• Une correspondance qui en dit long. Ainsi pourrait-on qualifier la lettre envoyée par le ministre de la santé à son collaborateur Joseph Foundohou qui a démissionné de son poste de Chef de la cellule de passation des marchés publics de son ministère depuis le 08 Août dernier. Kessilé Tchala n'a pas tari d'éloges sur son collaborateur dont il a avoué avoir apprécié la « rigueur professionnelle » tout au long du séjour d'un an et demi qu'il a passé au sein du ministère de la santé. Aussi, le ministre a-t-il regretté sa démission tout en le remerciant pour sa collaboration durant cette période. C'était en effet la deuxième fois que cet inspecteur des impôts déposait sa démission, la première ayant eu lieu en février dernier. Le ministre de la santé a bien été obligé cette fois d'accepter le départ de ce cadre très rigoureux et compétent mis à la tête de la cellule de passation des marchés publics du ministère de la santé. Après vingt ans de service, il a posé là un acte peu ordinaire au sein de l'administration publique béninoise, en déposant sa démission d'un poste où il devait affronter les lenteurs inexplicables de son ministre dans la signature des dossiers de passation des marchés publics parvenant sur son bureau. Ne tolérant plus cette situation, Joseph Foundohou a dû tenter plusieurs démarches pour faire appliquer les instructions du chef de l'Etat en matière de signature des dossiers de passation des marchés publics. En vain. C'est alors qu'il s'est résolu à déposer sa démission en février dernier. Il a été contraint de réitérer cette démarche le 08 Août dernier quand le ministre a commencé à soupçonner sa cellule d'être une mafia et à le dire publiquement aux cérémonies des couleurs ou devant les médias. Probablement, l'insistance de ce haut cadre pour amener son ministre à respecter les délais prescrits et les procédures exigées, est à la base de ce dénigrement non fondé. La lettre envoyée à l'intéressé ce mercredi 27 Août est la preuve que Kessilé Tchala a finalement compris qu'il avait affaire à un patriote sincère et prêt à servir son pays dans les règles requises. L'inspecteur des impôts Joseph Foundohou est un fin limier de la direction générale des impôts où il était chef de la division des recouvrements des grandes entreprises avant d'être détaché au ministère de la santé en janvier 2007. Il retourne à sa base après avoir montré à la face de tous qu'il y a encore au Bénin des cadres valables et de grande probité morale. Selon nos informations, il passe service aujourd'hui même au secrétaire général du ministère qui sera chargé de liquider les affaires courantes avant la nomination de son successeur.

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  • Invité Sous l'Arbre à Palabre, le DG limogé de PADME. René Azocly crache ici son amertume de voir détruire l'œuvre de la plus belle page de son existence, d'autant que selon lui le PADME s'en va à la dérive. ET SI ON EN PARLAIT Comment se porte le Padme aujourd'hui ? Je me permets de répondre à cette question parce que légalement, jusqu'à ce jour, je suis le Directeur Général de PADME ; même si je suis empêché par la force publique de ne pas pouvoir exercer mes prérogatives. Comme vous le savez, depuis le 31 Mars 2008, c'est avec des militaires armés et des menuisiers que le ministre de la micro finance a fait défoncer les portes du PADME et y a installé manu militari « un DG par intérim », en violation des textes qui régissent l'institution, une institution de droit privé qui a une autonomie financière, une autonomie de fonctionnement et une autonomie administrative. Depuis lors, en attendant que l'ordre ne revienne dans l'institution PADME, la chasse aux sorcières et la division du personnel en des clans sont devenues les principes directeurs de la gestion des ressources humaines qui ont travaillé à la promotion et au leadership de l'institution dans notre pays. Les ressources financières chèrement acquises font l'objet d ‘une gestion hasardeuse et périlleuse et l'on s'achemine lentement mais sûrement vers le chaos. Dans ces conditions, on ne peut pas dire qu'une institution comme PADME qui vit un drame pareil