• UNESCO: Pour le Doyen O.B.Q., Nouréini TIDJANI-SERPOS ne doit pas retirer sa candidature !!!
     
     
    Garrigues-Sainte-Eulalie, 16-07-09

    "le candidat égyptien en difficulté à cause de ses positions critiques sur la question israélo-palestinienne"

    A cet égard, je savais déjà la position du candidat égyptien dénoncé et fustigé par Elie Wiesel, Prix Nobel de la Pais, Bernard Henri Levy et d'autres Juifs; la question israélo-palestinienne transcende les problèmes de compétence, personnalité et d'éthique au plan international, qui, entre autres, sont pris en compte dans une candidature à la Direction générale de l'Unesco; pour avoir fort bien connu René Maheu, extraodinaire et très regretté Directeur général dont j'ai quelques lettres personnelles dans mes archives, je puis attester que dans le cas actuel, lui même ferait référence à l'éthique, dissocierait la question israélo-palestienne des compétences, de la personnalité et de l'envergure internationale du candicat béninois, de ceux de son challenger égyptien.

    Le bruit en avait couru et j'ai d'emblée posé la question suivante que, comme un seul homme, le peuple béninois a le devoir de poser au président Thomas Boni Yayi: soutenait-il le candidat égyptien alors qu'il donnait son accord pour la candidature du Béninois Nouréini Tidjani-Serpos?

    Nouréini Tidjani-Serpos est musulman; pour des raisons inavouables, le président de la République du Bénin préférerait-il un islamiste égyptien à un Béninois musulman?


    Il y a des Noirs qui sont juifs; on est juif par ligne matrilinéaire et il n'en manque pas au Bénin.

    Ai-je bien lu ?: " des informations font état de ce que des pays arabes dont le Koweït font pression sur le Bénin pour que le candidat béninois se retire de la course en faveur de son challenger arabe".

    Ce sont les Béninoisne et non les citoyens des pays arabes, ni ceux d'Israël, qui élisent le président de la République du Bénin, aussi ne saurais-je penser -mais on sait jamais- que les horsains prébenderaient des Béninois afin qu'ils élisent le candidat de leur choix Président de leur pays.

    Quand bien même il y aurait la pression souhaitée du président de la République du Bénin, Nouréini Tidjani-Serpos ne doit pas retirer sa candidature; j'invite le peuple béninois à exiger du président Thomas Boni Yayi qu'il n'inflige pas davantage d'humiliations à notre pays.

    Olympe BHÊLY-QUENUM


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  • scandales financiers

    96 milliards gaspillés pour la Cen-Sad au Bénin

    Le pouvoir de Boni Yayi a dépensé près de 96 milliards de FCFA pour organisé le sommet de la Cen-Sad l'année dernière. c'est ce que le sundicat du ministère des finance a déclaré hier au cours d'une conférence de presse.


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  •                                                                                                               Cotonou, le 25 Juin 2009

     

     

     

     

    LE BON CHOIX POUR 2011

     

                Mon collègue et néanmoins ami, le Professeur Denis AMOUSSOU-YEYE, vient de signer dans ‘’ La Nouvelle Tribune ‘’, coup sur coup dans ce mois de Juin, deux chroniques qui ont retenu mon attention :

    -         La première remonte au 09 juin, dans le n°1680 de ce journal, et parle du ‘’ Tropisme vers les présidentiables du  « Nord »’’

    -         Puis le 19 juin, dans le n°1686, il a fait publier son choix pour l’élection présidentielle de 2011

    Je reviendrai prochainement sur son premier thème qui, en fait, traite du régionalisme dans la gestion de notre pays.

    Ici et maintenant, c’est son choix pour 2011 qui m’intéresse, voire me préoccupe.

    Je commencerai par dire ce sur quoi je suis d’accord avec lui, à deux cent pour cent (200%).

    D’entrée de jeu, il énonce deux vérités ‘’bibliques’’ :

    -         L’opposition, pour réussir en 2011, doit s’unir derrière un seul candidat. C’est l’évidence même.

    -         Mais on constate que cette opposition tarde à faire le choix de ce candidat unique. Le Journaliste Euloge GANDAHO ne dit pas autre chose lorsque, dans ‘’Le Matin’’ n°4035 du Vendredi 19 juin 2009 il parle, à la page 2 et s’agissant de l’opposition, de ‘’l’option difficile d’une candidature unique’’. Le choix tarde a être fait parce qu’il est difficile !

    Et mon cher collègue de revenir, dans sa conclusion, pour marteler :

    -         Primo : ‘’Le temps presse Messieurs. Pendant que vous hésitez, incapables de prendre une décision pertinente, le régime en place renforce de jour en jour son emprise sur le terrain.

    -         Secundo : ‘’En tout cas, si vous l’affrontez en rangs dispersés en 2011, vous recevrez une déculottée politique dont vous vous souviendrez longtemps.’’

    Voilà les deux points, il est vrai essentiels, sur lesquels j’approuve totalement mon collègue. Pour le reste, à savoir l’essentiel de son texte, je suis en désaccord profond avec lui. Et voici mes raisons :

    1-     Ses conditions

     Je commencerai par les cinq conditions que lui-même a énoncées, pour être un bon candidat en 2011. Ces conditions sont censées tracer le portrait du candidat idéal. Le seul problème, c’est qu’elles puent le subjectivisme a plein nez ! En effet, à bien les examiner, sauf la cinquième, elles ont été concoctées pour aboutir au choix énoncé, celui de Mr Lehady SOGLO. Ce procédé, qui consiste à s’abriter derrière un portrait-robot, qui ressemble trait pour trait au candidat préalablement choisi, n’a rien de scientifique. Il s’apparente plutôt à la prestidigitation et ne peut tromper que les gogos !

