• Il s'est tenu hier au centre Wanad de Cotonou une table ronde sur le rôle des médias dans la décentralisation. Deux communications ont meublé cet atelier. La première communication sur la promotion de la décentralisation et le rôle des médias présentée par le professeur d'Oliveira de l'Université d'Abomey-Calavi a permis à la trentaine de journalistes présents de prendre conscience de leur responsabilité dans le développement local. Selon le professeur d'Oliveira, la décentralisation est le transfert de certains aspects du pouvoir central au niveau local. Il a fait savoir que les médias ont été le monopole de l'Etat et que les populations à la base ont souvent été exclues des débats nationaux. Les médias doivent inverser la tendance et permettre aux populations à la base d'avoir voix au chapitre afin de participer activement à la gestion de leur localité. Il a mis l'accent sur les radios locales et communautaires comme canaux pouvant permettre de plus en plus de faire participer les populations au débat. D'après ses explications, les radios locales sont les meilleures moyen d'information et de mobilisation et qu'il est temps de briser la structure verticale de la communication. Pour le professeur d'Oliveira, les médias béninois font de la communication et non de l'information la seule d'ailleurs qui manquent pour faire changer les choses dans le pays. Avec des exemples à l'appui, il a démontré les handicap qui freinent la décentralisation au Bénin et la responsabilité des médias pour la réussite et la pérennité de ce processus de la réforme de l'Etat et de l'administration. La seconde communication a permis au Conseiller à l'information et à communication à la Maison des collectivités locales M. Moussa Mamadou de présenter son institution et ses relations au «jour le jour avec la presse». Ce fut un exercice pénible pour le communicateur d'autant plus que la Maison des collectivités locales n'entretient pas des relations étroites avec la presse mais mènent des actions dans le sens de l'accompagnement de la décentralisation notamment la formation des élus locaux. Pour lui, cette année les choses vont changer et un plan d'action est élaboré pour une meilleure collaboration avec la presse. Dans son mot d'ouverture, le Secrétaire général du centre Wanad, le professeur Alfred Opubor a laissé entendre que la communication peut être un instrument de développement durable. Le représentant du ministre de la décentralisation, le Conseiller technique Georges Houessou s'est réjoui d'un tel atelier sur le rôle de la presse dans la décentralisation. Christophe D. ASSOGBA

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  • Le maire de ville de Cotonou, le président Nicéphore Soglo a clôturé sa visite dans le 12ème arrondissement de Cotonou par les quartiers de Vodjè-Kpota et Cadjèhoun 4. C'était vendredi dernier. A Vodjè-Kpota tout comme à Cadjèhoun, l'accueil a été chaleureux. Les populations sont sorties massivement pour venir écouter l'autorité municipale et lui apporter un soutien pour les nombreuses actions engagées contre la pollution de l'environnement, la lutte contre la misère et le chômage, la lutte contre les inondations. Dans leurs mots de bienvenue, les représentants des femmes, des jeunes et des sages de ces quartiers ont remercié le mairie et sa délégation pour avoir pensé à eux. Ils ont fait savoir au maire qu'ils sont conscients des difficultés financières de la mairie pour faire face à tous les problèmes mais ils ont estimé que le président Soglo a fait beaucoup et mérite d'être soutenu. «Notre papa Soglo a fait beaucoup de chose mas tant qu'il reste à faire c'est que rien n'est fait et nous sommes prêts à le soutenir pour qu'il revienne à la tête de mairie pour achever les œuvres engagées», a lâché la représentante des femmes de Vodjè-Kpota. Très satisfait de la mobilisation des femmes et des populations, le président Nicéphore Soglo dans un langage de vérité a expliqué aux populations que tant que Dieu va lui donner le souffle il ne va jamais cesser de réaliser des infrastructures à leur profit. Le maire a aussi expliqué aux populations de ces quartiers la situation géographique de Cotonou et sa stratégie pour mobiliser les ressources financières en faveur des l'assainissement de la ville. Selon lui, Cotonou est un marécage et il faut plus de 250 milliards de francs Cfa pour assainir la ville. D'après ses explications des fonds ont été mobilisés pour réaliser des collecteurs d'eau afin de mettre fin aux inondations et les travaux vont bientôt commencer. Le président Nicéphore Soglo est descendu sur le site maraîcher de l'Asecna où il a échangé avec les maraîchers et leur a apporté un soutien pour le développement de cette activité génératrice de revenu. Ceux-ci à leur tour ont témoigné leur attachement aux actions du maire et se sont déclarés solidaire pour l'aider à achever l'œuvre de développement de Cotonou. Christophe D. ASSOGBA