se porte bien. En tout cas depuis notre mise à l'écart le 17 Mars 2008 et avec le terrorisme exercé sur le personnel, nous pouvons vous dire que PADME n'est pas au mieux de sa forme. En tout cas PADME n'est pas ce que le personnel et les dirigeants légaux lui souhaitent. Padme est donc sous coup de force ? Bien sûr, il n'y a pas une autre expression pour le dire. Nous vivons un état de fait,une situation gravissime dans un état de droit ; car ceux qui sont aux commandes de PADME depuis le 31 Mars 2008 n'ont aucune qualité ni aucune compétence pour manipuler le patrimoine, gérer le personnel et la clientèle, administrer les biens du PADME ; je veux dire que les organes illégalement installés agissent en marge de la loi ;et vous savez que Là ou il n'y a pas le droit, il n'y a que la force et la violence. Les origines de cette situation Cette question, on devrait la poser à ceux qui sont là aujourd'hui. Il y a eu un flot de contre-vérités pour justifier les actes qui sont posés, mais la seule certitude est que la vérité se fait jour, et s'impose à tout le monde. Tout récemment, le Directeur du Fonds de la micro finance du Ministère de la Micro finance limogé, a levé un coin de voile sur la vérité de cette affaire ; après lui, le Ministre de la Micro Finance a avoué à l'un de vos confrères que cette affaire ne relève pas de sa compétence mais plutôt de celle du Ministre des Finances . Mais je précise que pour trouver réponse à votre question, il me paraît capital, que le gouvernement tire de l'anonymat Monsieur ADJOGOUNTA Ernest ou ADJAGOUNTA Ernest qui serait le client dénonciateur de PADME. Je dis cela parce que ADJOGOUNTA Ernest ou ADJAGOUNTA Ernest n'est pas sur la liste de nos clients et aucun client ne peut être l'auteur de la lettre de dénonciation en cause, lettre dont le contenu montre que l'auteur ayant connaissance de certaines informations confidentielles de PADME les a manipulées à des fins sordides et inavouées en formulant des recommandations qui curieusement sont presque entièrement reprises par les inspecteurs enquêteurs. J'ai déjà dit donc au début de cette affaire, qu'il n'y avait pas de problèmes au PADME, que l'attitude du gouvernement laisse croire qu'il y a anguille sous roche et que à y voir de près, on ne peut que se convaincre de ce que tout cela est un montage pour assouvir des fins inavouées, en sacrifiant l'honneur, l'intégrité et la modeste réputation de simples citoyens aimant bien leur pays, comme les responsables légaux de PADME dont moi-même. Autrement dit, la réponse à votre question se trouve plus au niveau du camp gouvernemental que du côte de PADME Avez-vous monté des partenaires contre le gouvernement ? Pourquoi l'aurai-je fait ? Moi, je ne suis pas un apatride, je n'ai que la nationalité Béninoise et j'ai le devoir de rechercher l'intérêt supérieur de mon pays. Si le gouvernement actuel ou les dirigeants actuels de PADME ont des difficultés avec les partenaires, ils ne doivent s'en prendre qu'à eux-mêmes, parce qu'ils sont seuls responsables de ce qui est arrivé au PADME. L'opinion publique nationale et internationale a été témoin de la scène de violence et de l'installation manu militari du DG intérimaire actuel du PADME le 31 Mars 2008. Les images ont parcouru le monde. Le monde est devenu un village planétaire, et de toutes les façons, PADME n'est pas seul dans la bataille contre la pauvreté. Il travaille avec des partenaires nationaux et internationaux qui de toutes les façons nous accompagnent en mettant des fonds importants à notre disposition et en restant très attentifs à tout ce qui concerne la vie et l'évolution de PADME. Du reste, mes convictions sociales, religieuses, spirituelles ne m'autorisent pas à travailler contre mon pays, contre une institution pour laquelle j'ai donné le meilleur de moi-même avec une équipe dynamique et dont je demeure jusqu'à nouvel ordre légalement l'animateur principal. Votre gestion du Padme Je n'ai pas bien compris votre question. Si elle signifie la gestion du PADME avant ma mise à l'écart, je vous dirai ceci. La gestion du PADME est une gestion collégiale, qui implique la participation active du