• Le Bureau Politique du Mouvement Africain pour la démocratie et le progrès (Madep) s'est réuni ce jour, jeudi 23 octobre 2008 à Adja-­Ouèrè, sous la présidence effective de son président, l'Honorable Fagbohoun L. Séfou et en présence des députés du Parti, anciens et actuels. L'ordre du jour portait sur l'analyse de la situation politique nationale et ses répercussions sur le Parti, au lendemain du remaniement ministériel opéré par le Président Yayi Boni, le mercredi 22 octobre 2008. Le Bureau Politique prend note de la nomination dans le nouveau Gouvernement de deux importants responsables du Parti, l'Honorable François A. Abiola, député à l'Assemblée nationale et Monsieur Christophe Kint Aguiar, Secrétaire Général du Madep. Le Bureau Politique relève avec consternation que ces nominations, si elles devenaient effectives, ne constitueraient au mieux que des choix personnels et ne devraient être comprises que comme des aventures individuelles, sans aucune importance ni pour le développement du Bénin, ni pour la nécessaire décrispation du climat politique nationale dont l'urgence est chaque jour plus évidente. Au demeurant, le président Fagbohoun L. Séfou a eu à conseiller à maintes reprises le Chef de l'Etat au sujet de la seule solution capable de mettre notre pays sur la voie de la paix, du développement, de la consolidation de la démocratie et de l'unité nationale : entrer immédiatement en discussion sincère et constructive avec les différentes forces politiques nationales. En tout état de cause, le Madep entend rester fidèle à la ligne arrêtée avec ses différents partenaires du G4, du G13 et de Force clé, ligne rappelée dans la correspondance en date du 09 septembre 2008 adressée au chef de l'Etat. Malheureusement, nous assistons à des manœuvres de débauchage et à la volonté de fragiliser et de détruire toutes les forces politiques organisées. Le bureau politique du Madep appelle ses militants et toute la classe politique à rester calmes et à redoubler de vigilance pour le triomphe des idéaux du parti, dans la discipline, en vue de la consolidation des forces démocratiques, seules gage de la satisfaction des ambitions légitimes de notre peuple. Fait à Adja-Ouèrè, le 23 octobre 2008 .

    votre commentaire
  • Déclaration politique La Conférence des forces vives de la nation de février 1990 a permis au peuple béninois de faire le choix historique d'un régime démocratique basé sur l'Etat de droit, le libéralisme économique et le multipartisme intégral. Constatant qu'après plus d'une quinzaine d'années de renouveau démocratique, la caractéristique essentielle du système politico-économique béninois était l'absence d'une économie capable de soutenir une vie démocratique qui en dépit de son degré d'enracinement, présentait des signes inquiétants de déviance notamment la corruption endémique, la mauvaise gouvernance, l'incivisme chronique, l'absence de l'autorité de l'Etat, la pauvreté galopante, la perte des valeurs morales et éthiques, menace d'extinction du patriotisme Considérant que l'arrivée au pouvoir en 2006 du Président Boni Yayi a suscité beaucoup d'espoirs pour relever les grands défis de développement économique, social et culturel de notre pays Considérant que ce soutien populaire s'est renouvelé lors des élections législatives de mars 2007, et des élections communales et locales d'Avril 2008 ; Prenant acte des résultats convaincants et satisfaisants enregistrés après deux années de gestion du pouvoir par le Président de la République, le Docteur Boni Yayi ; L'Alliance Fcbe au lendemain de son Congrès de refondation tenu au Palais des Congrès les 18 et 19 octobre 2008, décide de rendre publique la déclaration dont la teneur suit 1. De l'ouverture politique Dès les premières heures de son arrivée au pouvoir, le Président de la République a marqué nettement sa volonté de mettre en œuvre une politique de grande ouverture, traduite par la formation d'un gouvernement de large union nationale. Cette volonté politique s'est encore manifestée au cours de la formation du dernier gouvernement suite à de longues négociations avec toutes les forces politiques du pays. L'Alliance Fcbe apprécie et se réjouit de cette initiative et lui demande de poursuivre cette politique d'ouverture dont l'objectif est de parvenir à un consensus national autour des grands défis de développement. 2. De la nécessité d'un Cadre de Concertation de la Majorité Présidentielle L'Alliance FCBE se reconnaît comme une composante de la majorité présidentielle. Il en est de même des partis politiques, mouvements et associations non membres de notre Alliance, des forces sociales de toutes obédiences et des personnalités qui adhèrent à la vision du changement et soutiennent les actions du Président de la République. La Majorité Présidentielle reste un creuset ouvert à tou.tes les forces politiques et sociales désireuses de se joindre à elle pour la mise en place d'un Cadre de Concertation de la Majorité Présidentielle. Dans cette optique, l'Alliance Fcbe s'engage à prendre des initiatives en vue de contribuer à la constitution de ce Cadre de Concertation pour renforcer les actions du Chef de l'Etat. Au regard de tout ce qui précède, l'Alliance Forces Cauris pour un Bénin Emergent : soutient la mise en place du troisième Gouvernement du changement qui prend en compte outre les compétences et valeurs intrinsèques de ses membres, l'équilibre inter régional nécessaire au renforcement de l'unité nationales et de la cohésion sociale invite le Chef de l'Etat à tenir compte de l'approche genre dans le positionnement des cadres aux hautes fonctions de l'Etat ; invite tout le peuple béninois à faire confiance au Chef de l'Etat et à son Gouvernement et à les accompagner dans l'œuvre de construction nationale ; suggère l'instauration d'un dialogue national aux fins de dégager un minimum de consensus sur les questions essentielles de développement du pays et invite le Président de la République à poursuivre ses initiatives dans ce cadre en impliquant dans ce processus toutes les forces susceptibles d'apporter leurs contributions au développement de la nation. 3. L'obligation de préservation de nos valeurs éthiques L'Alliance FCBE invite le Chef de l'Etat et son Gouvernement à poursuivre : la politique d'assainissement des finances publiques ; la bonne gouvernance ; la lutte contre la corruption ; la préservation des intérêts de la nation. En conséquence, les valeurs de paix, d'unité et de solidarité nationales, de respect du bien public et l'esprit de patriotisme doivent être sauvegardées à tout prix telles que consacrées dans le projet de société du Président Boni Yayi. A cet effet, l'Alliance Fcbe invite solennellement le Chef de l'Etat à ne point s'écarter de ces valeurs qui fondent le soutien du peuple qui l'a porté à la magistrature suprême. Enfin, l'Alliance Fcbe appelle le peuple béninois et toutes les forces politiques et sociales éprises de paix, de justice et de progrès à resserrer leurs rangs autour des objectifs de construction d'un Bénin prospère, uni et émergent. Fait à Cotonou le 26 Octobre 2008. Pour la Coordination Nationale Le Secrétaire Porte Parole, Chargé de la Propagande .