             Bien entendu, je n’ai rien contre la personne de Mr Lehady SOGLO ; et il sait lui-même que je lui ai déconseillé, récemment, de se porter candidat en 2011 !

             Mais revenons rapidement sur ces conditions, pour les examiner une à une :

    a)     La première stipule que le candidat doit être suffisamment jeune pour se présenter, non seulement en 2011, mais aussi en 2016 et……2021 :

     

    -         Elle élimine Maître Adrien HOUNGBEDJI qui ne peut se présenter qu’en 2011.

    -         Mais se plaçant dans la perspective de l’échec du candidat de l’Alliance des G et F en 2011, elle postule surtout que cette Alliance se maintiendra intacte derrière le même candidat pour le présenter à nouveau en 2016, et au besoin en 2021 ! Ce n’est plus de l’analyse politique ; ce n’est pas non plus de la prospective politique ; mais c’est certainement de la politique- fiction ! 

     

    b)    La suivante exclut d’office un candidat du ‘’Vieux sérail politique’’, surtout s’il a été candidat à toutes les élections présidentielles du Renouveau Démocratique. Ici aussi, c’est Maître Adrien HOUNGBEDJI qui est doigté pour être éliminé ! Nous sommes donc en plein arbitraire ! Mais seulement mon cher collègue oublie ce qu’on pourrait appeler ‘’le revers de cette médaille’’ : Les échecs répétés constituent une dure école qui a mûri et assagi Maître Adrien HOUNGBEDJI : Désormais, il est bon pour le ‘’Job’’ !!!

     

    c)     La troisième condition veut que le candidat soit dans une fonction exécutive, mais surtout pas législative car, comme chacun sait et que l’auteur le précise ‘’ le député…………..se contente de parler et de voter des lois.’’ Là aussi Maître Adrien HOUNGBEDJI est disqualifié (il a surtout été et demeure député) ; et Mr Lehady SOGLO doigté, puisqu’il dirige la Mairie de Cotonou (fonction éminemment exécutive !) avec son père. Mais mon collègue oublie deux petites choses :

    -         Maître Adrien HOUNGBEDJI a été Premier Ministre pendant au moins deux ans ! Mais bien entendu, que pèse un poste de Premier Ministre « Kpayo » » à côté de la gestion de la plus grande Municipalité de notre pays !

    -         Mr Lehady dirige la Mairie sous l’autorité de son père qui est le Maire. Mais qui, du père ou du fils, gère vraiment les ressources humaines et financières de la Ville de Cotonou ? A qui attribuer le mérite principal ?

     

    d)    La quatrième condition est d’emblée contre Maître Adrien HOUNGBEDJI : Il est Handicapé par son rejet par une grande majorité des électeurs en 2006 !

    Si on tient à comparer le Président Boni YAYI et Maître Adrien HOUNGBEDJI, il faut s’en tenir, rigoureusement, à leur poids respectif tel que révélé par le premier tour, à savoir 35% et 25%.

    e)     Enfin la cinquième et dernière condition, qui est la seule condition objective énoncée par mon collègue, place incontestablement Maître Adrien HOUNGBEDJI en tête par rapport à Mr Lehady SOGLO. Non seulement Maître Adrien HOUNGBEDJI est dans le carré d’as des présidentiables de 2006, mais il s’est imposé comme le second sans troisième ! Et cela, bien qu’il ait affronté cette élection dans un isolement relatif. 

     

    2-     Le meilleur candidat pour 2011

    Il n’est pas nécessaire d’être socio-anthropologue, ni professeur à New-York Univesity pour détecter, identifier, le meilleur candidat pour 2011. Car comme mon collègue l’écrit dans sa chronique en question, en cas de primaires (dans le camp de l’opposition !), ou de sondage d’opinion : ‘’ce sera évidement Maître HOUNGBEDJI qui viendrait en tête. ‘’ En effet en politique, vous avez raison : ‘’il n’y a ni miracle, ni génération spontanée.’’

      Logiquement donc l’analyse politique la plus élémentaire et le bon sens conduisent au choix de Maître Adrien HOUNGBEDJI comme le meilleur candidat.

    Car nous devons poser la même question que Mr Albert TEVOEDJRE en 1996, et avoir la même démarche que lui. A la question de savoir quel candidat peut battre le Président SOGLO en 1996, ce Maître en Politique, a fini par répondre, après moult hésitations : KEREKOU !Il a hésité pour énoncer le résultat de sa réflexion pour une raison bien simple : Après 17ans d’un régime dictatorial, et après avoir été remercié par la Conférence des Forces Vives de la Nation, KEREKOU est-il un candidat présentable ? Mais quand il a fini par faire ce choix, il s’est écrié, abasourdi par le résultat de sa propre réflexion : EUREKA !!!

