• L’ORTB a diffusé dans la soirée du 25 Novembre 2009, une émission prévue pour être contradictoire. L’ORTB a fait croire aux téléspectateurs que l’opposition ne s’est pas présentée aux débats. L’Union fait la Nation fait la mise au point suivante :

     

    1. L’Union fait la Nation regorge de suffisamment de compétences et de personnes de grandes valeurs intellectuelles et morales pour affronter dans un débat contradictoire, n’importe quel membre de la mouvance présidentielle, à commencer par leur Chef, le Dr Thomas Boni YAYI.
    2. L’ORTB doit cesser d’être le principal relais de l’intoxication et de la crétinisation de notre peuple. Le zèle sans fin de son Directeur Général et de son Directeur de la Télévision pourrait se manifester sur d’autres champs. Leur zèle injustifié constitue une honte pour les professionnels de l’ORTB.
    3. L’ORTB a contacté l’Union fait la Nation pour une émission contradictoire et fondée « sur les faits et les textes, une émission pédagogique et républicaine » selon la Rédactrice en Chef de la Télévision qui avait pris le contact. L’Union avait désigné Michel Makpénon, pour la représenter. L’émission prévue pour le vendredi 20 Novembre 2009 a été reportée au dimanche 22 Novembre 2009. Michel Makpénon, arrivé à l’ORTB, s’est entendu dire par le Directeur de la Télévision, qu’il n’était pas le bienvenu. A la place de l’émission contradictoire, le fameux Directeur a fait passer un monologue polyphonique animé par les Honorables Epiphane Quenum, sur qui personne ne se trompe plus aujourd’hui et Karimou Chabi Sika de la FCBE.
    4. Le Directeur de la Télévision a pris contact, le mardi 24 Novembre 2009, avec un membre de l’Union, pour lui signifier que « l’émission contradictoire » aura lieu le mercredi 25 Novembre 2009. Ce dernier l’a informé que notre représentant pour cette émission était et reste Michel Makpénon. Le Directeur de la Télévision lui a exprimé son désaccord et sa préférence pour « un député ou un ancien Ministre », puisqu’il « faut un débat de haut niveau politique » !!! Son interlocuteur, le Prof. Joel Aivo lui a réaffirmé le choix de l’Union. Au cours de la journée du mercredi 25 Novembre 2009, les responsables de l’ORTB ont contacté le député Timothé Gbédiga, pour l’inviter à une « émission contradictoire ». Ce dernier a consulté  les dirigeants de l’Union et s’est rendu compte de la supercherie des responsables de l’ORTB. Il leur a signifié que notre représentant à ce débat reste Michel Makpénon.
    5. Notre surprise n’a pas été bien grande de constater que les responsables de l’ORTB n’aient pas eu le courage de restituer la vérité et ont voulu faire croire que l’Union a fui un débat contradictoire.  L’ORTB avait pourtant fait la fierté des béninois, même aux heures les plus critiques de notre histoire !!! Il n’appartient pas à leurs Excellences, Messieurs Julien Akpaki et Stéphane Todomè de désigner qui ils veulent au sein de l’Union fait la Nation, pour participer à leurs débats, quand ils en veulent et comme ils le veulent. Voilà la vérité.

     

    Fait à Cotonou, le 25 Novembre 2009

    Pour l’Union,

    Lazare SEHOUETO


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  • Débat sur Lépi manqué sur l’ORTB TV

    La télévision nationale a contacté dans la journée du mardi l’Union fait la Nation pour organiser un débat contradictoire sur la Lépi. Elle a demandé à l’Union de lui proposer son interlocuteur. L’UN a désigné Makpénon. L’ORTB a voulu que l’alliance propose une autre personne. Il faut rappeler que Makpénon a été éconduit dimanche dernier de l’ORTB alors qu’il était  invité à un débat avec le superviseur général de la Lépi.

    Alors que l’Union fait la Nation et les responsable de l’ORTB  étaient toujours en discussion, ces derniers ont parallèlement pris contact avec le député Gbèdiga qui leur a signifié qu’au nom de son groupe, il rejette l’offre et propose comme l’UN, Makpénon. Curieusement, le débat n’a pas pu se tenir et l’ORTB avance que c’est l’opposition qui a pratiqué la politique de la chaise vide. Ce qui est faux car, en aucun cas, il n’appartient à la télévision nationale d’imposer à l’UN ses représentants dans un débat quel qu’il soit.

     


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  • Les leaders de l’Union fait la Nation ont été empêchés par le ministre des Affaires étrangères,  Jean Marie Ehouzu de rendre un dernier hommage à leur défunt collaborateur, l’ambassadeur Valéry Mongbè. La raison déconcertante avancée par le patron de la diplomatie béninoise, c’est qu’il s’agissait d’une cérémonie organisée uniquement pour les diplomates. Mais tous ceux qui étaient présents au ministère des Affaires étrangères hier, ont pu constater que les responsables du régime du Changement, des proches collaborateurs du chef de l’Etat ont été autorisés à prendre part à cet unique hommage officiel pour le défunt. Seul Antoine Kolawolé Idji a été accepté dans le rang de l’Union fait la Nation en sa qualité de diplomate. Les leaders ont dû rebrousser chemin pour aller assister à la veillée de prières qui a eu lieu au domicile du défunt.  


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  • Le président de la République tient au projet de révision de la constitution du 11 décembre 1990 qui boucle ses 20 ans d'existence l'année prochaine. Il vient de saisir, par décret de transmission, le parlement d'un projet de révision de la constitution. Le décret de transmission à l'Assemblée nationale porte le n° 2009-548 du 3 novembre 2009 portant révision de la constitution. Si dans son application la constitution béninoise a permis au peuple béninois de traverser des situations difficiles et troubles, elle aura aussi montré des insuffisances par endroits. On se rappelle la polémique suscitée par les conditions d'organisation du deuxième tour des élections présidentielles et aussi la situation vécue lors des désistements des candidats Soglo et Houngbédji en 2001. Aucune disposition de la constitution n'a prévu ces cas. Ils ont donc été vécus comme une véritable épreuve par les Béninois. Bref, la constitution du Bénin a connu des hauts et des bas dans son application. C'est pour éviter à l'avenir ces difficultés et adapter la loi fondamentale à l'exigence démocratique que le président Boni Yayi a manifesté sa volonté de retoucher la constitution.

        Il avait en effet mis sur pied une commission constitutionnelle composée de personnalités indépendantes venant d'horizons disciplinaires divers et présidée par Maurice Ahanhanzo-Glèlè. Il a fait des propositions de réformes constitutionnelles. Il semble que c'est le texte proposé par cette commission qui est envoyé au parlement pour examen. On se rappelle que ce texte a opéré de grandes réformes telle la constitutionnalisation de la CENA et du Médiateur de la République. Le texte a aussi proposé que le président de la Haac soit désormais élu par ses pairs. Mais il semble que le chef de l'Etat a un point de vue contraire sur le sujet. Le problème de désistement et du délai des seconds tours des élections présidentielles y sont réglés. Dans le domaine des droits de l'homme, la violation des droits de l'homme par les officiers de police judiciaire donne désormais droit à des réparations. Mais la grande interrogation, c'est l'accueil que les députés, surtout ceux de l'opposition, réserveront à ce projet dans un contexte de longue crispation politique.


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