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Situation de blocage à l'Assemblée nationale
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />Mathurin Nago dénonce et croît à une entente« Les reproches qui sont faits au président de l'Assemblée nationale à propos de sa gestion, à propos d'un certain nombre de faits, tout ce qui est dit à propos des députés FCBE rentre entièrement dans cette campagne de désinformation ». C'est en ces termes que le président de l'Assemblée nationale Mathurin Nago s'est adressé à ses pairs le samedi dernier au palais des congrès. Il relève qu'il n'y a pas un véritable problème qui se pose puisqu'il ne s'agit pas de mauvaise gestion mais l'objectif est de déstabiliser l'Assemblée nationale et par la suite de déstabiliser tout le système politique national. En fin diplomate, Mathurin Nago fait remarquer que d'une manière ou d'une autre, les députés sont les mandataires des populations et par conséquent, ils doivent leur rendre compte. « Tout ce qui se dit, participe d'une volonté de déstabilisation, ni plus ni moins », insiste la président de l'Assemblée nationale. Il note que l'enjeu est le développement du Bénin et tous les députés se doivent de jouer le rôle qui leur incombe. Il annonce que le bureau du parlement s'évertue à sensibiliser leurs collègues sur les dossiers dont l'objectif est de régler un problème important afin de permettre au gouvernement d'avoir les ressources pour pouvoir réaliser le projet de société sur la base duquel le chef de l'Etat a été élu. « A l'Assemblée nationale, nous allons continuer de discuter entre nous, avec les autres. Les députés FCBE restent ouverts , je puis vous rassurer que nous allons continuer de discuter avec nos autres camarades pour que nous comprenions davantage où se trouve l'intérêt de la 5ème législature. Je suis certain que d'ici à là, tout redeviendra normal et tous les députés vont travailler la main dans la main », rassure Mathurin Nago.
Bruno H. DJOGBENOU
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Rencontre des forces politiques de la FCBE
Réfléchir pour mieux se positionner
Les membres des différents partis politiques composant la Force Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) se sont retrouvés le samedi 26 juillet dernier au palais des congrès de Cotonou pour réfléchir sur la situation socio-politique actuelle du pays. L'ouverture de la séance a été effectuée par le président du comité d'organisation l'honorable Janvier Yahouédéhou.
La salle rouge du palais des congrès a accueilli les participants à l'atelier de réflexion sur la situation économique et politique du Bénin à l'heure actuelle. Tous les départements étaient représentés à divers niveaux. Il sonnait 11h11mn quand l'honorable Benoît Dègla intervint pour présenter à l'assemblée les membres du comité préparatoire de la rencontre. Il s'agit de Janvier Yahouédéhou, Hélène Aholou Kèkè, Eric n'Dah et de l'honorable Affodjobo Amissétou. Après cette présentation, l'honorable Benoît Dègla soumet à l'assistance le présidium qui se compose de Hortense Yahouédéhou, Valentin Agbo et de Eugène Azatassou. C'est après la mise en place du présidium que le président du comité préparatoire des assises a délivré son message à l'endroit du public. Il salue d'abord tous les conseillers communaux et locaux élus sur la liste FCBE. « Je voudrais vous dire que FCBE est fière des résultats obtenus à l'issue de ce scrutin », annonce l'honorable Janvier Yahouédéhou. Il tire un coup de chapeau à toutes les coordinations de campagne accompagnées par des femmes et des jeunes dont l'implication active a contribué à l'atteinte des résultats. « Je salue également les différents responsables des partis et mouvements politiques dont la clairvoyance dans l'encadrement des militants a été d'une grande utilité dans ce combat », déclare le président du comité préparatoire. Mais en dépit de ces résultats encourageants, les membres de la FCBE n'ont pas encore atteint leur objectif. C'est pourquoi, il est initié des séances d'échange et de réflexion dont celle du samedi afin de réfléchir et chercher des voies et moyens en vue de mieux positionner l'alliance FCBE devant les grandes forces politiques du pays. « Notre présente rencontre s'inscrit dans le cadre des séances d'information périodiques que notre alliance entend instaurer sur les questions majeures touchant aux conditions de vie et de travail des populations de nos villes et de nos campagnes », a clarifié l'honorable Janvier Yahouédéhou. Il reste convaincu qu'une meilleure organisation des forces politiques contribuera à créer un environnement socio-politique apaisé, indispensable à la création d'un Bénin prospère et émergent.
Bruno H.DJOGBENOU
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DISCOURS DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Cotonou, le 28 juillet 2008
Béninoises, Béninois, Mes Chers Compatriotes,
Le 19 mars 2006, en m'accordant votre confiance, vous m'avez investi de la lourde mais exaltante mission de conduire, durant les cinq années à venir, les destinées de notre chère et commune patrie le Bénin.
En acceptant cette mission de servir mon pays, j'allais dire de servir ma patrie, j'avais solennellement fait le serment, devant le peuple béninois tout entier et à la face du monde d'œuvrer, dans le sillage de mes illustres prédécesseurs, à la préservation de la paix, de la cohésion nationale et à la consolidation de notre jeune démocratie.
J'avais aussi pris le pari d'engager notre pays sur la voie de l'émergence économique et sociale autour des valeurs cardinales et républicaines de transparence dans la gestion des affaires publiques, l'obligation de résultat, et surtout la reddition des comptes.
