•  <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />Le « ZOMANCHI »  de Razack  Daouda hisse le Bénin  sur la toile mondiale des inventions Apporter des solutions de sécurité micro informatique en cas  de coupure  ou d'imperfection     du courant électrique aux ordinateurs.  C'est  le fruit  des  recherches en informatique du Docteur Razack  Daouda avec sa nouvelle  invention dénommée « ZOMANCHI »  dont le lancement a eu lieu samedi dernier, 21 juin   dans  la salle  de conférence  de l'hôtel  Dona à Porto-Novo.

     Le monde de la recherche au Bénin  vient de s'enrichir d'une nouvelle  invention. Il s'agit  de la  technologie ZOMANCHI qui veut dire en langue GOUN ‘' le feu qui ne s'éteint pas ‘'.  C'est une invention du  Docteur   Razack   Daouda  PDG du groupe  Amazones  industries spécialisé dans les technologies de l'information et de la communication  et partenaire du groupe silicone valley.  Selon  les explications  de  son inventeur, la technologie  « ZOMANCHI » incorpore directement dans le schéma d'une unité centrale, des solutions efficaces de protection contre les imperfections électriques. Ce sont des genres d'ordinateur qui ne s'éteignent pas même en cas de coupure du courant électrique. Cette propriété a été conférée à ZOMANCHI  parce qu'il est doté  d'un système de régulation et de stabilisation pour maîtriser les hausses et baisses. Ils disposent également d'une batterie de sauvegarde pour restituer automatiquement le courant électrique en cas de micro coupures ou de coupures. Enfin Zomanchi possède un transformateur pour isoler systématiquement les parasites électriques. Les coupures intempestives du courant électrique dans le monde et au Bénin en particulier crée d'énorme dommage aux matériels informatiques. En effet les recherches ont démontré qu'on enregistre environ plus de 300 imperfections  électriques ( baisses et hausse de tension, micro coupures et coupures parasites) en une minute sur le courant distribué par la SBEE. Ces imperfections électriques sont généralement en Afrique et surtout au Bénin responsables à 75% des cas de panne sur les ordinateurs  et autre systèmes informatiques. Les raisons qui expliquent ces pannes constatées sont à rechercher dans l'extrême sensibilité des ordinateurs. Zomanchi vient donc apporter une solution au problème de perte de document en cas de coupure de courant. Deux models de Zomanchi  le P4 et le P5 , ordinateurs multimédia , sont proposés par son inventeur Docteur Razack Douadou qui n'est pas à sa première expérience  en matière d'invention  dans le domaine des TIC. Cette  dernière invention  vient donc confirmer les nombreux talents de  ce  jeune chercheur  béninois qui par son savoir faire, hisse le Bénin  sur la toile mondiale   de la création ou de l'invention dans les TIC  car  des dispositions sont entrain d'être  prise pour qu'un brevet d'invention  lui soit accordé.

     

     

    Hugues Elphège Patinvoh  (collaborateur)<o:p> </o:p> 

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    Owo Lobè considère Inoussa comme l'empereur
     
    Au détour d'une séance d'échange avant sa cérémonie de désensorcellement le samedi 21 juin 2008, Sa Majesté Owo Lobè a confié aux hommes de médias à son siège à Irédé Akpakpa que c'est les Nigérians qui tentent de diviser la famille Ogboni du Bénin. Il considère le Roi Inoussa Issiaka de Parakou comme l'empereur de la communauté Ogboni au Bénin. Sa Majesté Owo Lobè a fait des propositions afin de faire échec aux manigances des citoyens nigérians qui se passent pour des membres ou des responsables Ogboni dans leur pays.
     

