• En prélude à l'organisation du Salon ouest africain de la communication (Soacom) les promoteurs ont organisé à l'intention des hommes des médias et des chefs d'entreprises un dîner de presse afin de leur expliquer les tenants et les aboutissants de cet événement. C'était mercredi dernier au restaurant Barracuda. Christophe D. ASSOGBA Etre le creuset de rencontre entre les offres et demandes ambiantes et récurrentes de l'espace ouest africain. Réveler aux visiteurs et partenaires au développement l'expertise des professionnels de al communication, actions publicitaires de la Cedeao. Promouvoir l'art africain au service de la communication actions publicitaires (la communication par objet et les travaux de personnalisation) et créer de l'activité et maintenir les capitaux au sein de l'espace Cedeao. Voila les objectifs du Salon ouest africain de la communication qui aura lieu à Cotonou du 2_ au 30 avril 2009. Selon le promoteur de Soacom, M. Arel Noutevi qui a fait l'historique de naissance de l'idée d'organiser cet événement, Soacom est une occasion pour que les professionnels de la communications actions publicitaires, les membres des institutions politico-sociales et des sociétés civiles des pays de l'espace Cedeao échangent et puissent profiter des outils de communication disponibles dans le cadre leur affaire. « L'initiative de son organisation est née de la rencontre entre deux jeunes gens, Luc V. Hounsinou et Arel Noutévi, un après-midi du moi de juillet. Au cours des échanges qu'ils ont eus et qui tournait autour du développement sous régional, la communication par objet a été le sujet qui avait focalisé le plus leur attention. Sans doute parce que le premier est un consultant en communication marketing et que le second est un opérateur économique. Le constat qu'ils en ont dégagé était que malheureusement pour satisfaire ce besoin, les africains se tournent toujours vers l'Europe et l'Asie au mépris de l'immensité des opportunités et talents dont regorge la sous-région. Or, il suffit simplement que les chefs d'entreprises, consommateurs des produits de communication leur fassent confiance», a témoigné Arel Noutévi. D'après le directeur du Salon M. Luc V. Houssinou, on constat que de gros budgets alloués par les opérateurs télécoms, les multinationales, les institutions financières sans pour autant atteindre les objectifs visés. Dans ses explications, il a indiqué que le salon servira de plate forme pour ces sociétés et des entreprises de puiser l'expertise et les outils nécessaires qui puissent désormais contribuer à l'atteinte de leur communication. Quatorze pays de l'Afrique de l'ouest sont attendus à ce salon. Il s'agit du Bénin, du Togo, de la Côte d'Ivoire, du Nigeria, du Niger, du Mali, du Sénégal, de la Gambie, du Libéria, du Burkina Faso, du Ghana, de la Guinée Conakry, de la Guinée Bissau et de la Sierra Leone. Au cours du salon, en dehors des expositions,il y aura des conférences débats sur des thèmes tels que «De la nécessité de communiquer», «Les outils de communication» et «l'offre et la demande en Afrique de l'ouest». Les organisateurs sont déjà entrain de prendre toutes les dispositions nécessaires pour l'accueil chaleureux des participants. Pour cela, ont-ils dit des négociations sont en cours avec des agences de voyages et des hôtels pour l'hébergement adéquat des participants qui proviendront de tous les secteurs d'activité (imprimerie, artisanat, agence de communication, sociétés commerciales, industries, Tv et Radio, journaux).

