Les élections communales s'annoncent comme une épreuve pour la société civile béninoise.
La société civile béninoise est à l'honneur. Un de ses membres désignés à la Commission électorale nationale autonome (Cena) s'est vu confier la présidence de l'institution en charge de l'organisation des élections communales. C'est une bonne chose d'autant plus que c'est la première fois que la société civile se retrouve à la tête de la Cena. Mais à l'analyse c'est une grande responsabilité. En effet, la société civile notamment ses animateurs se sont toujours comportés au sein de la société béninoise comme des saints. Ils se font passer pour des personnes ou des personnalités propres, sans souillure. A les a vu crier sur tous les toits, dénoncer à cor et cri les irrégularités dans le processus des précédentes élections. La société civile béninoise a toujours faire pièce aux manœuvres frauduleuses des hommes politiques lors des élections antérieures. C'est le lieu maintenant de se faire tester en matière d'organisation des élections. Et c'est là où réside le piège tendu à la société civile en la hissant à la tête de la Cena 2008. Les observateurs de l'actualité politique nationale attendent de voir comme la société civile qui dirige la Cena va se prendre dans la l'organisation matérielle et sur toute la ligne des élections. La tâche confiée à pascal Todjinou est très difficile et il a entre ses mains les destinées d'une famille d'organisations, associations et des personnes ou personnalités. S'il fait bien, la société civile sera grandie mais s'il fait mal il signera la morte de cette composante taxée de crédible de la société béninoise.
Christophe D. ASSOGBA