah a obtenu de l'AIMF, le cofinancement de deux projets. Le premier, d'un montant total de 22 500 euros soit environ 14 759 032 FCFA, porte sur l'identification du patrimoine local en vue de sa valorisation. L'AIMF contribue à hauteur de 80 % du montant total et la Commune de Ouidah supporte 20 %. Le deuxième projet financé par l'AIMF est d'un coût total de 100 000 euros soit environ 65 595 700 F CFA et est relatif à la restauration de l'ancien bâtiment de la Mairie et à la création d'un office du tourisme. Il a été financé à dans les mêmes proportions par l'AIMF et la Mairie de Ouidah. Ouidah a également entrepris avec l'AIMF, des discussions pour le financement d'autres projets dont notamment le projet de création d'un espace numérique public (c'est ce qui justifie la construction d'un bâtiment neuf à côté du bâtiment de l'ancienne mairie réhabilité pour abriter l'office du tourisme), du projet d'assainissement des eaux pluviales et du projet d'adduction d'eau potable sut la côte. Pour ce dernier projet, le Maire a déjà saisi l'AIMF pour qu'elle dépêche à Ouidah, une mission d'experts en vue de travailler avec la Mairie à la rédaction d'un avant projet sommaire et à la définition du partenariat que la Mairie de Ouidah devra proposer dans le cadre de ce projet, à la Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB). Il faut souligner que l'AIMF fait de la participation des villes membres aux réunions statutaires (assemblées générales) et du paiement régulier de la cotisation annuelle, des critères majeurs pour l'attribution de ses subventions. Après les dernières élections communales qui ont consacré l'avènement d'un nouveau conseil communal et d'un nouveau Maire à la tête de la ville de Ouidah, il est important pour Ouidah de marquer auprès de l'association, et de ses instances dirigeantes, sa volonté de poursuivre son partenariat avec l'AIMF et d'en rester un membre actif. La présente communication a pour objectif de recueillir l'autorisation du conseil communal pour la participation du Maire à la XXVIIIème Assemblée Générale qui aura lieu du 14 au 16 octobre 2008 à Québec au Canada. Ouidah, le 05 septembre 2008 Le Chef de la Division du Partenariat et de la Coopération Landry – Médard HINNOU

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  • Les populations de Kandi ne digèrent pas l'élection du colonel Ouédraogo Boubacar comme maire de la commune. Elles descendent dans les prochains jours dans les rues de la ville pour manifester leur mécontentement face à cette élection qu'elles considèrent comme une trahison de certains hommes politiques. La marche programmée déroule mobilisera des populations venues de tous les arrondissements de la commune. La décision de marcher pour protester contre l'élection de Ouédraogo a été prise au cours d'une séance de travail tenue mardi dernier dans la cour de sa magesté Sacca Lafia3 Roi de Kandi. Plusieurs d'autres chefs coutumiers dont le Chef de Terre Kandissounon ont pris part à cette rencontre aux côtés des représentants de tous les dix arrondissements de la commune. Cette manifestation donne déjà le signe des nombreuses contradictions et difficultés que le nouveau maire de Kandi devra gérer.

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  • Les Associations Professionnelles des médias à savoir l'Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB) et le Conseil National du Patronat de la presse et de l'audiovisuel du Bénin (CNPA-Bénin) ont le plaisir d'annoncer la libération de prison (suite à l'audience de ce jeudi 9 octobre) de M. Elie Djrankou, chef service programmes de Radio Kpassè, incarcéré à la Prison civile de Ouidah depuis le 23 septembre 2008. Il faut rappeler que M. Elie Djrankou a été mis sous mandat de dépôt dans le cadre d'une affaire de droit commun de menace de mort et de violence adressée par lettre anonyme au Directeur de Cabinet du Maire de Ouidah qui a porté plainte contre X. Les différentes démarches des responsables de l'UPMB et du CNPA à l'endroit du maire de Ouidah M. Séverin Adjovi, Promoteur de la radio Kpassè et du Directeur de Cabinet, M. Henri Agossa, victime de ces menaces, ont conduit au retrait de la plainte par ce dernier. C'est d'ailleurs ce retrait de plainte qui a conduit à la relaxe de M. Elie Djrankou, suite à une condamnation à une peine de 12 mois de prison avec sursis. Une délégation des associations professionnelles est allée soutenir ce jeudi 9 octobre le confrère à l'occasion de sa relaxe. Les responsables de l'Upmb et du Cnpa tiennent à remercier sincèrement une fois encore le Maire de Ouidah, son Directeur de Cabinet qui a bien voulu retirer sa plainte ainsi que le Juge pour en avoir tenu compte à l'occasion du verdict. L'UPMB et le CNPA invitent une fois encore les professionnels des médias à davantage de professionnalisme dans l'exercice de leur métier d'une part et à continuer de faire l'effort de ne pas utiliser leur position de journaliste pour poser des actes répréhensibles et de droit commun qui pourraient ternir l'image de la corporation d'autre part. Fait à Cotonou le 9 octobre 2008 Pour le CNPA pour l'UPMB Edouard LOKO Brice HOUSSOU

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  • Les députés de la 5ème législature se sont réunis ce jeudi 9 octobre 2008 en séance plénière au palais des gouverneurs à Porto-Novo sous la direction du président Mathurin Nago et en présence des ministres Pascal Irénée Koukpaki du développement, Soulémana Lawani des finances et François Noudegbessi de l'urbanisme pour examiner et adopter le projet portant loi de finances rectificative 2008. Mais la séance a été reportée pour le mardi prochain afin de permettre aux députés de mieux s'imprégner du contenu de cette loi.

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