• Festival acoustic

    Corneille Lakoussan concrétise un rêve pour égayer la jeunesse

    La ville de Cotonou vibre depuis dimanche dernier au rythme d'un festival dénommé «Acoustic» et ce jusqu'au 0 septembre prochain. Un rêve du promoteur artistique Corneille Lakoussan devenu une réalité.

    Christophe D. ASSOGBA

    Le Festival Art,culture ou sport pour tonifier les initiatives au changement en abrégé Acoustic est, selon son initiateur, Corneille Lakoussan, un espace de célébration culturelle artistique et sportive. Il est aussi un cadre de conscientisation de la jeunesse de la ville de Cotonou face à certains phénomènes qui gagnent la couche juvénile de la société béninoise. «il s'agit, en effet, d'amplifier la sensibilisation de la couche juvénile de la population sur les points socio-économiques, politiques, culturelles, artistiques et sportifs, de créer un réseau de communication de proximité à la base, de créer un marché de communication, d'orienter les valeurs, de renforcer l'action des pouvoirs publics et de susciter l'implication d'autres acteurs autour de tous les grands défis de l'heure», a affirmé Corneille Lakoussan. Selon lui , la jeunesse béninoise en générale et celle de Cotonou en particulier est exposée à beaucoup de phénomène et devient de plus en plus dévoyée. C'est pour donc faire changer de comportement aux jeunes que Corneille Lakoussan a initié ce festival qui va durer un mois. Un mois d'activité éducative, sportive, civique, politique, religieuse et cultuelle et culturelle. Sur le plan éducatif, les jeunes seront sensibilisés par des personnalités politique et de la société civile sur les questions d la bonne gouvernance, sur les comportements que les jeunes doivent avoir pour mieux gagner leur vie. Il sera aussi organisé ds séances de sensibilisation sur les maladies sexuellement transmissibles notamment le Vih/ Sida. Il est également prévu des séances de prière de «kpodji guèguè» et de «zangbéto». A cela s'ajoutent des concerts de musique moderne et traditionnelle. Des pièces théâtrales vont agrémenter les soirées culturelles. Il sera procédé à l'élection de Miss lolo, miss hannan, le tout dans un concert de défilé de mode et de défilé de charme africaine. S'agissant des activités sportives, pour cette première édition du festival, le football et l'athlétisme seront à l'honneur. Un tournoi de football est lancé et les matches se jouent sur le terrain de Fifadji qui accueille le festival. Il faut signaler qu'il est prévu des jeux concours dotés de prix. Toute la jeunesse de Cotonou est donc invitée à aller s'égayer au Festival acoustic.


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  • Naissance de la Nouvelle vision pour le changement-Assouca
    Un soutien de taille pour Boni Yayi

    La Commune de Dangbo accueille le week-end prochain la naissance d'un grand parti politique dénommé : Nouvelle Vision pour le Changement-ASSOUCA (N.V.C-ASSOUCA). Cette nouvelle formation politique entend unir les filles et fils de la Vallée de l'Ouémé autour du Président Boni Yayi.

    Christophe D. ASSOGBA

    Se mettre ensemble pour mieux réfléchir et accompagner les actions du Chef de l'Etat Boni Yayi. Telle est la vision de la formation politique qui va naître samedi prochain dans la Vallée de l'Ouémé. Fruit de plusieurs années d'échanges entre les cadres de la localité, le rêve devient enfin une réalité, une condition sine qua non pour l'union des fils et filles de la Vallée autour d'un idéal qui cadre avec le changement prôné par le régime actuel. La naissance de la Nouvelle vision pour le Changement-ASSOUCA est synonyme d'une grande victoire pour le président Mathias Kouwanou, digne fils de la Vallée. Le poids de l'homme dans cette localité et son engagement depuis des années au côté de la jeunesse augure d'un lendemain meilleur pour ce vaste regroupement politique qui sera lancé samedi prochain à la maison des jeunes de Dangbo. Le courage des initiateurs de ce grand rassemblement mettra certainement fin à la division des fils de cette localité toujours marginalisés par les gouvernements qui se sont succédé à la tête de notre pays. Une forte représentation des délégués des autres départements de notre pays est annoncée pour rehausser la cérémonie. La Nouvelle Vision pour le Changement-ASSOUCA, loin d'être un parti politique de trop veut contribuer à l'émergence d'une culture politique de participation dans notre pays afin d'éveiller les citoyens à s'intéresser à la gestion du patrimoine commun. A cet effet, elle s'emploiera à donner une nouvelle vision sur la manière de gérer les affaires étatiques, un idéal du développement politique et du développement durable tel que conçu par le Chef de l'Etat le docteur Boni Yayi. Mathias Kouwanou et son staff auraient certainement vaincu la fatalité en portant sur les fonts baptismaux ce regroupement politique tant attendu par les populations de la Vallée.

