• Hospitalisé au Cnhu-HKM depuis quelques jours

     Aziza doit impérativement être évacué

    (Boni Yayi doit vite  réagir   pour son évacuation sanitaire)

    Admis au Centre National Hospitalier Universitaire-Hubert Koutoucou Maga de Cotonou depuis bientôt deux semaines, La santé de l'homme de culture, le Docteur Egbakotan Assogba Egbakoku connu sous le nom de Aziza s'est aggravée ces derniers jours. Il doit être obligatoirement évacué cette semaine selon le rapport médical.

     

    Chevalier de l'ordre national, auteur de plusieurs œuvres cinématographiques, chercheur émérite et fonctionnaire d'Etat, le Docteur Docteur Egbakotan Assogba Egbakoku souffre sur son lit d'hôpital au Cnhu-Hkm de Cotonou. Annoncé par les medias depuis quelques semaines, l'état de santé de AZIZA ne préoccupe pas encore nos autorités qui n'ont pas daigné faire un tour au Cnhu pour lui témoigner leur soutien. Le service rendu à la Nation par cet ambassadeur de la culture béninoise est bafoué par les autorités de notre pays qui attendent que la bibliothèque brûle complètement avec de faire signal aux sapeurs-pompiers. En tout cas, le rapport médical de Aziza est critique et la balle est dans le camp des autorités qui doivent tout mettre en œuvre pour qu'il soit évacué dans les plus brefs délais afin de le sauver. Car, le problème ne doit pas se poser en réalité lorsqu'on sait qu'il est un haut fonctionnaire d'Etat et qu'il a droit à une prise en charge. L'intervention du Chef de l'Etat, le Docteur Boni Yayi qui a d'ailleurs déjà fait pour beaucoup d'autres artistes est attendue afin que cet homme qui a encore assez de choses à donner à son pays ne nous quitte pas maintenant. Sa vision pour l’Afrique qu’il a d’ailleurs partagé avec le Guide Libyen, le Colonel Mouammar Kaddafi qu’il a rencontré en personne avec une douzaine de  Chefs d’Etats lors du 6è sommet de la Cen-Sad au Bénin. Aziza n’est pas n’importe qui. Ses nombreux films qui sont encore dans les  tiroirs et dans les studios…Ce serait une grande perte pour la nation béninoise et pour toute l'Afrique si Egbakoku doit nous quitter de si tôt. Les autorités béninoises doivent faire diligence pour faire sortir cet homme de culture et chantre du panafricanisme  de son état de santé critique. Sinon,  il est à craindre que le Colonel Kaddafi, ami personnel de Aziza ne prenne le devant et ce sera une véritable honte pour notre pays.

    Christophe D. ASSOGBA

     


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    Tuberculose au Bénin

     

    Des bénévoles pour aider à la lutte

     

    Au Bénin, un des pays ouest africain avec un taux élevé de cas de  tuberculose, la lutte contre cette maladie peut se faire avec la mise en place aussi  d’un réseau communautaire de bénévoles formés à la cause.

     

     

    «Depuis qu’on m’a diagnostiqué la tuberculose et démarré mon traitement, ma santé a commencé à s’améliorer. Je ne tousse plus comme avant », déclare Justin Anago. Ce mercredi 24 février 2010, Justin Anago et ses copains tuberculeux comme lui, assis sur des morceaux de briques à l’entrée du dortoir 5 partagent ensemble un repas qu’ils ont eux-mêmes préparé. Un peu plus loin, dame Sena Atiogbé de nationalité togolaise, assise au bord de son lit, le regard un peu rêveur,  scrute à travers la porte de son dortoir ((hébergée au dortoir 16) la vaste cour de cet hôpital qui vit déjà son animation quotidien. Nous sommes au Centre National Hospitalier de Pneumo-phtisiologie (Cnhpp) Lazaret  de Cotonou.  C’est le major du centre qui nous a servi de guide pour rencontrer et échanger avec  certains malades qui est venu détourner l’attention de dame Atiogbé. «Je constate avec satisfaction que mon état de santé a changé depuis mon entrée dans ce centre», a confié cette vendeuse de friperie à Semè.

    Admis dans ce centre, ces malades tuberculeux se sentent soulager et fiers du traitement gratuit qu’il reçoit. «Je ne paye rien, on ne nous vend pas les médicaments», indique dame Atiogbé. Ils sont nombreux les malades tuberculeux rencontrés dans l’enceinte du centre Lazaret qui clament leur satisfaction face aux prestations du centre qui d’ailleurs ne cesse de recevoir de nouveaux patients venus se faire diagnostiquer.