    Ceux qui ont fait leurs humanités savent qu’en grec, cela veut dire : J’ai trouvé !!! Et qu’est-ce qu’il a trouvé le Renard de DJREGBE ? Il a découvert que :

    -         Primo : Le candidat KEREKOU peut bloquer l’électorat du ‘’Nord’’ et qu’il est le seul à pouvoir le faire grâce à ses réseaux ; et qu’il peut compter, par ailleurs, sur des soutiens multiples et multiformes au ‘’Sud’’ pour avoir tenu le pays pendant 17 ans !

    -         Secundo : Le Président SOGLO n’a pas su gérer l’ancienne classe politique et a fini par s’antagoniser des leaders comme AHOMADEGBE, HOUNGBEDJI, AMOUSSOU, sans oublier TEVOEDJRE lui-même, et pour ne citer que ceux-là ! Et c’est pour cela que le Président SOGLO, malgré un bilan en béton, c’est-à-dire en or, a été écarté en 1996 !

     

    Le Président Boni YAYI arrive dix ans après et met fidèlement ses ‘’sabots’’ dans les empreintes laissées par SOGLO, en décidant de ‘’briser’’ les anciens ; et en oubliant que c’est au bout de l’ancienne corde qu’on tisse la nouvelle ! Il serait étonnant qu’il échappe au sort de SOGLO ; mais en politique tout peut arriver, car les raisons du jeu politique ne sont pas les mêmes que les canons de la logique ! Comme chacun sait, la politique n’est pas une science exacte !

     

             Bref, il n’est pas nécessaire d’être un devin pour savoir que le meilleur candidat pour battre le Président Boni YAYI en 2011 ne peut être que Maître Adrien HOUNGBEJI, parce-que dès le départ, il est crédité d’une base, d’un socle électoral solide : Vingt pour cent (20%) au moins de l’électorat de notre pays, pour ne pas dire plus !

    Mais à une seule et unique condition : Qu’il soit le candidat unique d’une large, d’une très large Alliance ou Coalition de Partis, de Mouvements, d’Association, voire même de personnalités !

    3-     L’oiseau rare

    Mais pour faire ce choix nous devons débarrasser définitivement notre esprit de la recherche effrénée, et jusqu’ici vaine, de l’oiseau rare ; recherche qui nous a égaré pendant des décennies !

    Nous avons commencé à chercher cet oiseau à l’extérieur, disons notre diaspora. C’est ainsi que des hommes de bonne volonté ont pensé à feu Maître Léon BOISSIER-PALUN, parce qu’ils étaient fatigués d’attendre que nos trois leaders historiques (APITHY, AHOMADEGBE, MAGA), accordent leurs violons. Mais cette candidature a fait pschitt, comme dirait le Président CHIRAC.

    Puis le portrait du Fonctionnaire International, de préférence Banquier, a commencé à nous séduire depuis la Conférence Nationale.

    C’est ainsi que nous avons choisi SOGLO qui n’a pas pu faire plus d’un mandat, parce que comme il me l’a confessé un jour, il est un développeur et non un politique.

    Puis notre choix vient de porter Boni YAYI, banquier aussi, et ancien Président de la B.O.A.D qui est une Institution Financière Régionale, voire Internationale. Il n’a fait sa classe politique nulle part, et nous le voyons à l’œuvre depuis trois (03) ans :

     

    -         Improvisation permanente sur la base d’une absence de programme avérée.

    -         ‘’Délinquance budgétaire’’ comme dirait son nouvel ami GBADAMASSI, sur la base de la cassure de l’unicité de la Caisse de l’Etat (Trésor Public)

    -         Gestion scandaleuse des ressources financières de l’Etat : Vingt (20) milliards d’O.P en 2008 en violation flagrante d’une résolution expresse de la Conférence Nationale. Cf. Mr Laurent MÊTOGNON, SG/SYNTRACEF, dans le n° 1655 de ‘’la Nouvelle Tribune’’ du lundi 04 Mai 2009, pages 10 et 12.

    -         Gestion calamiteuse des ressources humaines de notre pays, traduite par une instabilité ministérielle quasi-chronique : La plupart des ministères ont changé de titulaires au moins quatre (04) fois ! Quant au ministère stratégique des finances, si on prend en compte le dernier cafouillage (Trois ministres en 3jours !) nous serons bientôt au dixième (10ème) ministre !

    -          Verrouillages des médias publics et privés

    -         Tentatives de ‘’verrouillage’’ aussi des salles de réunion

    -          Volonté acharnée de contrôler les Institutions de Contre-Pouvoir, c’est-à-dire, de les vider de leur substance

    -         Enfin, last but not the least, le ‘’sport favori’’, c’est-à-dire la violation permanente de notre Loi Fondamentale.

    Malheureusement, nos banquiers internationaux ont tous échoués en politique ! Voici un inventaire rapide en Afrique Subsaharienne :

    -         Allassane OUATARA (BCEAO/FMI) a échoué en Côte d’Ivoire ; et comme ‘’ les gens n’aiment pas les gens’’ les méchantes langues ajoutent qu’il a provoqué la guerre civile !

    -         Casimir Oyé MBA, ancien Président de la B.E.A.C, n’a pas fait long feu à la tête du Gouvernement gabonais

    -         André MILIONGO (feu), ancien collègue de N. SOGLO à la Banque Mondiale, n’a pas réussi non plus à Brazzaville !

     

    Et je ne compte pas ceux que j’ai oubliés ; mais j’arrête là les frais !