personnel, du DG que je suis et qui fait partie du personnel, du bureau exécutif, du commissaire aux comptes, de l'assemblée générale et des autres organes de contrôle tels que le ministère des finances et la BCEAO. La gestion du PADME n'est donc pas une gestion solitaire ou personnelle. Si elle est bonne, ce résultat est à l'honneur de tous ceux que j'ai cités plus haut. Depuis notre mise à l'écart le 31 Mars 2008, j'ai entendu personnellement des déclarations signifiant que PADME se porte bien. Même le ministre de la micro finance a pu dire que PADME marche normalement. Ces déclarations montrent bien que jusqu'à la date du 31 Mars 2008, que PADME se porte bien. La solidité de cette institution, la première des institutions de micro finance au Bénin, fait qu'elle résiste encore pour quelque temps à la gestion calamiteuse et hasardeuse que lui infligent la direction générale intérimaire actuelle et les autres organes illégalement installés. C'est vous dire que s'il n'y avait pas l'intrusion brutale et irrégulière du gouvernement, PADME se porterait encore beaucoup mieux. Malheureusement, elle est sur la voie d'une mort lente , si la saignée ne s'arrête pas. On vous reproche d'être au cœur d'un réseau de crédits fictifs et de voyager trop. Je dois vous dire que la mission de la BCEAO à PADME en Avril 2007 n'a révélé aucune faute de gestion caractérisée susceptible de justifier l'acharnement qu'il y a eu contre les dirigeants de PADME. Je vous dirais simplement pour terminer cette question ceci : je répète qu'il y a eu anguille sous roche et que ce dossier est un montage. J'ai démontré et personne ne m'a démenti, qu'il n'y a pas eu de crédits fictifs, que l'on a fait à dessein une confusion entre des crédits fictifs et des crédits impayés qui du reste existent dans toutes les institutions de micro finance ou de finance. S'agissant des voyages qu'on me reproche à tort, je les ai effectués dans une période déterminée, dans le cadre d'une mission dont PADME et mon pays ont été honorés. Au demeurant, aucun responsable du niveau ou je suis, ne peut croiser les bras et s'assoire sur ses lauriers sans aller à la recherche des opportunités dans ce monde où la concurrence est rude. De toutes les façons, je n'ai rien fait sans l'accord des organes hiérarchiques et ces missions ne sont pas restées sans retombées positives pour PADME. C'est cela la réalité L'évolution du dossier devant la justice Je dois vous dire que les avocats des organes réguliers de PADME sont mieux placés pour vous éclairer sur cette question parce que je ne m'y connais pas bien. Ce que je sais, c'est que après ces mesures arbitraires du gouvernement, en accord avec les avocats, il y a eu des recours devant la Cour Constitutionnelle, la Cour Suprême, le Tribunal de Cotonou. Les tribunaux et les cours qui ont été saisis n'ont pas encore rendus leurs décisions. Pour le moment, nous en sommes là. CARTE D'IDENTITE Un manager et un père responsable Pour mieux connaître cet homme infirme qui est pourtant un exemple de manager et qui a fait de PADME l'une des meilleures institutions de micro finance de la sous-région, il faut l'écouter parler de lui-même. « J'aurai 50 ans l'année prochaine. Mon aîné va avoir onze ans le mois prochain. J'ai donc deux enfants, l'aîné a 11 ans et le cadet en a 9. J'ai commencé très tardivement et le cadet est déjà le benjamin. Mon âme sœur était là mais je n'étais pas prêt parce qu'il faudrait nous soyons prêts tous les deux avant de nous engager dans cette affaire. Ce n'est pas évident. Aujourd'hui, je remercie Dieu, je n'ai pas beaucoup d'enfants. Avant, il suffit de faire un enfant et c'est la société qui se charge de lui. Quand j'étais enfant, dans mon quartier, je mangeais où midi me trouve. Dans le quartier, lorsque nous les enfants, on se retrouve quelque part en train de s'amuser, la maman du coin envoie à manger aux enfants. Donc c'est là où midi m'attrape que je mange quand moi j'étais enfant. Mais aujourd'hui, lorsque votre enfant est dans une maison et midi sonne, on lui dit « va à la maison rapidement, tes parents sont déjà arrivés ». Je suis foncièrement croyant. Je suis protestant