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  • Le maire de la ville de Cotonou était encore hier dans le 12ème arrondissement de Cotonou. Occasion pour le président Nicéphore Soglo d'expliquer aux populations les efforts consentis par la mairie et les ressources financières mobilisées pour la réalisation de nombreux ouvrages d'assainissement de la ville. Une visite qui a permit aux populations de réitérer leur soutien au maire en vue de la réalisation des différents chantiers ouverts.

     

     

     

    Les populations de Fidrossè-Centre, Fidjrossè-Kpota A, Fidjrossè-Kpota B, Sèyigbé, Aïbatin 1, Cadjèhoun 1 et Cocotiers sont décidées à ne pas lâcher le maire de Cotonou, le président Nicéphore Soglo dans ses efforts d'assainissement de la ville. En tous cas, elles se sont mobilisées hier pour dire de vive voix à l'autorité municipale qu'elles sont prêtes à se battre à ses côtés pour faire de Cotonou la véritable vitrine du Bénin et un havre de bonheur sans inondation. A toutes les étapes de la visite du maire Nicéphore Soglo,  que ce soit le représentant des jeunes, des femmes et des sages, le messages de soutien est le même. «Nous allons nous battre pour que notre père Nicéphore Soglo réalise tous les travaux engagés», a laissé entendre la représentante des femmes à l'étape du Cese  Aïbatin 1. Pour les populations, on ne peut pas dire que le président Nicéphore Soglo n'a rien fait à la tête de la mairie. Seul les aveugles peuvent affirmer le contraire. Selon leurs dires, le président Soglo se bat pour mobiliser des fonds en vue de l'assainissement de la ville et de la lutte contre la misère des femmes. Les populations ont dit qu'il faut rendre à Soglo ce qui est à Soglo et à Dieu ce qui est à Dieu. Prenant la parole, le maire Nicéphore Soglo a remercié les populations des localités visitées pour leur engagement aux actions de la mairie  de Cotonou. Selon le mairie,  la ville de Cotonou n'est pas à proprement parler une zone vivable. C'est un territoire fait de nombreux bas-fonds qui sont des collecteurs naturels d'eau que les populations ont occupé empêchant les eaux de ruissellement  de circuler librement. Avec une  carte à l'appui, le maire Nicéphore Soglo a expliqué aux populations venues nombreuses l'écouter et lui témoigner leur reconnaissance pour les nombreuses actions qu'il ne cesse de mettre en œuvre, la situation géographique de Cotonou dans le Golfe de Guinée. Une situation qui  avec l'occupation anarchique des zones marécageuses accentue les problèmes d'assainissement de la ville. Le maire a dit qu'il faut plus de 250 milliards de francs Cfa pour assainir Cotonou. Il a laisser entendre que la mairie a pu mobiliser quelques milliards et que des travaux de construction de grands collecteurs d'eau seront bientôt lancé pour sortir Cotonou un temps soit peu de l'eau. Mais le maire a invité les populations à faire preuve de patience et de coopération car la réalisation des travaux nécessite par endroit la cassure de certaines maisons qui sont sur les itinéraires des collecteurs. C'est le cas chez Dadjè à Fidjrossè  que le maire a visité. Selon le président Nicéphore Soglo, des individus ne peuvent pas empêcher le développement de la ville et doivent comprendre que la construction d'une ville moderne exige la destruction de certaines infrastructures fût-elles nantis de titre de propriété.

     

     

     

     

    Christophe D. ASSOGBA


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