    Voilà que, malgré ce ‘’palmarès’’ éloquent, on nous sort du chapeau un autre banquier en la personne de Mr Abdoulaye Bio TCHANE.

    Mais entendons nous bien ; lui, il a deux choses en sa faveur :

    -         D’abord, tout le monde s’accorde pour dire qu’il est un bon professionnel : Parcours sans fautes à la BCEAO (Agence Nationale à Cotonou, puis Siège à Dakar) ; Département Afrique du FMI

    -         Ensuite, il a fait sa classe politique comme ministre du Président KEREKOU au poste stratégique de l’Economie et des Finances. 

    Mieux, il répond parfaitement au portrait-robot du bon candidat, façon Renouveau Démocratique, selon notre compatriote Binason AVEKES, dans sa chronique parue dans le n°1611 de ‘’la Nouvelle Tribune’’ du 25 Février 2009 et intitulée : Le Banquier et la politique, je cite :

             ‘’ Etre économiste

             ‘’Ancien ou Actuel Fonctionnaire International

             ‘’Etre Directeur d’une Banque Ouest-Africaine, dont le siège est, de préférence, à quelques encablures de Cotonou

             ‘’Etre originaire du Nord

             ‘’Enfin, être adoubé par une subtile coterie de soi-disant faiseurs de rois dont le savoir faire remonte, comme leur âge, à Mathusalem : Venimeuse coterie dont les membres, sous d’autres cieux plus démocratiques auraient mérité leur droit à la retraite.’’ Fin de citation.

    Je prie le Directeur de publication de la ‘’Nouvelle Tribune’’ de vouloir bien publier à nouveau cette chronique, pour une très large information du public.

    Donc la candidature de Mr Abdoulaye Bio TCHANE, que j’ai en grande estime, me gêne pour les raisons suivantes :

    -         Primo : Comme a dit l’autre, ce n’est pas parce qu’on a dirigé une banque, même avec  succès, qu’on peut diriger un pays et réussir ! La Banque n’est pas l’antichambre idéale de la politique. Et l’expérience des Banquiers Premiers Ministres ne semble pas concluante !

    -         Secundo : Est-ce qu’un fonctionnaire, nommé à la tête d’une Institution Régionale, peut s’arroger le droit d’être candidat pour diriger son pays d’origine, comme l’a fait le Président actuel ? A cette question, je réponds non sans hésitation pour deux raisons :

     

    . La première c’est que, s’il s’occupe de politique au lieu de la mission à lui confiée, quelque part, il commet une sorte de détournement de fonction. Toutes nos Organisations Régionales et/ou Internationales devraient interdire cela dans leurs textes de base. Et si ce n’est pas encore le cas, il faudrait prendre les dispositions pour que cela soit fait.

             . La seconde, c’est que pour être candidat à la haute fonction de Président de la République (la plus haute fonction dans notre pays !) la loi doit imposer d’y résider de façon continue, pendant une durée minimum d’un an ! Mieux, cela doit figurer dans notre Constitution ; donc il faut prévoir cette disposition dans la révision qui s’annonce. Parce-que, je ne vois pas pourquoi on n’exigerait pas d’un candidat à la Présidence, ce que la loi exige déjà d’un simple candidat à la députation !

    Cependant je concède qu’on ne change pas les règles du jeu au cours du jeu ! Et je me souviens très bien du tollé soulevé par les députés de la quatrième législature quand, timidement, ils ont tenté d’introduire dans la loi électorale, la durée de six (06) mois de résidence en 2006. La Société Civile a crié en chœur à l’exclusion contre le candidat Boni YAYI !!

     

    -         Tertio : Mr Abdoulaye Bio TCHANE est du Nord ! Evidemment, c’est loin d’être un péché.

    Au contraire, cela a constitué un atout majeur pour les candidats KEREKOU et YAYI. Mais comme l’écrit mon collègue Denis AMOUSSOU-YEYE, dans sa première chronique citée supra (Le Tropisme vers… !), et c’est sa conclusion : « Si c’est toujours le ‘’Nord’’ , il y a là une source d’anomie qui, à la longue risque de produire son effet boomerang inévitable : Le régionalisme contre les hommes du ‘’Nord’’ qui seront perçus, à tord ou à raison, comme accaparant toujours le pouvoir au dépens de leurs concitoyens du ‘’Sud’’ ».

     

    Notre ami A. Bio TCHANE, qui ne manque pas d’étoffe, peut certainement se présenter en 2011, comme tout semble l’indiquer qu’il le fera ; et ce n’est pas nécessairement en son temps que l’effet boomerang annoncé se produira. Il doit même se présenter pour donner une leçon au Président actuel qui, en se portant candidat, a créé un précédent (voire une jurisprudence !) et lui a balisé la voie. Surtout à cause de ses démarches frénétiques et incohérentes auprès de ses collègues Présidents, ses voisins de l’UEMOA, pour essayer désespérément d’empêcher Mr A. Bio TCHANE de faire le même parcours que lui. Cette candidature aura, par ailleurs l’avantage pour lui de constituer un premier tour de piste pour se faire encore mieux connaître. Mais le meilleur schéma dont je rêve pour lui, c’est qu’il accède à la magistrature suprême de notre pays en 2016, après une transition de cinq par un compatriote du Sud. Et ce compatriote, sans aucun doute, ne peut être que Maître Adrien HOUNGBEDJI

     

    4-     Les avantages de la candidature de Maître Adrien HOUNGBEDJI

    J’en ai dénombré au moins quatre (04) :

    a)     Le premier, plus qu’un avantage, est la raison, la cause fondamentale qui fonde et légitime sa candidature pour 2011 : Il bénéficie d’un socle électoral qui correspond à au moins 20% de l’électorat de notre pays. Cela, on n’a pas besoin d’une élection primaire (au sein de l’opposition actuelle !) ni d’un sondage d’opinion pour le savoir.