    votre commentaire
  • Suite à la formation le 22 octobre 2008 par le Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement de son 3ème Gouvernement, le Conseil des Ministres s'est réuni sous sa présidence effective, en séance extraordinaire le vendredi 24 octobre 2008. Ce premier Conseil a connu la participation de tous les Ministres nommés et présents sur le territoire national, à l'exception de ceux respectivement en charge de l'Environnement et de la Protection de la Nature et des Sports et Loisirs La séance a été essentiellement consacrée à l'appropriation et à la signature de la Charte de fonctionnement du Gouvernement. Par la signature de ladite Charte dont lecture intégrale leur a été donnée, les membres du Gouvernement ont marqué et réaffirmé leur adhésion aux valeurs et principes cardinaux qui régissent le fonctionnement du Gouvernement à savoir : la primauté de l'intérêt général, la responsabilité, l'intégrité, la solidarité, la transparence, l'ouverture d'esprit, la civilité, la confiance et la reddition de compte. Le Chef de l'Etat a pris acte de cette adhésion libre et volontaire de tous les ministres aux valeurs contenues dans la Charte, et au nom de la Nation béninoise, il leur a renouvelé ses félicitations et sa confiance en leur capacité à travailler avec dévouement à la cause républicaine et à vaincre les obstacles susceptibles d'entraver la marche de la Nation vers l'émergence politique, économique, sociale et culturelle, en vue d'une prospérité et d'un bonheur partagés par tout le peuple béninois. Conformément aux dispositions de l'article 52 de la Constitution du 11 décembre 1990, les Ministres ont été invités à procéder diligemment à la déclaration de leurs biens et patrimoine à la Chambre des Comptes de la Cour Suprême. Enfin, les nominations suivantes ont été prononcées : à la Présidence de la République Sur proposition du Président de la République : Conseiller Spécial chargé des Affaires de Santé : Monsieur Kessilé TCHALA SARE Conseiller Spécial Chargé de l'Energie : Monsieur Aurélien HOUESSOU au Ministère de l'Economie et des Finances Sur proposition du Ministre : Directeur Général des Douanes et Droits Indirects : Monsieur Hyppolite DJEGOU au Ministère de la Décentralisation, de la Gouvernance Locale, de l'Administration et de l'Aménagement du Territoire Sur proposition du Ministre : Préfet des Départements de l'Atacora et de la Donga : Monsieur Gervais N'DA SEKOU Préfet des Départements de l'Atlantique et du Littoral : Monsieur Jules Honorat HESSOU Préfet des Départements du Borgou et de l'Alibori : Monsieur Dénis ALI YERIMA Préfet des Départements du Mono et du Couffo : Monsieur Corentin Agbéléssessi KOHOUE Préfet des Départements de l'Ouémé Plateau : Monsieur François HOUESSOU Préfet des Départements du Zou et des Collines : Monsieur Armand Maurice NOUATIN. Cotonou, le 24 octobre 2008 Le Premier Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement, Ibraïma SOULEMANE