    C'est désormais clair. La communauté Ogboni du Bénin a compris le jeu de leurs confrères du Nigeria pour les diviser afin de régner en maître absolu. Par le passé, ils ont essayé, par de la médisance, de la calomnie et du mensonge mettre en opposition les membres de la confrérie Ogboni du Bénin. Ceux-ci après un recul ont compris que le seul but des Nigérians est de les diviser afin de fragiliser la communauté du Bénin. Une communauté forte, inébranlable qui travaille pour la paix et le développement du pays. C'est cela que le Roi Owo Lobè a démontré ce samedi 21 juin dans ses propos. D'aucuns affirment que Sa Majesté Owo Lobè est en disgrâce avec le Roi Inoussa Issiaka de Parakou. A cette affirmation, Owo Lobè répond qu'il n'a aucun  problème avec lui. « C'est mon aîné. De plus, c'est lui qui m'a intronisé en 2003 à Savè. Je n'étais pas dans Ogboni et c'est lui que je connaissais. », déclare le roi Owo Lobè. Pour ce qui est du roi Chadaré, Roi Ogboni Atumbi de Porto-Novo, Sa Majesté Owo Lobè fait savoir qu'il n'a pas non plus de problème avec lui. « Il est mon papa. Il est âgé plus que moi. Il est dans Ogboni avant moi. Je collabore bien avec lui », a confié Owo Lobè. Il se rappelle que le roi Chadaré avait prédit que les Nigérians vont chercher à diviser la famille Ogboni au Bénin vu leurs agissements dans le temps. Les faits lui donnent raison aujourd'hui. Mais le bout du tunnel n'est pas pour longtemps et les têtes couronnées Ogboni du Bénin vont se voir autour d'une même table pour discuter dans la fraternité. Pour montrer aux Ogboni Nigérians la force du Bénin, Owo Lobè émet des idées. Il trouve que le roi Inoussa Issiaka de Parakou peut être l'empereur des Ogboni au Bénin tandis que le roi Chadaré de Proto-Novo quant à lui pourrait prendre le fauteuil du Roi de la fraternité Ogboni. Il se dresse contre les Nigérians qui tentent toujours de diviser la famille en posant au Bénin des actes qui n'honorent pas la confrérie. « Nous sommes tous les mêmes. C'est les Nigérians qui amènent des problèmes », dit-il. Il répète qu'il n'était pas dans Ogboni et c'est dès l'âge de 7 ans qu'il a commencé à lutter contre les sorciers en abattant des irokos. Il avoue détenir ce pouvoir divin. « Je lutte et je protège contre la sorcellerie », a-t-il rétorqué.

    Le Roi Owo Lobè à cette séance a annoncé qu'un pèlerinage aura lieu le vendredi 22 août 2008 à Savè. C'est à cette occasion que les fidèles de la fraternité Ogboni vont communier avec des exhortations et prières. C'est aussi le lieu pour initier de nouveaux fidèles. Mais le roi précise que Ogboni n'est pas une religion ni une secte. Toutes les confessions religieuses peuvent être membres de la famille.

    Bruno H. DJOGBENOU

     
     
     

    Recruter pour servir à la Présidence de la République

     
    Les agents contractuels dans l'attente depuis deux mois
     

    Dans le cadre du bon fonctionnement des activités à la présidence de la République, il a été organisé en novembre 2007, un concours de recrutement d'agents contractuels afin de pourvoir à des postes. Après la proclamation des résultats, il a été communiqué au Directeur de Cabinet civil du Président de la République les noms et profils des personnes déclarées admises au concours de recrutement avec pour objet « Mise à disposition d'agents contractuels de l'Etat ». Cette correspondance a été adressée le 1er avril 2008 et depuis les agents qui ont été tout simplement appelés pour un premier contact n'on pas encore pris service alors que d'autres agents contractuels recrutés  dans la même période au profit d'autres administrations travaillent déjà. Ce dysfonctionnement qui s'observe est imputable à l'administration de la Présidence de la République qui semble prendre les dossiers à la légère. Cette insuffisance doit être corrigée afin de permettre aux agents de prendre fonction pour la célérité dans les tâches du Palais de la Marina.

    Bruno H. DJOGBENOU


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  • Violence post électorale
     
    Le cortège du président Nago bloqué à PK10
    (30 mn entre la peur et le courage)
     

    Pendant une bonne trentaine de minutes, le cortège du président de l'Assemblée nationale  son excellence le professeur Mathurin Nago est resté bloqué au carrefour Pk10 de Cotonou. En effet, de vils individus ont pris d'assaut hier l'autoroute inter état Cotonou -Porto-novo empêchant du coup la fluidité de la circulation. Aux environs de 18h30, au retour du palais des gouverneurs, le cortège du président Mathurin Nago s'est retrouvé bloqué au carrefour PK10. La cause est que des manifestants auraient pris d'assaut le carrefour Sèkandji barrant la voie et portant obstruction au trafic. Dès lors, pour la sécurité du président, il urgeait de trouver une solution alternative. Le cortège a alors été arrêté à Pk10 causant pendant au moins 30 mn un embouteillage terrible. Même les sirènes des motos n'ont pu libérer la voie. Le président entre la peur et le courage est resté dans sa voiture pendant 30mn. Ses gardes sont donc descendus pour trouver la solution. Averti, la gendarmerie est arrivée sur les lieux. La solution fût celle de faire emprunter le cortège par le sens opposé donc le sens interdit. Et dieu seul sait que ce ne fut pas facile. Trente bonnes minutes se sont écoulées plongeant la garde rapprochée du président dans une rousseur terrible surtout au vu des dernières menaces de destitutions qui planent sur le président Mathurin Nago.