     

    Stratégies mises en oeuvre

     

    Le Centre Lazaret  de Cotonou fait partie des 57 centres de dépistage et de traitement  (Cdt) de la tuberculose au Bénin. C’est d’ailleurs le plus grand. Dans le souci de rapprocher le traitement de cette maladie du patient, les autorités sanitaires avec le soutien des partenaires ont mis en place des « centres de traitement direct observés (Ctdo) », explique le Dr Diane Atchaoué Capo-Chichi, en service au centre Lazaret. A côté des  Ctdo où, selon le Dr Capo-Chichi, «on ne fait pas le dépistage mais seulement le traitement après dépistage dans un Cdt », il y a les «centres collaborateurs» installés dans les centres de santé de certaines localités rurales. Tous ces centres participent  de la stratégie de lutte contre la tuberculose,  une vieille maladie causée par un microbe appelé bacille de Koch (BK). «La tuberculose se transmet d’une personne malade à une personne saine par la toux, l’éternuement, la parole, la chanson etc. Elle ne se transmet pas par les ustensiles de cuisine, les repas, les habits, les nattes ou tout autre objet usuel», affirme le Dr Ferdinand Kassa,  Responsable des formations au Programme national contre la tuberculose (Pnt).

    Au Bénin, en  2010, 3987 malades  tuberculeux ont été recensés  contre 3970 en 2008 et 3763 en 2007. Sur les 3987  personnes vivant avec la tuberculose, on compte environ 644 malades infectés par le  VIH/Sida.  «La contamination de la tuberculose n’échappe à personne. Tout le monde peut attraper cette maladie», indique le Dr Kassa.  

    Le Bénin s’inscrit dans la dynamique de l’éradication de la tuberculose. C’est pourquoi, en dehors des centres de dépistage et de traitement installés sur l’ensemble du territoire, l’accent est  aussi mis sur la sensibilisation et l’information des populations à travers les mass media et surtout  la collaboration avec les tradithérapeutes qui reçoivent beaucoup de malades. «On ne peut pas seulement faire le dépistage et le traitement. Nous mettons un accent particulier sur la sensibilisation des populations. Nous mettons aussi de notre côté les tradithérapeutes pour traiter les malades», témoigne le Dr Diane A. Capo-Chichi. Et elle ajoute : «On  collabore aussi avec le Programme national de lutte contre le sida (Pnls) pour ce qui est des personnes vivants avec le sida parmi lesquelles on trouve beaucoup de malades tuberculeux». Aujourd’hui, confie le Dr Capo-Chichi, la stratégie est de «rechercher les tuberculeux dans les prisons et de les prendre en charge». Le Programme national contre la tuberculose (Pnt) que dirige le professeur Gninafoun fait aussi de la formation des agents de santé toutes catégories confondues une priorité et cela donne des résultats encourageants. «La stratégie marche. Quand on détecte les malades, ils ont le choix entre les Cdt, Ctdo  et les centres collaborateurs et ils trouvent satisfaction au bout du rouleau», assure la major du centre Lazaret.

     

     

    Associer des bénévoles pour la lutte

     

    La tuberculose constitue l’un des principaux problèmes de santé au Bénin. Dans les milieux ruraux où il n’existe pas de Cdt ou Ctdo, les malades sont presque livrés à leur sort. Dans certaines localités rurales, de nombreux agents de santé ont des difficultés pour communiquer avec leurs patients. De plus dans ces milieux, nombreux sont ceux qui n’ont pas la culture de l’hôpital ou  qui sont réticents à aller à l’hôpital en cas de maladie et préfèrent se confier à des tradithérapeutes. Pour surmonter ces difficultés, il est possible de mettre en place un réseau communautaire de bénévoles pour aider les patients ou personnes dans le besoin afin de s’adresser à un hôpital. Ces bénévoles qui seront des jeunes hommes et femmes vivant dans les communautés rurales ayant reçu une formation peuvent  aider les cas de tuberculose dans leur traitement et de contrôle de la maladie. Ils peuvent aussi satisfaire les patients et les administrer les médicaments.

    Ces jeunes qui se livrent habituellement à l'agriculture familiale et au travail domestique peuvent consacrer quelques heures par semaine comme bénévoles pour visiter des dispensaires ruraux. Cette expérience fondée sur l’association de bénévoles à la lutte contre la tuberculose marche ailleurs notamment en Amérique Latine et donne des résultats concluants selon une étude qui a analysé le rôle des ces travailleurs bénévoles appelés « promoteurs de la santé ». La stratégie pourrait inclure un travail de collaboration entre «les réseaux communautaires de soutien avec les hôpitaux et les cliniques qui assurerait une formation et des médicaments pour traiter la tuberculose».