     

    b)    Le second avantage c’est que, en Politique, il a plus de métier que tous ses concurrents potentiels. Ce que les gens ignorent ou négligent, c’est que la politique est un métier ; et comme tous les métiers du monde, il s’apprend.  Pas dans une Ecole ou une Université ; mais dans la dure école de la lutte politique. C’est le grand journaliste et éditorialiste, Béchir Ben YAHMED, Président du Groupe de Presse Jeune-Afrique/ la Revue du Monde, qui a énoncé cette vérité il y a quelques années, dans un de ses éditoriaux dont il nous gratifie chaque semaine, quand il n’est pas en vacances. Et il a précisé le parcours idéal du parfait politicien comme suit :

     

    -         Conseiller municipal

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  • Omar Bongo n'est pas mort

    annoncée par les médias français paru ce jour, la mort de Omar Bongo a été démentie par le premier minbistre gabonais qui s'est rendu au chevet du malade président à Barcelone. le premier ministre a annoncé au cours d'une conférence de presse qu'il a vu le dinausore Bongo vivant. une information à prendre avec des pincettes quand on sait que Omar bongo est véritablement malade et que son séjour en espagne n'est pas un repos mais une occasion pour se faire soigné d'une maladie que tente de cachet le gabon.


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  • Rapport du comité ad’hoc disciplinaire chargé de la mise en œuvre des dispositions statutaires de l’UPR aux  dérives de l’honorable Rachidi GBADAMASSI

     

    Avant Propos

     

    Plaise au Bureau Exécutif National de l’UPR de trouver dans le présent rapport le point exhaustif du montage grotesque dont se sert l’honorable Rachidi GBADAMASSI pour jeter du discrédit sur le président de l’UPR et ses alliés politiques G13, G4 et Force Clé.

     

    I - Rappel des faits et procédures

     

    Suite à la démission de l’honorable Rachidi GBADAMASSI du groupe parlementaire G13 à l’Assemblée Nationale, le Bureau Exécutif National réuni en session extraordinaire le dimanche 26 Avril 2009  à son siège a pris acte de cette démission de son troisième vice-président du groupe G13 à l’Assemblée Nationale. Par conséquent, face à cet acte solitaire hautement planifié pour déstabiliser le groupe G13 à l’Assemblée Nationale, le Bureau Exécutif National a décidé de mettre sur pied par décision N°006-2009/BEN-UPR/P un comité ad'hoc disciplinaire qui devra déposer les conclusions de ses travaux deux semaines au plus tard après l’audition de l’intéressé.

     Conformément aux dispositions statutaires du parti, ledit comité composé de cinq (5) membres a travaillé sans désemparer en vue de connaître les réels mobiles de la démission de l’un des membres de l’UPR en l’occurrence son troisième vice président chargé de la coordination des élus nationaux et locaux, suivant les dispositions de l’article 18 du règlement intérieur du parti. Dans un premier temps, le comité a tenté de rencontrer l’intéressé par lettre en date du 30 Avril 2009 transmise à son domicile à Cotonou par TOP CHRONO suivant bordereau de transmission N° 711493 déchargé par sieur Mamadou le 1er mai 2009 à 17 h 48 minutes (confère pièce N°1 annexe). N’ayant reçu aucune suite favorable à notre demande d’audition, nous avions réitéré par une seconde correspondance en date du 15 Mai 2009 suivant la même  procédure de transmission et déchargée par Mamadou SOUMAÏLA le même jour à 17 h 23 minutes (cf. pièce N°2 annexe). Parallèlement toutes les tentatives par appel téléphonique ont été vaines. C’est dire donc que le souci d’équité dû aux impératifs d’une société démocratique, la transparence administrative exigeant le respect des droits de la défense pour éviter que les actes pris ne soient entachés d’irrégularités du fait de vice de forme a été respecté.

     

    Au demeurant, l’article 76 du règlement intérieur du parti énonce « aucune peine disciplinaire ne peut être prononcée si le mis en cause n’a pas été entendu ou appelé, à moins qu’il ne réponde pas à l’appel». Cette procédure de forme étant épuisée, la commission s’est saisie des  déclarations publiques de l’intéressé aussi bien au niveau de la presse écrite que de la presse parlée (les radios et télévision) qui pour l’instant sont des éléments de fond  pouvant déterminer les agissements qui portent atteinte aux intérêts, à la responsabilité ou à la discipline du parti et qui sont susceptibles de sanction (cf. article 73 du règlement intérieur).