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  • Salaire mensuel de base sans indemnités

    Les ministres de Boni Yayi gagnent 420.000 FCFA

    C'est peut-être surprenant mais c'est une réalité. Sans les primes et indemnités de tout genre, les ministres du gouvernement du Dr Boni Yayi gagnent 420.000 FCFA comme salaire mensuel de base.

    C. A.

    Beaucoup de personnes pensent qu'en matière de salaire, les ministres viennent après le Chef de l'Etat. La plupart des Béninois croient toujours que les ministres gagnent des salaires faramineux et ne comprennent pas pourquoi ils ne résistent pas aux virus de la corruption, de la concussion et du détournement. Les gens doivent se détromper. Ils ne sont ni les moins ni les mieux lotis en salaire du pays. A moins qu'un changement intervienne, les ministres du gouvernement du Dr Thomas Boni Yayi perçoivent comme salaire de base la bagatelle somme de 420.000 FCFA à la fin de chaque mois. Les primes et autres indemnités de missions ne sont pas comprises dans les 420.000 FCFA. C'est le salaire brut. D'aucuns ont estimé que ce salaire est maigre et ont souhaité sa révision à la hausse. Le ministre du Développement de l'Economie et des Finances a été saisi d'une requête dans ce sens mais n'a pas accédé favorablement à la demande d'augmentation du salaire mensuel de base des ministres.
    Il faut préciser que le taux était le même sous le régime défunt et que cela n'a pas encore changé. A l'analyse, on pourrait dire que c'est ce maigre salaire que gagnaient les ministres des gouvernements du Général Mathieu Kérékou qui est à la base du manque criard de respect aux deniers publics constaté sous l'ancien régime.

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  • Salaire mensuel de base sans indemnités

    Les ministres de Boni Yayi gagnent 420.000 FCFA

    C'est peut-être surprenant mais c'est une réalité. Sans les primes et indemnités de tout genre, les ministres du gouvernement du Dr Boni Yayi gagnent 420.000 FCFA comme salaire mensuel de base.

    C. A.

    Beaucoup de personnes pensent qu'en matière de salaire, les ministres viennent après le Chef de l'Etat. La plupart des Béninois croient toujours que les ministres gagnent des salaires faramineux et ne comprennent pas pourquoi ils ne résistent pas aux virus de la corruption, de la concussion et du détournement. Les gens doivent se détromper. Ils ne sont ni les moins ni les mieux lotis en salaire du pays. A moins qu'un changement intervienne, les ministres du gouvernement du Dr Thomas Boni Yayi perçoivent comme salaire de base la bagatelle somme de 420.000 FCFA à la fin de chaque mois. Les primes et autres indemnités de missions ne sont pas comprises dans les 420.000 FCFA. C'est le salaire brut. D'aucuns ont estimé que ce salaire est maigre et ont souhaité sa révision à la hausse. Le ministre du Développement de l'Economie et des Finances a été saisi d'une requête dans ce sens mais n'a pas accédé favorablement à la demande d'augmentation du salaire mensuel de base des ministres.
    Il faut préciser que le taux était le même sous le régime défunt et que cela n'a pas encore changé. A l'analyse, on pourrait dire que c'est ce maigre salaire que gagnaient les ministres des gouvernements du Général Mathieu Kérékou qui est à la base du manque criard de respect aux deniers publics constaté sous l'ancien régime.

