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Polémique autour du programme de micro finances au plus pauvres: Les explications du ministre réckyath Madougou

Le ministre de la micro finances, Reckyath Madougou était face aux députés hier jeudi 19 décembre 2008 pour répondre aux interrogations de ces derniers relatives au programme de micro crédits au plus pauvres. Ce fut un test réussi au ministre, en ce sens qu'elle apporté des réponses plus ou moins satisfaisantes aux préoccupations des députés. Pour ce qui concerne le montant réel engagé dans le programme et celui effectivement mis à la disposition du fonds nationale de la micro finance, Réckyath Madougou a déclaré que la dotation initiale au lancement du programme était de milliards, mais que le programme a fait l'objet d'un grand engouement de la part des populations, ce qui amené le gouvernement à faire en 2007, un complément de quatre milliards et en 2008, un autre effort supplémentaire de dix milliards afin de renforcer la ligne de crédit du programme ; ce qui porte la dotation à vingt milliards. S'agissant du détail des organisations non gouvernementales ou autres institutions recrutées dans ce cadre pour l'intermédiation entre l'Etat et les population, le ministre de la micro finance a affirmé qu'ils sont au total cinq partenaires stratégiques à être retenus pour l'exécution du programme micro crédits au plus pauvres (MCPP). Il s'agit de la banque régionale de solidarité (BRS) dans les départements de l'Alibori, Borgou, Couffo, Littoral, Plateau et du Zou ; de la coopérative chrétienne d'épargne et de crédit(CCEC) dans l'Atlantique et l'Ouémé. Dans l'Atacora et les collines, le centre pour la formation et l'appui au développement à la base (CFAD), donga women microfinance dans la Donga et enfin du centre pour la recherche des initiatives de développement agricole et artianal (CERIDAA) dans le Mono. Pour ce qui concerne les conditions d'accès aux crédits, le ministre a révélé que ces critères sont ceux définis dans le document de base du programme, à savoir : être réellement pauvre, être constitué en groupes solidaires de trois à quinze personnes, prendre part aux séances de formation, payer un droit d'accès au programme de 1000 francs réparti comme suit : 500 FCFA de frais d'adhésion, 300 de frais de formation et 200 pour le dossier. Néanmoins, signalons que malgré toutes ses explications, les députés n'ont pas manqué de soulever certaines irrégularités constatées ça et là dans la conduite de ce programme et les ont dénoncé avec véhémence.
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