• Lancée le 27 décembre dernier par le chef de l'Etat, la campagne de commercialisation du coton 2008-2009 connaît de sérieuses difficultés dans le département de l'Alibori. Les producteurs des communes de Banikoara et Kandi menacent de ne pas vendre leur coton si le gouvernement ne leur paie pas l'intégralité des fonds à eux dus. La menace est bien là. Après les producteurs de Banikoara il y a une semaine, ce sont ceux de Kandi qui viennent de prendre la décision. Pas de gramme de coton graine pesé avant le paiement total des fonds liés aux campagnes antérieures qui sont encore impayés. Ainsi, les deux communes principales productrices de coton du pays mettent un embargo sur le produit. A Kandi, les fonds réclamés s'élèvent à 400 million environ de nos francs. Il s'agit de près de 150 million de fonds de coton pour la campagne 2007-2008, environ 137 million de prestation pour la même campagne et environ 150 million de frais de marché. Ce sont ces mêmes fonds qui sont réclamés à Banikoara avec un montant un peu moins élevé. Les prestations sont les frais mis à la disposition des organisations de producteurs pour assurer la réussite de la commercialisation ; quant aux frais de marché, ils permettent aux groupements villageois de suivre la pesée et le ramassage du coton dans les marchés d'achat. Les différents réseaux de producteurs ont assuré ces différentes fonctions à crédit et attendent d'être remboursés avant le démarrage de la nouvelle campagne. Surpris de constater que rien ne si dit sur la question, les producteurs ont simplement décidé de boycotter la campagne. Ils sont soutenus par les transporteurs qui réclament eux aussi près de 70 million de francs de dette de la part de la Sonapra et une augmentation de 20% des frais de transport pour la campagne en cours. « Nous avons souvent très tôt cédé dans nos revendications, mais cette fois-ci nous irons jusqu'au bout », affirment ces producteurs dont la principale source de revenu est le coton.