méthodiste et j'ai milité dans la jeunesse méthodiste de ma paroisse. Je suis éducateur des enfants. Donc, à l'église méthodiste, nous avons une organisation qui prend en charge l'éducation spirituelle des enfants. On les appelle les moniteurs de l'école du dimanche. Donc, je suis un moniteur de l'école du dimanche et ma femme également, elle est monitrice de l'école du dimanche. On dit que c'est le contact qui crée l'amour. Donc, on encadrait les enfants à l'école du dimanche le dimanche matin pour faire le culte d'enfants puisque le dimanche, les enfants ont leur culte à part, les parents ont leur culte à part. Et c'est nous qui organisions le culte des enfants. Et l'après-midi du même dimanche, les enfants revenaient et on a plusieurs activités d'éveil spirituel pour les enfants. C'est là où j'ai rencontré mon âme sœur. CARTE D'IDENTITE Mon Général Il a débuté au Padme comme chargé de prêt. René Azocly a été d'ailleurs le premier chargé de prêt à signer un contrat au Padme. C'était en 1993. Deux ans après, il en sera le Directeur général. Il raconte comment tout est vite arrivé : « Nous avons été les premiers chargés de prêt et c'est nous qui avions formé tous les autres chargés de prêt parce que quand nous étions arrivés, il n'y a avait aucune méthodologie, il n'y avait rien sur le terrain. Nous sommes allés apprendre le travail en le pratiquant. C'est ainsi que j'ai fonctionné comme chargé de prêt de 1993 à 1995 sous le Directeur général du Padme d'alors qui était un Américain. Il était en fin de mission et devait partir en 1996. Il fallait préparer la succession. On lui a alors demandé de choisir son successeur parmi les deux chargés de prêt que nous étions afin de l'habituer très tôt à la gestion de la direction générale. C'était un choix difficile pour le pauvre directeur général parce qu'il avait deux excellents agents. Le Directeur actuel de Vital Finance, le second chargé de prêt après moi et n'avait pas démérité. Moi également, j'avais les compétences qu'il fallait. Cependant, il faudrait prendre quelqu'un. C'était vraiment un choix difficile. Le sort a voulu que ce soit moi. Il m'a identifié et c'est ainsi que je suis devenu son directeur général adjoint. C'est ainsi que je suis devenu son adjoint en 1995. Le 31 juillet 1996, le directeur général s'est retiré et m'a passé service. Je suis donc devenu Directeur général du Padme à partir de ce moment-là. En réalité, je suis devenu directeur général au moment où le projet Padme était déjà fini et il n'y avait pas une organisation au-dessus. Je n'avais pas de Conseil d'administration. J'ai donc dirigé le Padme de 1996 à 1998 sans aucune supervision au-dessus de moi. Je n'avais donc personne pour fixer mon salaire et je continuais à gagner mon salaire de directeur général adjoint jusqu'en 1998. C'est après la transformation institutionnelle que les nouvelles autorités de l'association ont fixé mon salaire. J'aurais pu me tailler le salaire que je voulais. Je ne l'ai pas fait parce que je me dis que ce n'est pas un directeur général qui fixe lui-même son salaire, c'est son conseil d'administration qui fixe son salaire. » Quel destin ! Est-on tenté de dire. Et pourtant, son avenir était sombre à la fin de ses études. Tout se résumait au chômage. Il explique : « Quand j'ai fini mes études, il n'y avait rien. En 1986, j'ai fait ma maîtrise en sciences économiques et je faisais partie de la toute première promotion de diplômés à n'avoir pas été répartis. Avant nous, il suffisait de soutenir votre maîtrise et c'est le gouvernement qui vous répartissait automatiquement. J'ai alors cherché un emploi en vain de 1986 à 1988.» Face au péril du chômage, il décide alors d'aller voir ailleurs : « Je suis allé d'abord en Côte d'Ivoire en 1988 et j'y suis resté jusqu'en 1990. J'y ai enseigné avant d'aller en Egypte pour faire mon 3ème cycle pour obtenir en 1992 un diplôme de MBA en gestion des projets ». Dès lors il décide de revenir au Bénin où il capte un premier emploi en tant que stagiaire pendant un temps au CEPEPE qu'il quitte pour aller travailler avec un ami responsable d'un cabinet d'expertise comptable. Quelques mois plus tard, il