     

    II - Résultats des investigations

     

    Les divers recoupements aussi bien au niveau des médias, qu’au niveau du mémorandum du groupe des treize (13) députés UPR, FE, PDPS, CBE, UNDP, AR, ont été analysés. S’agissant du mémorandum, dénonçant entre autre la désignation des membres des institutions de la république, les menaces sur le fonctionnant de notre système démocratique, la question de la laïcité de l’Etat, la volonté du chef de l’Etat d’une liste unique pour les élections locales de 2008 en violation flagrante de l’accord de législature  qui stipule le respect de l’autonomie politique des députés signataires et le principe de non débauchage de leurs militants, l’intéressé a été signataire. Ensuite la déclaration de l’inter groupe des G et F du 26 Juin 2008, la déclaration du G13 à l’occasion de son université d’été tenue les 29-30 Août 2008 à l’hôtel Casa Del Papa de Ouidah, ce dernier y a participé activement. Par ailleurs, le communiqué suite à la formation du troisième gouvernement du chef de l’Etat le 22 Octobre 2008 eu égard à la nomination des honorables députés Comlan Léon AHOSSI et Valentin ADITI HOUDE aux fonctions de ministres du gouvernement avait reçu son consentement, et même au-delà, il avait accordé des interviews à certaine radio de la place et ce, sur un ton sévère, mettant en garde le Chef de l’Etat. Prenant en compte, les divers propos qui ont précédé la démission de l’intéressé, il nous a été donné de constater qu’il n’agissait pas par contrainte comme en témoigne l’émission Cartes sur table du 23 Novembre 2008 « YAYI est un danger public pour le Bénin. Je suis en train de rédiger un livre sur la délinquance financière sous le régime du changement qui sortira dans les jours à venir… quelqu’un d’émotif et de réactif n’est pas apte à diriger un pays. Il peut causer le pire avant qu’on ne s’en rende compte… Moi, je suis un croyant. Je  me suis toujours confié à Dieu tout puissant qui connaît tout et voit tout. Je ne veux pas faire des affaires sous le régime du changement. Je ne veux pas. Même si le président YAYI Boni me donnait 100 milliards, je ne veux pas. Les Béninois se sont trompés en 2006… ils savent pourquoi mon arrestation avait été organisée pour amener le changement… si j’étais libre pendant les campagnes, on aurait dû expliquer au peuple que le candidat YAYI n’était pas le meilleur pour le Bénin. Moi le criminel, le bandit, il m’ont cherché avec une valise d’argent…» Plusieurs autres déclarations les unes les plus sévères que les autres ont été notées. Curieusement, dans une interview accordé à Radio Océan FM le mardi 21 Avril 2009 : coup de tonnerre, l’honorable Rachidi Gbadamassi confirme sa démission en ces termes « je ne suis pas celui là qui pose des actes et qui les regrette. Je suis un homme. J’ai les couilles. J’ai agi en toute responsabilité et je vais l’assumer… Je veux être un libérateur, je veux libérer le peuple  qui est pris en otage. Le cafouillage qui se passe à l’Assemblée Nationale est grave. Là où il y a cafouillage, c’est là  où les coups d’Etat surviennent… » Sur la question de savoir s’il répondait à partir de Cotonou ou de Paris, il déclarait : je ne veux pas… je ne veux pas… Pour raison de sécurité, je suis chez moi à la maison (cf. annexe 3). Nous avons donc subitement en face un libérateur, un héro national mais qui n’a pas le courage de ses ambitions politiques en précisant qu’il était bel et bien à Paris et non à la maison. A la lumière de ces déclarations l’on peut être tenté de dire que l’honorable Rachidi Gbadamassi manque de pertinence , de sincérité et de conviction. Les jours suivants on a pu constater à partir d’un droit de réponse dans le journal le Béninois Libéré en date du 27 Avril 2009 qu’en fait d’arguments, les raisons évoquées constituent une menace à la cohabitation ethnique en équilibre instable dans notre pays le Bénin où la nation n’a pas accouché un Etat mais plutôt un Etat en quête d’unité nationale pour créer la nation. L’essentiel des propos de l’honorable démissionnaire se résume ainsi « qu’il a eu un tête-à-tête de plus de quatre heures avec le président Oluségun OBASSANDJO qui l’a convaincu de soutenir le docteur Yayi Boni. Peu avant cet entretien, il avoue avoir rencontré un collège de dignitaires et d’Imams des communes de Parakou, de Tchaourou qui l’a reçu et éclairé de l’urgence pour la cohésion nationale de faire une déclaration de soutien au régime. Etant donné que les Baatombu ont pris leurs souches à Boussa au Nigéria et les Nagots eux aussi  dans le même pays, qu’il estime à juste titre que le Nigérian OBASSANDJO incarne la facture la mieux indiquée en Afrique pour influencer sa décision. Que l’on n’obéit pas au général OBASSANDJO, aux dignitaires de la cité des Koburus, de Tchaourou et de Kaboua pour regretter sa décision » (cf. pièce N°4 en annexe). A son retour de paris le dimanche 10 Mai 2009, il a lu un texte faisant état de ce qu’il a suivi la volonté du peuple et a rejeté ses amis politiques (cf. pièce N°5 en annexe). Quelques jours plus tard, le dimanche 18 mai 2009, il refait surface sur l’émission Cartes sur table de la radio Océan FM. Cette fois-ci avec d’autres versions contradictoires. Un leader du G4 qui aspire aux fonctions de Président de la république en 2011 aurait signé un contrat avec les leaders du G13 pour faire de Bio TCHANE un candidat pour émietter les voix du Nord pour faire tomber Boni YAYI et faire passer leur candidat. Selon l’intéressé il s’agit d’une série de plusieurs épisodes qu’il entend projeter et qui n’est qu’au deuxième, le premier était naturellement à l’aéroport (cf. pièce N°6 en annexe). La commission prend donc acte de son talent d’acteur de cinéma et sa capacité de nuisance hors du commun pour liquider le leader de l’UPR.

