Déclarations de Cyrille Gougbédji, Coordonnateur Ravec
Le grand silence qui a succédé aux premières phases de mise en œuvre du Recensement administratif à vocation état civil (Ravec) et qui perdure jusqu'à présent n'est point annonciateur de la mort de l'opération. « Le Ravec n'est pas mort » rassure le Coordonnateur du Ravec Cyrille Gougbédji. Pour lui, la cause du silence observé est la conséquence du mouvement de ghrève observé par le personnel judiciaire non magistrat et qui a paralysé non seulement les opérations du Ravec mais toutes les activités judiciaires. Le Recensement administratif à vocation état civil reprendra de plus beau dans les prochains jours confirme-t-il avec les dispositions retenues et qui permettent à chaque territoire juridictionnel d'organiser ses audiences foraines.
Les objectifs nobles que s'est assigné le gouvernement du dr Boni Yayi en initiant cette opération au profit des citoyens ne seront pas versés aux oubliettes. Comme aux premiers jours, l'exécutif garde la même détermination pour sa contribution dans la régularisation des situations civiles de ses citoyens. Quand bien même avec le départ du Ministre de la justice Abraham Zinzindohoué l'on a tendance à conclure à l'apogée du Ravec, avec comme déclin le séjour de son successeur Nestor Dako qui a été très infertile dans les initiatives de continuité du projet, il faut espérer que la période de traversée du désert disparaîtra avec les mouvements de débrayage du personnel non magistrat de l'administration judiciaire.