gagne son premier emploi fixe en 1993 comme chargé de prêt au Padme. Ce n'est pas un destin bien tracé dès le départ ! Il se faisait déjà appeler Général malgré son infirmité et s'est toujours distingué par ses mérites et son intelligence depuis le bas-âge comme pour se venger de la poliomyélite qui a failli avoir raison de lui. Il raconte : « Je suis né en 1959. J'ai commencé l'école primaire après sept (7) ans parce que mon infirmité a fait que je n'ai pas vite commencé. Donc j'ai commencé le primaire en 1978. J'ai fait la poliomyélite quand j'étais petit et donc j'ai eu des difficultés à marcher. Mais après, j'ai marché mais avec une infirmité. Je marchais mais je boitillais jusqu'en 2001 où j'ai encore fait un accident où je me suis fracturé le même pied. Je n'utilisais pas de béquilles avant. C'est après mon accident de 2001 que je suis revenu aux béquilles. Pour revenir sur mon parcours, je disais que j'ai fait l'école primaire à Cotonou, à l'école primaire Akpakpa Centre qu'on appelait en ce moment l'école régionale. C'est de 1968 à 1974. Je suis allé ensuite au Collège d'Enseignement Général (Ceg) d'Akpakpa Centre où j'ai fait le cours secondaire du premier cycle jusqu'en 3ème. C'est au Ceg Sègbeya que je suis allé faire le second cycle parce que le Ceg Akpakpa centre n'en avait pas. J'ai eu mon Baccalauréat ST en 1981. Je suis allé faire le service militaire malgré mon infirmité. J'ai été très célèbre. La preuve est que je suis sorti du service militaire avec le grade de ‘'Général''. Jusqu'à présent, mes collègues avec qui j'ai fait le service militaire continuent de m'appeler ‘'Général''. En fait, ils m'appelaient ‘'Général'' parce qu'en raison de mon infirmité, je ne pouvais pas rester dans le rang comme les autres. Quand il s'agit de marcher, moi je suis avec les officiels et les autres marchent. Et dans le rang mes collègues me regardent et ils se mettent au garde-vous. Et lorsque qu'on se retrouve entre nous, je disais à mes camarades que leurs garde-à-vous sont pour moi et non pour nos encadreurs. C'est ainsi que j'ai eu le grade de ‘'Général''. INTIMITE « La difficulté que j'ai souvent avec ma femme, c'est de trop aimer la pâte de maïs avec la sauce feuille. Et ma femme se plaint de me voir demander la pâte tous les jours. » Avis donc à tous ceux qui souhaiteraient lui faire plaisir en le recevant à dîner ou à déjeuner. Côté boisson pas de temps à perdre à réfléchir : « Je préfère de l'eau. Je bois du vin de façon circonstancielle. Mais quand vous préparez la pâte avec les feuilles (Man Tindjan), ça me ravit ». Pas innocent cette insistance sur son plat préféré. Côté femme, il conseille de faire attention et de se contenter d'une seule. C'est par expérience. Il demande aux jeunes de savoir s'engager au moment opportun c'est-à-dire « pour être responsable, il faut parler aux femmes lorsque vous avez de quoi supporter une famille. ». Il fait part de son propre cas : « Lorsque j'ai gagné un emploi et que je me suis rendu compte que ça peut aller, c'est là où j'ai commencé par scruter parmi les femmes que je connaissais.» Le premier critère chez la femme, pour René Azocli, est la foi chrétienne : « Pour moi, c'est le plus important. Ce n'est pas la beauté ni la couleur de la peau. Teint clair ou noir, c'est comment la femme conçoit la vie ». Au moment de choisir sa moitié, c'est l'une de ses proches qu'il connaît depuis dix ans qu'il a choisie. C'était une épreuve difficile : « J'avoue que ce n'était pas facile puisque pour moi, dire ‘'je t'aime'' à quelqu'un que vous connaissez dans un cercle religieux depuis dix ans, ce n'est pas facile. Courtiser ma femme a été très difficile pour moi parce que contrairement à une inconnue j'avais en face de moi une sœur. Car dans notre communauté on s'appelait Frère X, Sœur Y. Et dès que j'ai commencé, elle m'a dit « Frère René, qu'est-ce que tu racontes comme ça ? ». Ça n'a pas été facile je l'avoue ». Et pourtant, il parvient, comme toujours à la convaincre. Depuis lors, ils forment ensemble un couple très complice. Chez l'homme, le caractère le plus détestable pour lui c'est l'hypocrisie : « Le fait de ne pas avoir le courage