    Visiblement, derrière ses actes se cachent un réalisateur et un metteur en scène. Apparemment l’honorable Gbadamassi se trompe d’adversaire et de combat s’il se réfère à son passé politique. La commissin a pu également remonter d’autres pistes pour se convaincre qu’en réalité l’intéressé était un récidiviste endurci.

     

    A-  La première tentative éhontée de l’honorable Rachidi Gbadamassi en 2007 lors des tractations de la liste unique.

     

    En effet, nos investigations nous ont conduit à une première tentative qui remonte à la période des échanges du chef de l’Etat avec le G13 en perspective d’une liste unique courant 2007 pour les élections communales municipales et locales de 2008. A la fin de sa mésaventure dont il a le secret, il avoue au président de l’UPR en présence de certains membres du parti qu’il avait participé aux réunions secrètes de jours comme de nuits avec des consignes fermes  de ne jamais se faire accompagner ni de son garde de corps ni de son chauffeur. Il devra conduire lui-même son véhicule. Il a accepté de jouer le jeu  jusqu’au bout. A l’issue de toutes les tractations, il lui a été proposé de lire une déclaration pré-enregistrée devant les cameras pour étaler des dénonciations machiavéliques sur la personne du président de l’UPR afin d’empocher une rondelette somme d’argent. Il accepta l’offre en prenant la déclaration qui doit être lue séance tenante. Face au refus de lui remettre la totalité du montant objet du contrat, il prétexta quelques jours de réflexion avant de passer à l’acte. Toutefois, l’intéressé avoue par la suite qu’il était simplement en mission d’espionnage de son propre chef dans le système YAYI. Car pour rien au monde, il  ne pourra  trahir le Président ISSA Salifou pour tout ce qu’il a été pour lui. Mais avant, plusieurs membres du parti ayant constaté les nouvelles fréquentations douteuses de l’homme avaient déjà suggéré son exclusion de l’UPR avant même les élections locales, ce qui n’avait pas reçu l’assentiment du Président. Ceci étant, son langage apparemment sévère à l’égard du chef de l’Etat ne pouvait rien présager de suspect aux membres du G13. Il a su tromper la vigilance du président de l’UPR et du G13 pendant qu’il montait les enchères de l’autre côté pour se vendre davantage plus cher. Même de son séjour à Paris dans le cadre de ce feuilleton il laissait encore l’espoir d’un revirement spectaculaire en faveur du G13. Cette fois-ci le Président ne s’est pas fait emballer.

     

    B-  Les preuves concordantes à charge confirmant le caractère onéreux de sa transhumance

    Le mutisme et les positions non tranchées et parfois flexible des membres du G13 à l’égard de ce dernier se justifiaient largement.

    A preuve, au cours de son séjour à Paris, il a eu beaucoup de contacts et à déjeuné entre autres personnes avec les honorables AGOUA et DOMINGO.

    Le premier était accompagné de son épouse eu restaurant de la Chaine CLEMENT en banlieue parisienne à CLAMAR. Le second avec DOMINGO et un grand opérateur économique béninois.

    A ces deux éminentes personnalités, il a confié à chacun d’eux la possibilité d’un revirement au profit du G13 s’il pouvait convaincre le président ISSA Salifou  à lui verser une somme de trois  cent (300) millions. Dans ce cas il  rejoint rapidement Cotonou  sans attendre la seconde tranche du montant de son transfert. A chacun de ces messagers, le Président n’a cessé de dire  qu’il préfère  être seul que d’être mal accompagné, ou alors il accepte de mourir que de verser encore un centime à un éternel maitre chanteur. Les prouesses des nouvelles technologies de  l’information et de la communication permettent de vérifier certaines de ces informations.

    Par ailleurs l’Honorable Rachidi GBADAMASSI a déjeuné le 03 Mai 2009 au restaurant CLEMENT situé sur les Champs Elysées à Paris avec le président SEFOU FAGBOHOUN et trois de ses enfants (FAGBOHOUN Tchouaïbou, son jeune frère et sa jeune sœur). Il a fait des révélations non moins importantes qu’il est préférable de ne pas diffuser à cette étape de nos enquêtes.

    Contrairement aux déclarations publiques de l’intéressé qui se passe pour un libérateur désintéressé et généreux, le coût onéreux du transfert est si évident que l’hypothèse d’un réalignement à titre gratuit est invraisemblable.     

    Le comité ne saurait donc écarter la pensée de Merleau –Ponty sur le coût du montant faramineux du transfert à la mouvance « le sens est invisible, mais l’invisible ne contredit pas le visible. Le visible lui-même a une structure interne invisible, et l’invisible est la contre partie secrète du visible ».

     

    III- Analyses et Recommandations

     

    Au regard de tout ce qui précède, la commission note que l’acte posé par le 3ème vice président de l’UPR est un acte de haute trahison, de couardise et d’escroquerie politique (tellement la transhumance a été sauvage). Ce faisant, il a enfreint les dispositions de l’article 5 de la loi N°2001-21 du 21 Février 2003 portant charte des partis  politiques et le projet de société que prône l’UPR et qui est une société qui fait confiance à l’homme et à la nécessité d’une lutte contre la transhumance sauvage.