     

    Christophe D. ASSOGBA

     


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  • Le député Kindjahoundé démissionne de l'Umpp

    Le député Kindjanhoundé calque la porte de l'union de la majorité présidentielle. l'annonce de son retrait de cette alliance a été faite le mercredi dernier au cours d'une conférence de presse animé par certains memebres de son parti udd.


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  • L’ORTB a diffusé dans la soirée du 25 Novembre 2009, une émission prévue pour être contradictoire. L’ORTB a fait croire aux téléspectateurs que l’opposition ne s’est pas présentée aux débats. L’Union fait la Nation fait la mise au point suivante :

     

    1. L’Union fait la Nation regorge de suffisamment de compétences et de personnes de grandes valeurs intellectuelles et morales pour affronter dans un débat contradictoire, n’importe quel membre de la mouvance présidentielle, à commencer par leur Chef, le Dr Thomas Boni YAYI.
    2. L’ORTB doit cesser d’être le principal relais de l’intoxication et de la crétinisation de notre peuple. Le zèle sans fin de son Directeur Général et de son Directeur de la Télévision pourrait se manifester sur d’autres champs. Leur zèle injustifié constitue une honte pour les professionnels de l’ORTB.
    3. L’ORTB a contacté l’Union fait la Nation pour une émission contradictoire et fondée « sur les faits et les textes, une émission pédagogique et républicaine » selon la Rédactrice en Chef de la Télévision qui avait pris le contact. L’Union avait désigné Michel Makpénon, pour la représenter. L’émission prévue pour le vendredi 20 Novembre 2009 a été reportée au dimanche 22 Novembre 2009. Michel Makpénon, arrivé à l’ORTB, s’est entendu dire par le Directeur de la Télévision, qu’il n’était pas le bienvenu. A la place de l’émission contradictoire, le fameux Directeur a fait passer un monologue polyphonique animé par les Honorables Epiphane Quenum, sur qui personne ne se trompe plus aujourd’hui et Karimou Chabi Sika de la FCBE.
    4. Le Directeur de la Télévision a pris contact, le mardi 24 Novembre 2009, avec un membre de l’Union, pour lui signifier que « l’émission contradictoire » aura lieu le mercredi 25 Novembre 2009. Ce dernier l’a informé que notre représentant pour cette émission était et reste Michel Makpénon. Le Directeur de la Télévision lui a exprimé son désaccord et sa préférence pour « un député ou un ancien Ministre », puisqu’il « faut un débat de haut niveau politique » !!! Son interlocuteur, le Prof. Joel Aivo lui a réaffirmé le choix de l’Union. Au cours de la journée du mercredi 25 Novembre 2009, les responsables de l’ORTB ont contacté le député Timothé Gbédiga, pour l’inviter à une « émission contradictoire ». Ce dernier a consulté  les dirigeants de l’Union et s’est rendu compte de la supercherie des responsables de l’ORTB. Il leur a signifié que notre représentant à ce débat reste Michel Makpénon.
    5. Notre surprise n’a pas été bien grande de constater que les responsables de l’ORTB n’aient pas eu le courage de restituer la vérité et ont voulu faire croire que l’Union a fui un débat contradictoire.  L’ORTB avait pourtant fait la fierté des béninois, même aux heures les plus critiques de notre histoire !!! Il n’appartient pas à leurs Excellences, Messieurs Julien Akpaki et Stéphane Todomè de désigner qui ils veulent au sein de l’Union fait la Nation, pour participer à leurs débats, quand ils en veulent et comme ils le veulent. Voilà la vérité.

     

    Fait à Cotonou, le 25 Novembre 2009

    Pour l’Union,

    Lazare SEHOUETO


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  • Débat sur Lépi manqué sur l’ORTB TV

    La télévision nationale a contacté dans la journée du mardi l’Union fait la Nation pour organiser un débat contradictoire sur la Lépi. Elle a demandé à l’Union de lui proposer son interlocuteur. L’UN a désigné Makpénon. L’ORTB a voulu que l’alliance propose une autre personne. Il faut rappeler que Makpénon a été éconduit dimanche dernier de l’ORTB alors qu’il était  invité à un débat avec le superviseur général de la Lépi.

    Alors que l’Union fait la Nation et les responsable de l’ORTB  étaient toujours en discussion, ces derniers ont parallèlement pris contact avec le député Gbèdiga qui leur a signifié qu’au nom de son groupe, il rejette l’offre et propose comme l’UN, Makpénon. Curieusement, le débat n’a pas pu se tenir et l’ORTB avance que c’est l’opposition qui a pratiqué la politique de la chaise vide. Ce qui est faux car, en aucun cas, il n’appartient à la télévision nationale d’imposer à l’UN ses représentants dans un débat quel qu’il soit.

     


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