de dire à son prochain la vérité lorsque c'est important de le dire, c'est dangereux parce que dans la vie, même quand vous prenez la Bible et que vous la lisez, Dieu n'a pas demandé à l'Homme de dire toute la vérité. Dieu met en garde l'individu en disant de tourner sa langue sept fois avant de parler. Ne dis pas tout même si c'est la vérité, mais lorsqu'on décide de parler, il faut que la vérité sorte de la bouche. On peut connaître la vérité et ne pas la dire, mais au moment de parler, il faut sortir la vérité. Ce que Dieu a défendu de faire, c'est de mentir. Malheureusement les gens n'ont pas le courage de dire la vérité. ». Pour tester son attachement à votre personne, trouvez de quoi l'énerver. S'il déverse sa bile sur vous, prenez du champagne : « C'est incroyable. Je ne me fâche que face à celui que j'aime », dit-il.

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  • Les jeux paralympiques s'ouvrent le début du mois de septembre en Chine. Le Bénin aussi doit être à ce grand rendez-vous. Mais la marginalisation faite à ce sport fait que la délégation béninoise ne sait pas si le seul athlète qualifié ira défendre les couleurs nationales. C'est un président de la fédération béninoise de handisport visiblement volontaire mais non accompagné que nous avons rencontré. A quelques jours de l'ouverture des jeux paralympiques, Nassirou Domingo se dit consterné et abattu face à la situation que vit son athlète qui doit aller défendre les couleurs nationales à Pékin. Tenez. Le seul représentant béninois à ces jeux pour les handicapés manque de tous. Il n'a pas le rythme d'entraînements qu'il faut, il vit mal et ne sait même pas s'il fera le déplacement du côté de la Chine pour compétir pour sa nation. Ce qui désole le président qui lui-même est un handicapé. Ce sociologue de formation, plus de la quarantaine environ doit courir tous les jours au ministère des sports pour découvrir à quel niveau se cache le dossier des jeux paralympiques pourtant introduit depuis des lustres. Il doit monter des escaliers taper à toutes les portes. Ce qui lui faire dire que le handicapé est considéré comme un sous homme au Bénin. Il va plus loin. Abordant le regard que les uns et les autres ont de cette fédération, il en arrive à la conclusion que « Le handisport est marginalisé dans notre pays ». Ce qui lui permet de faire une comparaison du Bénin avec le Rwanda. « Le Rwanda par le biais du handisport a déjà gagné une médaille olympique ». Cet homme qui vit à plein temps à Covè doit courir dans tous les sens pour que sa fédération récupère à temps, les subventions du ministère des sports. Cet état de chose fait qu'il rencontre moult difficultés dans l'aboutissement de ses intimes convictions. Il dirige une fédération spéciale a-t-il dit. En effet, selon lui, toutes les formes de sports sont contenus dans cette fédération. Il y a notamment le football, le basket-ball, le volley-ball, l'athlétisme, la natation... Ces différentes disciplines requièrent des équipements spécifiques pour une bonne pratique des sportifs handicapés. Autre énigme, cette fédération fait tout possible pour que toutes les formes de handicaps se retrouvent dans la grande maison sportive. « Nous devons aider les handicapés moteurs, visuels, malentendants, arriérés mentaux. ». Et dans le même temps, pour chaque championnat le ministère n'alloue que la subvention de 1000 000 de francs Cfa. Même lorsque le Bénin doit sortir pour rencontrer les athlètes de la sous région ou sur le plan international, on ne donne pas les moyens à la fédération. C'est pour cette raison que le Bénin doit se rendre en Chine avec un seul athlète Pour Nassirou Domingo « Il faut un regard plus humain à notre égard ». Il va plus loin « Notre objectif est d'éviter que le handicapé mendie dans les feux tricolores ». Il conclut son cri du cœur en faisant un appel vibrant au ministre des sports en qui il croit toujours. « Le handisport permet aux handicapés de s'affirmer donc il faut les aider pour leur insertion socioprofessionnelle ». Le président de la fédération compte sur ces jeux paralympiques pour redorer le blason du sport pour handicapés au Bénin.