    Par ailleurs , la prétendue candidature de BIO TCHANE pour émietter les  suffrages du Nord et l’obéissance  au chef des Koburus et aux Imams du septentrion et sous la pression du président OBASSANDJO qui a les mêmes origines que les Nagots est une violation de l’article 5 des statuts de l’UPR « le parti doit contribuer au renforcement de l’unité nationale, au rejet des théories et pratiques inspirées par le régionalisme, le tribalisme, le clientélisme, le fanatisme, le népotisme, le sectarisme, l’intolérance et la xénophobie ». Aussi l’article 46 des statuts exige – t-il un minimum de discipline au sein du parti. L’article 72 du règlement intérieur énumère « les membres du parti doivent conserver le souci de la dignité, ils sont tenus d’observer un comportement conforme à l’esprit des statuts et du règlement intérieur. Ils ne doivent pas s’écarter des principes de probité et de solidarité ». La démission de l’intéressé du groupe G13 à l’Assemblée Nationale et ses menaces à peine voilées constituent un manquement grave à l’article 6 de la loi N° 2001-21 du 21 Février 2003 portant charte des partis politiques. Il en ressort que « ….……….(….)…les alliances et les groupes de partis politiques se constituent librement et s’interdisent, dans le cadre de leur action, de recourir aux moyens non autorisés par la loi……..… les menaces notamment à caractère ethnique, régionaliste, raciste, religieux et philosophique constituent des manquements graves  à l’ordre républicain. Ils sont punis conformément à la loi ». S’agissant des sanctions à lui infliger, l’article 74 du règlement intérieur établit l’ordre des sanctions selon la gravité de l’acte incriminé. Dans le cas d’espèce l’article 8 des statuts décline la perte de qualité de membre qui se perd par décès, démission ou exclusion.

    L’exclusion est prononcée par le Bureau Politique Nationale à la majorité absolue de ses membres sur proposition du Bureau Exécutif National. Le cas de ce dernier, suffisamment grave nécessite une exclusion du parti. A cet effet le comité suggère l’exclusion de l’honorable Rachidi Gbadamassi de l’UPR pour les motifs : haute trahison, couardise, manquements graves et escroquerie politique sans préjudices des sanctions pénales

    Cette décision sera notifiée à l’intéressé et au Ministre chargé de l’Intérieur Conformément à l’article 25 de la loi N° 2001/21 du 21 Février 2003 portant Charte des partis politiques.

     

    IV-  Conclusion

      

    Le Bénin connait simplement une zone de turbulence dans la vie politique nationale. Aucune des anciennes formations politiques au Bénin n’a encore échappé à cette règle. L’UPR doit se saisir de ces événements qui sont en fait une crise de croissance pour prendre en main son destin. L’histoire politique de notre pays montre que la première crise au sein d’une formation politique date déjà de 1946 avec l’éclatement de l’UPD en deux blocs : l’aile AHOMADEGBE et l’aile APITHY et MAGA.  En 1951 l’aile APITHY- MAGA s’éclate encore en deux dissidences PRD APITHY et RDD MAGA. Sans aller plus en détails, de nos jours les dissidences remontent à l'ère du renouveau démocratique. En 1995 l’UDFP a été victime de l’appel de Goho. L’aile GBEGAN ayant répondu à cet appel suite à une dissidence, l’aile ADANLIN opta pour son autonomie organisationnelle. Ensuite ce fut le tour du PRD en dissidence, le PRD originel et le PRD nouvelle Génération de Kamarou FASSASSI, suivi d’un litige sur la paternité du logo finalement tranché à la cour suprême. Le cas de la RB avec l’aile BAH réclamant en vain la paternité du logo est encore vivace dans nos mémoires. Le cas PSD AMOUSSOU Bruno et l’aile DANSOU, le cas NCC et parti National Ensemble, le FARD-Alafia et le CAR-Dunya ont aussi meublé l’histoire des faits politiques au Bénin. Il est clair que l’UPR n’est pas la première et ne sera pas la dernière dans la présente situation.  Elle doit être sur ses gardes pour affronter ce qui se projette à l’horizon. Car, lors d’un dîner de réconciliation dans la dynamique d’une nouvelle alliance à l’hôtel le Soleil d’Afrique de Parakou il a été annoncé l’existence de deux UPR, l’ancien selon eux et l’aile GBADAMASSI (cf. pièce N°7, annexe). Mais au regard des textes sur le fonctionnement et la vie interne au sein des partis il ne fait l’ombre  d’aucun doute que l’UPR demeurera une et indivisible.

    Le Bureau Exécutif National devra lancer un appel au calme et la sérénité dès l’annonce de la sanction ainsi infligée à l’honorable Rachidi GBADAMASSI. Toutefois, il pourrait être envisagé au besoin un communiqué de presse pour préciser en temps opportun la réponse à certaines médisances, délations et manœuvres dilatoires prévisibles des adversaires politiques.

    Telle est, la substance du présent rapport que nous soumettons à l’appréciation du Bureau Exécutif National.

     

    Fait à Cotonou le vendredi 22 mai 2009

     

    Ont signé :

     

     

              

     

     


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