    votre commentaire
  • Le candidat démocrate à la Maison blanche Barack Obama a accru son avance dans l'utilisation des technologies de l'information et de la communication pour la campagne en vue de la présidentielle du 04 novembre prochain, a constaté l'envoyé spécial d'APA dimanche. Il a déjà investi plus de 5 millions de dollars en e-pub et liens sponsorisés sur internet. Il s'est aussi lancé dans une campagne vidéo ludique avec des bannières publicitaires postées dans plusieurs jeux de la console Xbox de Microsoft. Le candidat démocrate entend ainsi toucher des jeunes de 18 à 34 ans dans une dizaine d'Etats clés notamment Ohio, Iowa, Indiana, Montana, Wisconsin, Caroline du Nord, Nevada, Nouveau-Mexique, Floride, Colorado qui ont entamé depuis une semaine le vote anticipé. Selon des chiffres officiels, 44 millions d'électeurs âgés de 18 à 29 ans vont voter le 4 novembre. 65% vont choisir le candidat démocrate selon un sondage effectué par l'institut Gallup. Barack Obama bat également campagne via les téléphones portables iPhone d'Apple. Une nouvelle application appelée « Obama ‘08 » téléchargeable gratuitement sur les téléphones iPhone a été mise à la disposition des utilisateurs pour faciliter les efforts des militants avant l'élection du 4 novembre. Il permet de télécharger des informations, photos et programmes du candidat démocrate à partir de son site internet. L'outil, conçu par des bénévoles, permet de repérer grâce au GPS le plus proche bureau ou rassemblement de campagne. Passionné de technologies, Barack Obama bat également campagne sur internet à travers les sites comme Facebook, Black Planet, MySpace, Faithbase, YouTube, Eons, Flickr,Glee, Digg,MiGente, Twitter, MyBatanga. La nomination de son colistier Joe Biden a été annoncée via un message texte de téléphone cellulaire. L'équipe de campagne de Barack Obama a eu le service de Chris Hughes, un jeune de 24 ans et cofondateur de Facebook. Le jeune sénateur d'Illinois a aussi reçu le soutien Eric Schmidt président directeur général du site Google, l'une des plus célèbres entreprises du monde. Les Américains élisent le 04 novembre prochain un nouveau président. En course, le démocrate Barack Obama et le républicain John McCain. Par Noel Tadegnon, envoyé spécial NT/mn/APA 26-10-2008

    votre commentaire
  • Reporters Sans Frontières (RSF) a publié le 22 octobre dernier son rapport sur l'état de la liberté de la presse qui opère un classement des pays. On y constate que le Bénin évolue malheureusement sur la pente descendante. Nous passons ainsi de la 9e place au plan africain et de la 53e au plan mondial en 2007 à la 11e place au plan africain et à la 70e place au plan mondial. On peut ainsi remarquer que c'est depuis le début de l'ère du « changement » que le Bénin a entamé sa régression en matière de niveau de la liberté de la presse. Doit-on ou peut-on alors conclure que la gouvernance à l'ère du changement est liberticide ? Ce qui est évident, c'est le fait qu'on note depuis avril 2006 de nombreux cas d'atteinte aux droits fondamentaux des médias : emprisonnements, bastonnades et mise en garde à vue de journalistes, sanctions ou mutations administratives à l'encontre des professionnels des médias du service public dans des conditions politiques qui sont sujettes à caution, etc. Les fameux « contrats » entre la Présidence de la République et les organes de presse avec leurs clauses qui obligent lesdits organes à une autocensure de fait ou à la propagande au profit du pouvoir d'une part et le conflit continu entre la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication et le Gouvernement à propos de la procédure d'attribution de nouvelles fréquences aux promoteurs privés d'organes de presse audiovisuelle, conflit qui tend à faire penser à la volonté du gouvernement d'empêcher la création de nouvelles stations de radiodiffusion et de télévision ou l'attribution de relais d'autre part ne sont pas aussi étrangers à ce nouveau et très déplorable déclassement. En somme, notre pays perd ainsi progressivement un des éléments qui contribuent le plus à son rayonnement sur le plan international : la liberté de la presse, et par conséquent, l'état de la démocratie. Ce qui n'est pas sans conséquences sur la crédibilité du gouvernement en place. Voilà pourquoi l'Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB) en appelle aux autorités afin qu'elles corrigent leur approche de la gestion de l'espace médiatique ainsi que leurs relations avec les organes de presse, gestion et relations manifestement liberticides. Car une presse véritablement libre est gage de démocratie et favorise le développement. L'UPMB en profite pour rappeler au gouvernement son rôle dans l'édification d'une presse de qualité au service du développement, un rôle qui passe par l'appui à la formation (création d'une école publique de sciences et techniques de l'information à l'Université), l'augmentation de l'aide publique à la presse, l'appui à la mise en application effective de la Convention collective, l'implication active et efficace dans le vote d'un Code de la presse qui fixe des conditions claires d'exercice de la profession, de création et de fonctionnement des entreprises de presse, d'accès à la publicité, d'accès aux sources d'information et qui surtout supprime les peines privatives de liberté en matière d'infractions de presse, etc. Dans tous les cas, l'UPMB invite les professionnels des médias à la vigilance et au combat continu pour la sauvegarde de la liberté de presse conquise de haute lutte. Fait à Cotonou le 24 octobre 2008 Le Président de l'UPMB Brice HOUSSOU

    votre commentaire