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  • Mesdames Messieurs ! Voteront ? Ne voteront pas ? Le Peuple béninois attendait de pied ferme les députés pour savoir s'ils donneraient ou ne donneraient pas au gouvernement les moyens de réaliser les immenses projets porteurs d'espoir qu'il se propose de réaliser pour lui en 2009. Autrement dit, le Peuple, lassé de voir ses députés offrir, ces derniers mois, un spectacle hautement affligeant et donc gravement déshonorant à la face du monde entier à travers leur infantilisme à nul autre pareil, le Peuple lassé – dis-je – veillait au grain pour s'assurer que ses mandataires à l'Assemblée Nationale voteraient ou ne voteraient pas le budget exercice 2009. Heureusement, ils n'ont pas ramé à contre-courants de la volonté de leurs mandants, parce qu'ils ont pris la mesure de la colère noire que ces derniers auraient déversé sur eux, suite à une attitude contraire de leur part. Heureusement surtout, il y a eu Mme Rosine VIEYRA SOGLO qui, comme un messie et fort de sa très longue pratique parlementaire, doublée d'un sens aigu de la sauvegarde des intérêts de la nation, a pesé de son lourd poids de Doyenne des députés pour faire voter le budget exercice 2009. Mme Rosine VIEYRA SOGLO n'appartient pas à la famille politique du Président de la République, le Dr Boni YAYI. Renaissante bon teint, solidement attelée au G4 par son parti, la RB, Mme Rosine VIEYRA SOGLO était la moins bien placée pour appeler à voter le budget 2009 soumis à la représentation nationale par le Président Boni YAYI. Pourtant... ! Pourtant, convaincue qu'il faut avoir le courage et l'honnêteté de reconnaître à l'adversaire politique ses actions ou actes positifs lorsqu'ils le sont effectivement, elle n'a pas réfléchi par 36 fois pour appeler à voter ce budget. Par cet acte inédit, salutaire et courageux, Mme Rosine VIEYRA SOGLO s'identifie à feue Hélène SUZMAN qui, au cœur du tristement célèbre régime de l'apartheid en Afrique du Sud, a été l'unique Blanche à combattre farouchement la discrimination raciale que les autres Blancs ont dû finir par abandonner. Toujours par cet acte inédit empreint de bravoure, la Présidente de la Renaissance du Bénin, Mme Rosine VIEYRA SOGLO vient d'indiquer aux forces politiques de notre pays, la voie de l'intérêt supérieur de la nation, de l'honneur, de la dignité nationale et de l'honnêteté dans le combat politique. C'est pourquoi l'UCP-Faaba et l'UCMP saluent avec déférence profonde la grandeur d'âme de Mme Rosine VIEYRA SOGLO et, à travers sa célèbre personne, la Renaissance du Bénin et l'ensemble de ses militants. Par ce vibrant hommage public à Mme Rosine VIEYRA SOGLO, l'UCP-Faaba et l'UCMP ne lui font nullement un appel du pied encore moins à son parti pour intégrer les Forces Cauris pour un Bénin Emergent. Par ce vibrant hommage public, l'UCP-Faaba et l'UCMP tiennent simplement et coûte que coûte à rendre à César ce qui appartient à César. Car l'UCP-Faaba et l'UCMP ne veulent pas – et d'aucune manière – se mettre au travers de la volonté du Peuple souverain qui a voulu que notre Assemblée Nationale soit composée de sensibilités plurielles qui, face aux intérêts de la Nation, devraient chaque fois ranger au placard leurs contradictions principales pour ne s'en tenir qu'à l'intérêt général quelle que soit ce que cette union circonstancielle peut coûter à la sensibilité de chacun. Pour avoir compris et fait cette volonté de l'unité dans la diversité cher au Peuple, l'UCP-Faaba et l'UCMP remercient infiniment Mme Rosine VIEYRA SOGLO pour avoir pesé de tout son poids pour faire voter le budget exercice 2009, contraignant par ricochet les impénitents va-t-en guerre à faire profil bas et la suivre dans sa démarche. Puise Dieu, dans sa Miséricorde, accorder un rétablissement total à Mme Rosine VIEYRA SOGLO en 2009 et lui apporter la sagesse de Salomon, la force et le courage de Samson et l'intelligence de David, le tout doublé d'un cœur de Mère affective, pour aider à redorer le blason assez terni de l'Assemblée Nationale, afin qu'avec l'enracinement retrouvé de la démocratie, l'émergence du Bénin, déjà perceptible, passe à la vitesse de croisière. Vive l'UCP-Faaba ! Vive le Bénin émergent ! Je vous remercie. Nazaire DOSSA Président de l'UCP-Faaba et Porte-parole de l'UCMP

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  • Nous sommes encore à deux ans avant les prochaines élections dans notre pays, mais déjà les états majors des forces politiques commencent à se préparer. Dans l'Alibori, c'est l'alliance Forces coalisées pour un Bénin émergent (FCBE) qui donne le top. Elle a installé sa coordination départementale samedi à Kandi. Tous les hommes politiques de l'Alibori membres de l'alliance ont marqué de leur présence cette cérémonie d'installation de la coordination de l'Alibori. Ministres, députés, conseillers communaux, nul n'a voulu se faire conter l'histoire, tellement l'enjeu était de taille. La FCBE étant une union de différents partis, mouvements et associations politiques, chacun veut voir sa force politique représentée dans la coordination. Mais pour l'honorable Assouma Marcos, président du présidium, il s'agit plutôt d'unir les forces pour mieux soutenir les actions du Chef de l'Etat. L'installation des coordinations départementales qui fait suite au congrès de refondation de l'alliance vise à renforcer ses bases dans les départements. Sina Gounou Bio de la coordination nationale va plus loin en définissant comme mission à la coordination départementale d'assurer la visibilité des actions du gouvernement dans les contrées les plus reculées de l'Alibori. « Nous devons nous préparer à assurer une victoire de l'alliance aux élections législatives et présidentielles de 2011 » a laissé entendre le ministre Sacca Lafia de l'énergie, également membre de la coalition nationale. A l'issue des tractations, les six communes du département sont représentées dans la coordination de vingt et un membres dirigée par le colonel El Hadj Issa Azizou. Dès l'installation, le coordonnateur départemental a invité les différentes forces politiques constituant l'alliance à taire leurs divergences pour permettre à la coordination de faire face au défit du développement de l'Alibori et du Bénin entier.

