Récompense lors 3ème Forum de Haut niveau sur l'efficacité de l'aide au développement
Le Bénin reçoit le prix de l'alignement
(La délégation officielle béninoise absente lors de la remise du prix)
L'alignement constitue le second principe de la Déclaration de Paris de 2005. Ce principe dit exactement ceci : «les donneurs font reposer l'ensemble de leur soutien sur les stratégies nationales de développement, les institutions et les procédures des pays partenaires». Autrement dit, les donneurs s'alignent sur les stratégies des pays partenaires. C'est le respect et la mise en œuvre de ce principe qui a valu au Bénin un prix. Mais malheureusement, la délégation officielle béninoise à la rencontre composée de parlementaires et des cadres du ministère des Finances et de l'économie et du ministère du Développement a pêché en s'absentant au moment de la remise des prix. Les délégués officiels du Bénin n'étaient pas dans la salle au moment solennel où le Bénin a été appelé à la tribune pour recevoir ce prix. C'est une représentante de la Maison de la société civile à Cotonou, Mme Denise M. Diakité qui n'est pas membre de la délégation officielle béninoise qui s'est spontanément présentée pour représenter le Bénin et recevoir ce prix. C'est après que les délégués du gouvernement béninois ou du pays à cette rencontre sont venus rattraper cette étape de la cérémonie de clôture des assises d'Accra sur l'efficacité de l'aide. Il faut dire que c'est un honneur pour cette membre de la société civile qui a pris une part active aux différents travaux ainsi qu'à la conférence parallèle des organisations de la société civile du 31 Août au 1er septembre 2008 toujours à Accra, de représenter le Bénin à la tribune officielle devant des sommités du monde des affaires, de l'économie et du développement à l'échelle de la planète, des ministres des pays développés, des partenaires au développement. C'est d'autant aussi une honte pour la délégation béninoise qui a laissé tout de même une mauvaise impression à la fin du sommet après bien sûr avoir participé aux débats et apporter sa modeste contribution avec les autres pays africains en vue de l'amélioration de l'efficacité de l'aide.
Christophe D. ASSOGBA, depuis Accra