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Promotion de la médecine traditionnelle

Promotion de la médecine traditionnelle L'appel du chercheur Augustin Kouglo à Boni Yayi Depuis sa prise de fonction, le chef de l'Etat le Docteur Boni Yayi a pris comme engagement de faire du Bénin un pays émergent. Dans le souci de réussir, le président de la République veut d'abord compter sur les ressources intérieures en touchant ainsi à tous les secteurs d'activités. Mais l'on semble dire qu'un secteur reste très important si le défi doit être relevé. Ce secteur qui connaît depuis quelques temps de véritable perturbations dues aux manques de moyens, fait envisager au pouvoir plusieurs portes de sortie. Ce secteur c'est la santé. Aujourd'hui, nous la subdivisons en deux à savoir la médecine moderne et la médecine traditionnelle puisque c'est d'elle qu'il s'agit. Même si l'Etat a tenté de faire des efforts ces dernières années dans ce domaine, nul doute que beaucoup reste à faire. Ce qui amène d'ailleurs certains tradithérapeute à réagir de temps en temps. La toute dernière est la réaction de Monsieur Augustin Kouglo président directeur exécutif de l'ONG Union pour la recherche et la promotion de la médecine traditionnelle au Bénin Urpmtb à qui nous avions rendu visite pour mieux comprendre son activité. Activité à laquelle, il a pris goût depuis son enfance. Spécialiste des maladies chroniques et des traitements médico-spirituels, M. Augustin Kouglo est aussi le vice-président de la commission nationale linguistique Gun. Ayant déjà à son actif plusieurs guérisons et une pharmacie de médicaments fabriqués à base des plantes, M. Kouglo a su associer à cette activité les principes de base de la consultation médicale moderne. Chose qui n'est pas maîtriser par bon nombre d'entre eux et qui est souvent source de quelques erreurs qui sont constatés à leur niveau dit-il. Selon lui, une maladie dispose de deux consultations, la première est cette formation qu'a reçu le médecin moderne qui n'est pas connu du tradithérapeute, et la science occulte qui n'est pas non plu connu du médecin moderne. Et pour régler ce préjudice, il a souhaité que l'Etat central renforce cette coopération qu'il a déjà créé entre les deux parties en initiant les tradithérapeute à la maîtrise des bases élémentaires de la consultation d'un malade tel que la prise de tension et autres. ‘'Si moi j'ai eu la chance de connaître tout ça, c'est grâce à ma collaboration avec nos amis de la médecine moderne'' souligne M. Kouglo qui souhaite que le gouvernement à travers le ministre de la santé recentre les séances de formation pour la coopération toute catégorie confondue. La preuve est que ce dernier dispose sur lui des fiches d'évacuation pour des cas graves. Ceci grâce à ses efforts reconnus par la direction départementale de la santé. L'autre chose qui sous-tend M. Kouglo à s'exprimer en ces termes est que selon ses enquêtes sur 100 malades, à peine 30% vont à l'hôpital compte tenu du coût. Et aujourd'hui, la médecine traditionnelle dispose en son sein des produits de guérison très efficace. De même, Kouglo exhorte le pouvoir du Président Boni Yayi à s'investir dans la promotion de la médecine traditionnelle source de la médecine moderne. ‘'Toute maladie ne se guérie pas à travers les comprimés et feuilles, il y a aussi ‘'la force du verbe'' qui joue par moment un rôle important'' estime M. Kouglo qui compte beaucoup sur l'endogénéïté en prenant l'exemple de la Chine qui a fait une véritable croissance dans le domaine ces dix dernières années. On pourra y arriver si l'on banni de nos comportements cette fameuse affaire de relation politique et de famille qui intervient toujours dans les formations organisées à notre intention en mettant tout le monde au même degré d'information'' conclut M. Kouglo qui invité ses pairs à utiliser soit régulièrement utilisé pour le bonheur des uns et des autres. Il faut noter que M. Augustin Kouglo est membre d'autres organisations dans le secteur dont le comité de suivie des jardins de plante médécinale (Csjpm) présidé par M. Dogbo Richard et le groupe de recherche et d'appui à la médecine africaine (Grama) que dirige M. Karim Dramane.
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