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  • Les chrétiens du monde entier célèbreront demain, la fête de la Noël. Un jour qui est diversement apprécié, mais qui a une grande signification chez les chrétiens. 25 décembre de l'année. Cette date au-delà d'une fête est l'anniversaire de naissance du fils de Dieu : Jésus-Christ selon les chrétiens. « La Noël est pour nous les chrétiens catholiques, un jour inoubliable, le jour de naissance de Jésus-Christ », a affirmé M. Bojrenou Samson, rencontré hier à l'Eglise Sacré-Cœur à Sègbèya. Donc comme tout autre fête, la Noël est reconnue et célébrée par l'humanité, car selon Martial B., maître catéchiste à Zogbo, c'est par cette fête que la Vierge Marie a donné naissance à Jésus-Christ. La naissance de Jésus-Christ marque le nouveau départ pour l'Humanité et apporte un bon message. « Grâce à la naissance de Jésus-Christ, notre vie a pris sens, elle n'est plus absurde...Nous avons désormais une espérance », a laissé entendre le Père Hippolyte Whannou de Dravo de la paroisse Saint Antoine de Padoue pour qui, la fête de Noël est la fête des enfants. « C'est la fête de la manifestation de la vérité sous les traits d'un enfant, d'un homme, Jésus de Nazareth », ajoute le Père Whannou de Dravo car, le Jésus qui est célébré le 25 décembre est un enfant contrairement à celui de Pacques qui est un adulte. La fête de la lumière Femmes, hommes, enfants et adultes ont donc le retour tourné le fils de Dieu en ce jour 25 décembre où les Eglises catholiques du monde entier sont en prière et en fête. « La fête de Noël est la fête de lumière, une lumière répandue dans le monde entier », a affirmé Père Afagnon Parfait de la paroisse Sainte Thérèse de Godomey. Pour lui, c'est grâce à cet événement que le monde entier a connu le sauveur éternel. « C'est un 25 décembre que le sauveur nous est né pour répandre sa lumière dans tous les cœurs », a fait remarquer Juliette Boko, une fidèle de l'Eglise catholique Sainte Thérèse de Godomey. En général, la naissance de Jésus-Christ est comprise comme le signe de la vie qui ne cesse de se renouveler telle une source permanente d'espérance pour le monde.

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  • Suite à sa nomination à la tête de la SONAPRA, le nouveau Directeur Général, Monsieur Bio Idrissou Gounou SINA, Ancien Ministre de la Réforme Administrative et Institutionnelle, a rencontré le personnel de la Direction Régionale d'Exploitation Zone Nord de ladite Société. Il a aussi eu des contacts et des échanges avec les agents de la Direction Générale où il a organisé plusieurs séances du Comité des Directeurs. Au cours des différentes séances, le DG au nom du Gouvernement a rassuré le personnel en indiquant que les travailleurs n'ont rien à perdre dans le processus de restructuration en cours à la SONAPRA. Il a ensuite précisé que les emplois seront sauvegardés et le niveau actuel des rémunérations sera maintenu. A l'occasion, le DG a également précisé sa vision à la tête de la SONAPRA, une Société qui sera l'actrice centrale de toute la politique de développement des filières agricoles porteuses de croissance au Bénin.

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  • ALLOCUTION DE SON EXCELLENCE, Dr Boni YAYI PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L'ETAT, CHEF DU GOUVERNEMENT A L'OCCASION DE LA Cérémonie de remise de la distinction honorifique de Docteur Honoris Causa ès Sciences de l'Université Obafèmi Awolowo d'Ilé-Ifè Je voudrais tout d'abord exprimer au Gouvernement, au peuple frère du Nigeria, ainsi qu'à vous-même, Monsieur le Président, toute ma reconnaissance, pour la chaleur de l'accueil qui est réservé à ma délégation et à moi-même, et pour toutes les attentions dont nous sommes entourés depuis notre arrivée chez nous, ici, au Nigeria, et plus particulièrement à Ilé-Ifè.

    C'est avec un immense plaisir que je me retrouve dans cet auguste Hall dont le nom plonge ses racines dans notre histoire.

    Je me sens honoré de recevoir le titre honorifique de Docteur honoris Causa de cette grande Université. En effet, l'expression Great Ifè que l'on ne rend pas parfaitement par sa traduction de Grande Ifè, fait partie désormais de ma vie et de ma vocation.

    Aujourd'hui, la Grande Ifè m'ouvre les portes de la Grande cité qu'a été et demeure Ilé-Ifè, en tant que berceau de la race Oduduwa ou, comme le disent souvent nos populations, berceau de l'humanité.

