Libération des co-accusés de Séfou Fagbohoun et rapprochement avec Boni Yayi: Le G4 en danger

Libération des co-accusés de Séfou Fagbohoun et rapprochement avec Boni Yayi Le G4 en danger Les co-accusés du député Séfou Fagbohoun dans l'affaire Sonacop ont été libérés dans la journée d'hier. Dans le même temps, une délégation du chef de l'Etat, le Dr Boni Yayi a rendu visite au président Séfou Fagbohoun dans le cadre de l'apaisement du climat politique. Cette nouvelle donne politique aura à coup sûr des répercussions sur le G4. En effet , l'alliance politique G4 est formé des grands partis politiques de l'échiquier politique national. Cette alliance fait voir des verts et des mûrs au gouvernement du Dr Boni Yayi suite aux différents agissements du pouvoir qu'ils estiment violer constamment les lois de la République. C'est le cas des exigences des députés membres du G4 et d'autres forces politiques au sujet de l'installation de certains conseil communaux dont principalement celui de Abomey-Calavi. Mais les choses sont en train de changer et le G4 risque de voler en éclats dans les tout prochains jours. La raison est tout simple. En effet, une délégation du président Boni Yayi s'est rendu chez Fagbohoun pour le convaincre quant la participation du Madep dans la gestion du pays. C'est sans doute ce qui a amené à la libération des co-accusés de Séfou Fagbohoun dans l'affaire Sonacop. Des émissaires de Boni sont également en pourparlers avec les membres de la Renaissance du Bénin en vue de leur accorder des avantages dans le prochain gouvernement. La Rb et la Madep sont donc presque acquis aux propositions du leader du changement dans le cadre de l'apaisement de la tension politique et de la formation d'une nouvelle équipe gouvernementale. Au regard de ce qui précède, on peut sans conteste dire que l'avenir du G4 semble être hypothéqué. Le G4 risque de perdre deux de ses membres influences notamment la Rb et le Madep qui se rapproche peu à peu des idéaux du changement avec les différentes négociations en cours entre les uns et les autres. Christophe D. ASSOGBA