• Flou autour des primes de garde des militaires : Grogne dans l’armée béninoise

    Ils sont en faction au Cnhu, à l'Ortb, au ministère des Affaires des affaires étrangères... Actuellement ils sont exposés sur le champ à risque du marché de Dantokpa. Toujours sans prime de garde ou prime confisquée. Ce qui fait grincer les dents dans l'armée spécifiquement dans le rang du 1er Bataillon d'intervention motorisée. Ces soldats dépourvus de tout droit de manifestation syndicale grognent cependant tout bas leur désapprobation vis-à-vis de leur supérieur hiérarchique. Cette fois-ci, le mécontentement se généralise. Les Soldats de cette unité pourtant réputée très rude et très dangereuse désapprouvent la gestion actuelle faite par leur Chef de Corps et le Chef d'Etat major Armée de Terre. Ces soldats qui se retrouvent, contrairement à d'autres unités, sans prime de risque malgré la délicatesse de leur mission, s'estiment par ailleurs marginalisés dans le paiement de leur prime de garde. Des soldats de cette unité accumulent pour certains six mois d'arriérés de primes, d'autre un an. Au moment où le taux de ces primes déjà décrié oscille autour de 1000 Fcfa la journée, ces soldats dénoncent cet abandon de leur corps et la politique de deux poids deux mesures appliquée par le Chef d'Etat major de l'Armée de Terre. Ils dénoncent fortement certains responsables de l'armée qu'ils soupçonnent à la base de la mauvaise gestion de leurs primes de garde. Mais au-delà de la modicité de ces primes de garde, ce que ces soldats dénoncent est le flou qui entoure le paiement. Au moment où les services d'accueil des soldats à la garde affirment s'être libérés à temps de leur prime vis-à-vis de leur hiérarchie supérieure, celle-ci retourne simplement la responsabilité sur ces services afin de pouvoir se justifier auprès des soldats. Il en est ainsi au ministère des affaires étrangères. Pour ces soldats, le Commandant du 1er Bataillon d'intervention motorisée le Lieutenant Colonel Marcellin Dossou adopte une attitude de passivité qui peut facilement s'interpréter comme une complicité avec le Chef d'Etat major de l'Armée de Terre. Boni Yayi interpellé Les soldats du bataillon d'intervention motorisée face à la situation qui tend à clochardiser les éléments de cette unité, sont décidés à passer par toutes les voies pour se faire. A cet effet, ils interpellent le Chef de l'Etat, le Chef suprême des Armées le Dr Boni Yayi à intervenir directement pour régulariser le traitement des soldats de cette unité. Mais ils demandent au Chef de l'Etat de se passer, dans le règlement des différents, de toute rencontre commune entre les responsables et les soldats car estiment-ils les coulisses desdites rencontres sont faites d'interdiction formelle aux subalternes d'adresser de questions au Chef de l'Etat. C'est donc à une discussion directe que ces soldats nourris de sentiments de révolte, s'attendent de la part du Chef de l'Etat.

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