    La Grande cité a produit la Grande Ifè académique, cette belle Université à l'architecture imposante implantée dans ce beau paysage de collines et de méandres de cours d'eau, ce haut lieu de la connaissance où la nature et la culture fusionnent en toute harmonie.

    La Grande Ifè à laquelle le nom de notre regretté sage Obafèmi Awolowo est attaché, est sans aucun doute l'une des plus belles universités d'Afrique. Vous comprendrez donc la source première de ma légitime fierté d'être aujourd'hui récipiendaire de la distinction honorifique qui vient de m'être décernée dans cette grande université africaine, ce lieu qui me réconcilie bien avec mes origines, mon histoire et toutes les grandes leçons de ma carrière dans la sous-région.

    En effet, après plusieurs décennies dans des institutions monétaire et financière et au bout de ma longue expérience à la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest ainsi qu'à la Banque Ouest Africaine de Développement, j'ai pu me former la pure et profonde conviction que le développement de nos pays passe nécessairement par un certain nombre de piliers parmi lesquels :

     la liberté, source de créativité ;
     la qualité des ressources humaines ;
     l'importance des infrastructures économiques et sociales ;
     la valorisation de notre patrimoine culturel diversifié ;
     la force de l'intégration régionale.

    Ces piliers intègrent à n'en point douter la notion de la prospérité partagée dans la paix, la concorde et l'unité nationale et africaine.

    Le Bénin est un ardent partisan d'une Afrique unie dans sa diversité car, l'intégration des peuples et le brassage culturel sont un facteur puissant de l'accélération du développement et du progrès économique et social de l'Afrique.

    J'ai toujours été fasciné par la volonté et la détermination avec lesquelles cette prestigieuse Université s'est employée à promouvoir les bases intellectuelles de l'Excellence fondée sur ces différents piliers du développement. Je m'en réjouis.

    Monsieur le Chancelier,

    Je ne peux que vous remercier davantage de m'avoir conféré le titre de Docteur Honoris Causa es Science à un moment où le peuple béninois et moi-même nous nous efforçons de renforcer les excellentes relations de fraternité et de coopération qui existent si heureusement entre mon pays le Bénin et le Nigeria.

    Monsieur le Président de la République Fédérale du Nigeria,

    Ce titre est aussi un grand honneur qui nous stimule à consolider les étroites relations entre nos gouvernements et entre nos peuples à cette étape cruciale de l'histoire de notre continent,  où nous sommes de plus en plus convaincus que l'intégration régionale et celle des peuples doivent être considérées comme des priorités absolues par tous les pays africains.

    L'intégration doit être abordée comme un défi à relever. C'est pourquoi, je voudrais humblement m'engager à promouvoir des programmes d'échanges d'étudiants et de chercheurs entre l'Université Obafèmi Awolowo et les universités du Bénin, dans les domaines de la médecine, de l'agriculture, de la technologie, des langues et de la culture. Je contribuerai aussi, par tous les moyens, à améliorer les bases de ces échanges qui, déjà par le passé et dans un cadre informel, ont permis la formation et l'utilisation de nombreux cadres béninois qui font aujourd'hui la fierté du Bénin.

    Permettez-moi à ce sujet de saluer au passage la mémoire de mon regretté frère, Laurent Olaleye Yayi, décédé il y a un an, alors qu'il était en fonction ici même.

    Je voudrais terminer en indiquant que j'ai une haute appréciation de la contribution de nos frères et sœurs nigérians à l'indépendance du continent ainsi qu'au développement et au progrès de l'Afrique.

    Monsieur le Président de la République Fédérale du Nigeria et très cher frère,

    Je ne puis manquer l'occasion de la présente cérémonie, pour vous témoigner la gratitude du peuple béninois et saisir cette opportunité pour vous remercier pour tout ce que vous faites en faveur de la sous-région et au bénéfice de mon pays, le Bénin.


    Great Ife, merci.
    Great Ife, Thank you.

    Je vous remercie.


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