     

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  • Polémique autour de l'ajournement des dates des examens du baccalauréat

     

    Vicentia Boco justifie le report du Bac et rassure les candidats

    La polémique avait presque eu raison de la décision de report des examens du baccalauréat au 21 juillet 2008. Il a fallu hier, la sortie du ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique Mme Vicentia Boco pour dissiper maintes inquiétudes et replacer la décision du report dans son vrai contexte. Invitée hier sur le plateau de Golf  Tv pour fixer l'opinion nationale sur la situation, objet de grande polémique, le ministre a rassuré les acteurs de l'éducation sur les mobiles de cette décision. Selon le ministre, il est important d'assurer aux candidats le minimum d'heures nécessaires à la validation d'un examen crédible soit 32 semaines de cours assidus. Or en l'espèce, elle soutient que les grèves enregistrées dans le secteur secondaires au cours de cette année et qui ont occupés huit (8) semaines pleines de cours. Ainsi, il s'en dégage que les collèges et lycées du Bénin, n'ont pas pu exécuter le calendrier minimal de cours pouvant garantir un niveau d'étude valable aux candidats en classe de terminale.

    Indiscipline communautaire ?

    La décision de reporter unilatéralement la date des examens du baccalauréat au Bénin ne constitue-t-elle pas une indiscipline du Bénin vis-à-vis des recommandations d'harmonisation au sein de l'Uemoa ? A en croire les explications du ministre, le Bénin continue de jouir jusqu »en décembre 2008, d'un temps de répit légal pour la mise en œuvre de cette directive. Ce n'est qu'à échéance de cette date que la mise en œuvre de cette directive s'imposera au Bénin. Le Bénin est donc entièrement fondé, du moins jusqu'à la date de prise de la décision de report, de réajuster son calendrier du baccalauréat sans se soumettre au calendrier communautaire.

    Du temps pour apprendre !

    Après cette décision de report, les candidats au baccalauréat sont donc relancés dans la révision de leur cours.  C'est plutôt sous cet angle que le ministre invite les candidats et parents d'élèves à apprécier la décision. A cet effet, Vicentia Boco invite les enseignants et apprenants à s'investir pour profiter de cette période de prorogation afin de réduire considérablement la fracture créée par les moments de grèves.

    En somme, les mesures de report prises par le ministre doivent pouvoir être utiles à l'amélioration du niveau des candidats et sans nul doute aux résultats des prochains examens.


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  • Unité et paix sociale

     

    Le Bénin amorce le virage de la violence 

     

    Médard Gandonou

    On se croit à mille lieux au Bénin des esprits qui couvent les germes de guerre et d'autres conflits fratricides. Depuis quelques temps, on pressentait de plus en plus probable se resserrer le spectre de la violence autour du Bénin. Les derniers résultats des élections communales et locales proclamés par la Commission électorale nationale autonome (Cena) semblent être l'instrument qui a réveillé le démon que couve chaque peuple et qu'on considère comme l'apanage des autres peuples aussi longtemps qu'il ne se manifeste.

    Le Bénin depuis quelques semaines semble s'habituer aux images des scènes de violence animées par des franges de population sans s'inquiéter. Devant la presse et surtout sous les regards des cameras de l'office nationale de télévision, on se plait à admirer une foule de jeunes contestataires surchauffés, s'autoriser contre toutes lois de la république, le maniement  des armes blanches en signe de leur degré de mécontentement vis-à-vis de l'institution en charge des élections.

    Outre quelques leaders politiques isolés qui ont fustigé, le pouvoir exécutif et une certaine classe politique ont contribué passivement ou activement à l'encrage de cette pratique subitement érigée en normes de revendication dans un Etat de droit ou les la Constitution prévoit un mécanisme de contestation post électorale.

    La police qui devait assurer sans faille le respect de l'ordre républicain, dans le même sens que le gouvernement, arguait qu'il importait de préserver les citoyens quand bien même ils transgressent les textes de la Nation. Ce faisant, leur attitude de fébrilité devant quelques rebelles des normes républicaines, a fait boule de neige à travers tout le pays. Et telle la peste, les mouvements de protestations se sont répandus dans tout le pays. Sans doute, en agissant comme ils l'ont fait, ils ont su préserver quelques « rebelles de l'ordre républicain » des déconvenues des gaz lacrymogènes mais depuis hier ils ont également compris que leur passivité a été fertile à la résurgence de scènes de violences poussées dans la localité d'Avrankou. Un  mort est annoncé outre les multiples cas de blessés graves enregistrés à l'issu des altercations observées ce mardi 10 juin 2008 entre partisans de la Fcbe et du Prd dans le Plateau .

    La violence se nourrissant dans tous les pays de la violence, les précédents créés par ces différents affrontement seront sans nul doute des éléments de référence pour d'autres actions. Et ainsi de suite... c'est pourquoi, encore qu'il est possible le pouvoir exécutif prenne la mesure de sa responsabilité dans le maintien d'un climat de paix et d'unité. Les petits ruisseaux font les grands fleuves !


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