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  • Pénurie artificielle du ciment dans les dépôts de Cotonou
     
    Vers une solution définitive
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Depuis quelques semaines, on constate une pénurie artificielle  au niveau de l'approvisionnement des dépôts de Cotonou et localités avoisinantes en ciment en raison de la décision unilatérale des sociétés cimentières  de ne plus fournir ses dépôts pour réduire les coûts liés à la commercialisation de ce produit. Une situation est en voie de trouver une solution définitive.
    Christophe D. ASSOGBA
    <o:p> </o:p>

    Depuis quelques jours, les populations n'arrivent  pas à s'approvisionner en ciment dans les dépôts de Cotonou et environ. Le ciment n'est pas disponible dans les dépôts. Ce qui fait dire à certaines mauvaises langues qu'il y a pénurie de ciment dans le pays. Il n'en est pas question. Ce qui se passe est totalement différent. En effet, les sociétés cimentières ont fait une requête en direction du gouvernement pour porter le prix du ciment à 70.000 francs CFA la tonne. Par la même occasion, elles ont fait savoir au gouvernement leurs difficultés. L'une de ces difficultés est le coût élevé de l'approvisionnement des dépôts de Cotonou et ses environ en ciment. Autrement dit, le transport du ciment des magasins de ces sociétés vers les dépôts de vente en ville revient cher aux sociétés cimentières. Elles ont donc décidé de compenser cela en portant le prix de la tonne à 70.000 et de ne plus approvisionner les dépôts de vente de la ville de Cotonou. Selon un responsable d'une des sociétés cimentières, les dépôts de l'intérieur continuent d'être approvisionnés en ciment. Le gouvernement leur a demandé d'envoyer leur structure de prix afin de l'étudier mais n'a pas accepter le principe d'augmentation. Le gouvernement n'a  donc pas  encore accédé à leur requête. De façon délibérée, il y a quelques semaines, elles ont donc augmenté le prix du ciment foulant aux pieds l'autorité de l'Etat qui a donc pris les mesures qui s'imposent. Le gouvernement  a donc décidé de faire fermer les dépôts qui vendaient aux populations le ciment à 70.000 f la tonne sur toute l'étendue du territoire national. En fait, cette décision unilatérale des sociétés cimentières a donc ouvert la porte à la spéculation. Sensible  à leurs préoccupations, le gouvernement du Dr Boni Yayi est donc entré en négociation avec ses  sociétés cimentières afin de déterminer les nouveaux prix de ce produit. Elles  sont  revenues à la raison et ont mis fin à la vente du  ciment à 70.000 f.  Mais, résolues à ne plus envoyer le ciment dans les dépôts de la ville de Cotonou,  elles ont transformé leurs dépôts de stockage en dépôts de vente où les populations qui le savent vont s'approvisionner au prix réel c'est-à-dire à 65.000 f la tonne. Les responsables des sociétés cimentières se permettent le luxe de comparer les prix au Bénin à ceux des pays voisins notamment le Togo où la tonne est vendue à 70.000 f. Or la situation n'est pas la même dans ces pays. Selon le Directeur de cabinet du ministre du Commerce et de l'Industrie, M. Fagbémi Latif, les études techniques pour déterminer les nouveaux prix ont  déjà été effectuées. A l'en croire, il ne reste que la  procédure devant conduire à la fixation du nouveau prix de cession du ciment aux consommateurs  qui est en étude et dès qu'elle sera terminée, elle sera validée par les autorités compétentes du pays notamment le Ministre de l'Industrie et du Commerce, le Ministre du Développement, de l'Economie et des Finances et le Président de la République.  En attentant que les autorités trouvent une solution définitive, les consommateurs de Cotonou et environ peuvent s'approvisionner directement à la source, c'est-à-dire sur les différents sites de fabrication du produit : Cimbénin, Scb et Sco Lafarge.. D'après les explications de M. Fagbémi Latif, au regard des études techniques effectuées, on tend vers une augmentation du prix du ciment. Il a estimé que le gouvernement n'est pas là pour tuer les consommateurs mais pour protéger les consommateurs. Selon lui une augmentation de 5000 f n'est pas possible. Il a laissé entendre que les problèmes des institutions cimentières seront pris en compte dans la fixation des nouveaux prix du ciment. « Le ciment ne sera pas vendu à 70.000 f», a-t-il avoué avant d'expliquer que l'augmentation n'est pas la seul alternative du gouvernement qui peut choisir également de concéder des exonérations aux sociétés cimentières.


     *article paru dans La Gazette du Palais n° 008.

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