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  • L'ouvrage a été conçu dans un schéma qui vise à supprimer tous les conflits de circulations et à séparer le trafic principal du trafic motocycliste porté par des voies latérales. Dans ce schéma, il est prévu: - de garder à niveau les voies principales Cotonou-Calavi et Calavi-Cotonou. - De faire passer au-dessus de ces deux voies principales au sol les lignes Cotonou- Ouidah et Ouidah-Calavi - De conserver au sol et dans sa configuration actuelle la voie Ouidah-Cotonou - De séparer le trafic motocycliste du trafic des voies principales Cet ouvrage comporte au total 6 bretelles A, B, C, D, E et K deux passages inférieurs et trois voies latérales. Ces caractéristiques principales sont les suivantes: · longueur globale du tracé de ce projet : 5065m environ, · longueur de la route principale : 940 m environ, · longueur totale des bretelles : 1491 m environ, · longueur totale des voies annexes : 2634 m environ. · Il est prévu d'implanter l'ouvrage de dénivellement composé de quatre (04) ponts dans la zone du sol de faible portance. · longueur globale des quatre (04) ponts sur les bretelles A, B, C : 862 m, · surface totale des ponts: 7711 m2 environ · deux (02) ponceaux de passage inférieur de longueur : 40m environ, · surface des deux (02) ponceaux de passage inférieur : 557m2 environ, · deux (02) dalots de longueur: 37 m environ. Au total, il est prévu quatre chaussées de différentes largeurs dont la route principale est à 2x2 voies. Dans les détails nous avons · des trottoirs de 1,50 m · des voies latérales de 5 à 6 m · 1 m des caniveaux de part et d'autre · 2 m à 0,5 m accotement dur de part et d'autre · des chaussées de 2x3,5 m · Un TPC (Terre Plein Central) de 2 m Les largeurs des plate-formes sont respectivement de 3S,6 m pour la route Cotonou-Godomey et de 34.0 m dans les directions Godomey-Calavi et Godomey-Ouidah. Les aménagements à faire s'étendent environ sur: § 940 mètres sur la route Cotonou-Abomey-Calavi § 762 mètres sur la route Cotonou-Ouidah La hauteur sous intrados de l'ouvrage principal de dénivellement fait 4,SOmètres conforme aux normes internationales. COUT DE L'OUVRAGE Le coût global du projet y compris les études peut être estimé à 12 Milliards de FCFA non compris le coût des expropriations et du déplacement des réseaux.

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  • Estimés à une soixantaine de personnes, des bandits de grands chemins, trafiquants ou consommateurs des drogues dures, voleurs, braqueurs et autres malfrats dangereux ont été victimes hier de l'offensive générale des forces de l'ordre contre les auteurs et acteurs de l'insécurité dans la capitale économique du Bénin. En effet, à la faveur du déclenchement de l'opération « Epervier » par le Directeur Général de la Police Nationale (Dgpn) et ses collaborateurs ont déniché de leur tanière ces vils individus dont la principale activité est de causer l'insécurité aux paisibles populations. Ainsi, déployés dans les coins et recoins de la ville, les policiers issus, aussi bien du Commissariat central de Cotonou que des autres commissariats, ont pris d'assaut très tôt les différentes cachettes de ces individus peu recommandables pour les déloger et les mettre hors d'état de nuire. A travers cette opération sanctionnée par une belle réussite, le Dgpn Eugène Boya vient de porter au grand jour l'une des nombreuses actions menées par ses hommes et lui pour offrir la quiétude aux populations béninoises. Aussi, importe t-il que de telles opérations soient davantage initiées pour mettre à nu les poches d'insécurité de la capitale et de ses environs et transporter l'insécurité dans le camp de ces vils individus.

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