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Campagne électorale.

Campagne électorale. Et la der Exit la campagne électorale pour les élections législatives du dimanche 25 mars 2007. Ce soir à minuit, les 1992 candidats titulaires et leurs suppléants vont ranger véhicules de campagnes, affiches et autres matériels de campagne pour s'en remettre à la décision des électeurs pour le jour du vote. Pendant deux semaines, chaque liste et chaque candidat a usé de multiples moyens pour convaincre les électeurs et obtenir leur adhésion. L'argent a correctement circulé comme à l'accoutumée lors de toutes les autres élections. Ce sont parfois les électeurs, lors des meeting qui exigent que les candidats ou leurs ayant droit délient leurs bourses. Ils rechignent quand ce n'est pas le cas. Les candidats qui ne donnent pas de l'argent sont parfois hués. L'ancien président de la République, Nicéphore Soglo, en a fait l'expérience le week end dernier à Dassa Zoumè lorsqu'à la fin d'un meeting, il a été assailli par des zémidjan qui lui réclamaient de l'argent parce qu'il n'en a pas donné à la fin de sa déclaration. Mais parce qu'il leur a expliqué que l'argent ne fait pas le vote, les zémidjan ont juré, après son départ, ne jamais voté pour la liste de l'Alliance pour une dynamique démocratique au profit de laquelle il fait mène campagne. Avant de venir assister à un meeting de campagne, les participants font leurs exigences. « Je ne prends pas moins de 500 francs Cfa », avertis les invités. Le taux exigé n'est pas fixe. Il peut atteindre 1.000 francs parfois. C'est un système de chantage à l'égard des marchands de candidats qui ont eu pion sur rue pendant ces deux dernières semaines. Ces marchands de candidats ont une capacité de mobilisation exceptionnelle qui leur permet en quelques heures ou en quelques jours des centaines de personnes autour d'un candidat. Ils négocient avec plusieurs candidats à la fois et savent mobiliser en un même lieu des auditoires différents selon les candidats et leurs désirs. Un marchands de candidats peut négocier et remplir des salles pour plusieurs candidats en des jours ou des endroits différents. Dans leur marchandages, ils démontrent leur popularité et leur notoriété dans leur milieu. Ils jurent que toute la zone apprécient l'œuvre du candidat en question. Ils peuvent aussi démontrer par tous les moyens que d'autres candidats négocient avec eux pour profiter de leur aura mais qu'ils préfèrent le mettre à la disposition de leur interlocuteur de l'heure. Ils expliquent aussi que les électeurs de leur quartier, de leur village ou de leur arrondissement sont déçus des comportements de l'ancien député et sont indécis démontrant par là que le terrain est vierge ou que des voix faciles peuvent être ‘'ramassées''. Les candidats tombent facilement sous le charme et ils font leur marchandages des conditions financières allant jusqu'à exiger, au nom des électeurs, des centaines de mille leur promettant de réunir des centaines ou des milliers de personnes qui vont voter pour eux. Les déboires de campagne. Pendant les deux dernières semaines qui viennent de s'écouler, les candidats des différentes listes en compétition auront connu diverses fortunes dans leur circonscription respectives. Dans la 9ème circonscription électorale, c'est sur le lit du Cnhu, Hubert Koutoukou Maga de Cotonou qu'un candidat de la liste Force Clé a terminé sa campagne électorale. Candidat aux élections législatives de dimanche prochain, médecin de santé publique et ancien directeur départemental de santé publique des départements du Zou et des Collines et membre du parti Mouvement pour une alternative du peuple, le docteur Djigbénou a été victime d'un accident de circulation mortelle sur le tronçon Dassa-Zoumè-Bohicon. Sur les trois passagers de la voiture, il est le seul survivant. Défiant les campagnes de différentes institutions et des organisations de la société civile en faveur de la paix, de la tolérance et de l'acceptation de la différence, la violence s'est malheureusement fait inviter lors de la campagne électorale pour les élections législatives. A Porto-Novo, des bagarres ont été évité de justesse entre des partisans du Parti du renouveau démocratique (Prd) et des dissidents du même parti qui ont trouvé refuge sous la liste Forces cauris pour un Bénin émergent soutenues par le Président de la République. Tout est parti du collage d'affiches de campagne des Fcbe devant le domicile d'un technicien en maintenance informatique et ancien militant du Prd qui a rejoint le rang des Yayistes. Juste en face du domicile se trouve la maison d'un député Prd surnommé Mpipi. Ces partisans ayant pris cela comme un affront et une provocation, les affiches de la Fcbe en face juste du domicile de leur leaders, ont tout déchiré. Acte qu'il ont récidivé la nuit suivante. A un doigt de l'affrontement, la police est venue éviter le pire à la dernière minute. Ce n'est plutôt pas le cas à Sonou, un arrondissement de la Commune d'Abomey dans la 23ème circonscrption électorale
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