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    Coalition anti-cauris dans la tourmente

    La Renaissance du Bénin a-t-elle intérêt à virer dans le camp de la mouvance ?

    Le vote du budget général de l'Etat exercice 2009 donné au gouvernement Yayi Boni le 31 décembre 2008 a été rendu facile grâce au choix fait par la Renaissance du Bénin de Mme Rosine Vieyra Soglo. Absente de l'hémicycle durant plusieurs mois pour raison de santé, la Présidente de la Rb de retour de l'Afrique du Sud où elle avait subi une opération oculaire, a pesé de tout son poids lors de la dernière séance plénière de la session budgétaire pour aboutir au vote à l'unanimité par les 72 députés présents.  Certains membres de la coalition anti-cauris, ont vu dans cet acte posé par la Rb un début de rapprochement avec le camp Fcbe et une trahison de l'esprit de Bohicon-Abomey (28 et 29 novembre 2008) qui a opté pour la lutte en vue d'une alternance du pouvoir en 2011.

    En effet, selon Mme Rosine Soglo, il ne fallait pas tergiverser sur les détails concernant les amendements apportés par les groupes de l'opposition. Et vu la pression qu'elle mettait, les autres députés du G4, G13 et Forces Clé ont dû accepter de voter, afin de ne pas faire éclater la coalition, majoritaire au parlement, qui ne cesse de multiplier les exploits.  De plus, elle s'est rendue à la Présidence de la République avec le ministre Galiou Soglo, dissident de la Rb et frère de Liady Soglo, Premier adjoint au Maire de Cotonou. A  l'issue de la rencontre qui a duré plus d'une heure, rien n'a filtré sinon une déclaration à la presse en présence du Chef de l'Etat, où l'ancienne première dame a simplement formulé les vœux d'une nouvelle année qu'elle souhaite paisible à toutes les Béninoises et à tous les Béninois.

    En réaction à ces agissements, le Président du Parti du renouveau démocratique (Prd) Me Adrien Houngbédji, également membre du G4 a fait devant les siens à Porto-Novo, une déclaration musclée qui montre qu'il ne baissera pas les bras et que la coalition doit continuer dans sa lutte pour la sauvegarde des acquis de la conférence nationale, le respect des lois de la République et de l'Etat de droit, et la défense des valeurs démocratiques. Plusieurs voix se sont élevées pour féliciter la décision courageuse de volte-face de Rosine Soglo qui selon certains, permettra de ramener la paix au sein de l'hémicycle, après plusieurs mois de tiraillements, de chaudes discussions et de querelles parfois inutiles  qui ne faisaient pas avancer les choses. D'autres par contre ont vu dans les actes posés par Rosine Soglo un signe d'affaiblissement de la coalition aujourd'hui majoritaire à l'Assemblée nationale, et qui fait l'honneur à notre démocratie, arrivée il y a peu au bord de la dérive si tant est que tout le monde devrait regarder dans la même direction et faire entendre le même son de cloche en acclamant, marchant, félicitant, chantant et louant les actions du Chef de l'Etat. On sait que ces genres de soutiens ne font qu'attirer le culte de personnalité et aboutir à un nationalisme trop poussé qui vire à la dictature.  

    Lorsqu'on sait que les personnes qui entourent le chef de l'Etat avaient depuis deux ans œuvré pour que tous les partis soutenant celui-ci sous d'autres bannières différentes de l'Alliance des Fcbe n'aient pas droit de participer de manière conséquente à l'exercice du pouvoir au niveau central, lorsqu'on fait le point des actes que le pouvoir en place a posés pour mettre la Rb en difficulté à Cotonou pendant la période électorale de 2008, et dans son fief dans le département du Zou où se déroulent aujourd'hui des opérations de charme comme les 6 milliards de F CFA pour la réhabilitation de la ville d'Abomey. Lorsqu'on regarde toutes les tractations et les démarches faites par le Maire de Cotonou Nicéphore Soglo, en vue du transfert du marché Dantokpa conformément aux dispositions de la loi sur la décentralisation, marché qui aujourd'hui est dirigé par l'ancien porte-parole de la Mairie de Cotonou débauché par le pouvoir contre les intérêts de son parti la Rb, lorsqu'on se rappelle les conditions dans lesquelles les Fcbe ont arraché la Mairie d'Abomey-Calavi à la Rb à une période où le Chef de l'Etat tentait de faire évoluer les discussions avec les dirigeants de ce parti, on serait tenter de dire que rien de sérieux ne serait fait si la Présidente Rosine Soglo acceptait de virer dans le camp de la mouvance.

    A moins que Yayi Boni ne discipline sa troupe qui ne se laissera pas dominer par un parti qui va vouloir imposer sa vision au Président de la République qui dans son bilan économique et au plan infrastructurel n'a pas démérité. Une guerre de leadership s'installerait entre les chantres du changement et les nouveaux alliés de Yayi Boni. Celui-ci pourrait alors entreprendre de sacrifier certains, toiletter ou assainir son entourage, balayer d'autres conseillers, écarter certains pasteurs qui lui font croire que tout est rose même s'il se cogne la tête ou s'induit parfois en erreur.

    Cette situation est loin d'être envisage par Yayi Boni qui vise déjà les élections de 2011 et ne voudra pas créer trop de mécontents dans le rang de ceux qui travaillent avec lui depuis son arrivée au pouvoir il y a bientôt 3 ans. C'est pourtant en se débarrassant de certaines brebis galeuses dans son entourage, celles que le député Fcbe Edgar Alia a promis de dénoncer au Chef de l'Etat au cours de cette année 2009, qu'il y aura un véritable assainissement au sein de la mouvance présidentielle. Cette mouvance où il y a beaucoup d'arrivistes et de novices en politique mais qui passent pour des champions en analyse et en stratégie politiques.

    L'avenir politique de la Rb semble être dans la coalition actuelle dont la lutte actuellement menée contre le pouvoir en place force l'admiration des observateurs de la vie politique béninoise tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays. Au point où le G13 de Nassirou Arifari Bako a obtenu récemment un prix pour sa lutte de défense des valeurs démocratiques au Bénin.

    Mais en choisissant comme Houngbédji l'avait fait en 2003, le camp présidentiel, la Rb sera comptable des sanctions que le peuple pourrait éventuellement infliger au pouvoir, en cas d'échec au niveau de la sauvegarde de la paix et des acquis démocratiques du pays et des libertés individuelles. A moins que le pouvoir démontre le contraire en faisant des efforts de faire le développement dans le respect de la loi et des valeurs démocratiques. Une troisième option serait pour la Rb qu'elle choisisse de s'asseoir entre deux chaises en restant attentive aux deux camps et en observant l'attitude des barons du pouvoir en place s'ils sont coopérants ou répugnants, s'ils savent écouter et corriger les erreurs ou faire la sourde oreille.   

    Par Moust Olaïlo

     


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  • Bombardement de Gaza

    L'Etat hébreux profite des derniers jours de Bush à la Maison Blanche

    Le 20 janvier prochain la présidence de Bush rentrera dans le passé. etant l'allié de Israël Georges Bush a toujours encouragé les actes de l'Etat hébreux et les attaques contre le peuple palestinien. en raison de son départ et de l'arrivée de Obama qui ne rassure pas encore le gouvernement israëlien, ce dernier profite des derniers jours de Bush pour rendre des compte aux Palestiniens en prétextant des attaques du Hamas. d'ailleurs le déclenchement de cette offensives n'est pas justifiée et le peuple palestinien subit cette politique de soutien de Bush à l'Etat hébreux. en tous cas, le gouvernement israëlien a tout intérêt a arrêté les offfesnsives avant le 20 janvier sans quoi le ton va changé du côté dela Maison Balanche et même du monde Arabe


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