J'avais, bien entendu, pleinement conscience que la mise en œuvre de ces nobles idéaux serait vaine sans une synergie de toutes les forces vives de notre chère Nation en vue de garantir notre salut collectif. Aussi, ai-je décidé de placer mon mandat et mon action sous le signe de la gouvernance concertée, occasion propice à un débat citoyen autour des grandes questions engageant l'avenir de notre pays, le Bénin.
Or, mes chers compatriotes, depuis quelques semaines, Notre Institution Parlementaire connaît un blocage qui fait peser de graves menaces sur notre jeune démocratie et l'action du Gouvernement.
En effet, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et pour le bien-être de toutes les filles et de tous les fils de notre pays, le Bénin, mon Gouvernement a, d'une part, négocié et signé cinq accords de prêts au titre du projet de protection côtière à l'Est de Cotonou et, d'autre part, initié un projet de loi modifiant la Loi N° 90-002 du 09 Mai 1990 portant code des investissements et instituant le régime « D » relatif aux investissements lourds et très lourds.
Mes Très Chers Compatriotes,
Pour ce qui concerne la lutte contre l'érosion côtière, Mon Gouvernement a signé cinq accords de prêts avec nos partenaires au développement qui, au terme de notre Constitution, ne peuvent être ratifiés que grâce à une loi portant autorisation de ratification.
Par ailleurs, les clauses des Accords signés avec nos partenaires au développement prévoient une date butoir au-delà de laquelle notre pays perdrait le bénéfice de ces prêts. Cette date a été fixée une dernière fois, après plusieurs reports, au 31 Juillet prochain, soit dans trois jours ou précisément dans les soixante-douze heures compte non tenu du délai requis pour les formalités relatives à l'avis juridique de la Cour Suprême.
Mes Chers Compatriotes,
Vous me permettrez de vous rappeler que les autorisations de ratification votées par notre Institution Parlementaire pour les deux premiers accords de prêts avec la Banque Islamique de Développement (BID) et la Banque Arabe de Développement Economique pour l'Afrique (BADEA) seraient nulles et de nul effet si les trois derniers accords n'étaient pas ratifiés avant le 31 Juillet 2008.
En d'autres termes nous nous trouverions dans la perspective de perdre les trente-deux (32) milliards que les partenaires ont décidé de mettre à notre disposition avec comme conséquence la non réalisation du projet et l'abandon des populations à leur sort.
Mes Chers Compatriotes,
Pour ce qui concerne la modification du Code des Investissements, plusieurs investisseurs attendent son adoption pour intervenir massivement dans la chaîne de production agricole, industrielle, technologique et touristique de notre pays.
Les premiers d'entre eux à s'annoncer déjà sont aussi bien dans la cimenterie que dans la raffinerie, créant ainsi des milliers d'emplois et garantissant par ailleurs la disponibilité du ciment et des produits pétroliers.
Face à ces urgences, notre Institution parlementaire a plusieurs fois reporté sine die l'adoption de tous ces projets de loi.
Saisie de ces reports successifs, la Cour Constitutionnelle, dans sa décision DCC 08-072 du 25 Juillet 2008, a déclaré ces reports contraires à notre Constitution.
Mes Chers Compatriotes,
Eu égard à cette décision des sept Sages de notre Institution constitutionnelle nous nous trouvons dans l'impasse.
En effet, l'Assemblée a repoussé sine die l'examen des points relatifs à la ratification des trois accords de prêts et à l'adoption du projet loi aménageant le code des investissements pour instituer le régime « D » portant sur les investissements lourds.
En d'autres termes, si la présente session extraordinaire demandée par le gouvernement reprenait ses travaux, le réexamen de ces deux points n'est plus possible avant le 31 juillet prochain.
En d'autres termes encore, ce jour lundi 28 juillet 2008 apparaît comme la date limite de notre marge de manœuvre surtout que dans les 72 heures qui nous restent, nous devons accomplir des formalités auprès de la Cour Suprême pour obtenir son avis juridique requis par nos partenaires.
Devant l'impasse dans laquelle nous conduit cette situation et le risque que fait courir à notre pays le non respect de nos engagements internationaux, j'ai donc décidé de recourir aux prérogatives que me confère notre Constitution du 11 Décembre 1990 en son article 68.
C'est pourquoi j'ai donc décidé de faire adopter par ordonnance en Conseil des Ministres :
1 / le projet de loi portant autorisation de ratification de l'Accord de prêt N° 1127P signé à Vienne le 5 Septembre 2007 entre la République du Bénin et le Fonds OPEP pour le Développement international (OFID), dans le cadre du financement partiel du projet de protection côtière à l'Est de Cotonou ;
2 / le projet de loi portant autorisation de ratification de l'accord de prêt signé à Cotonou le 17 Décembre 2007 entre la République du Bénin et le Fonds Koweitien pour le développement économique arabe, dans le cadre du financement partiel du projet de protection côtière à l'Est de Cotonou ;
3 / le projet de loi portant autorisation de ratification de l'accord de prêt N° 1 / 484 signé à Cotonou le 28 Juin 2008 entre la République du Bénin et le Fonds Saoudien de développement dans le cadre financement partiel du projet de protection côtière à l'Est de Cotonou ;
4 / le projet de loi modifiant les articles 11 et 33 de la loi N° 90-002 du 09 Mai 1990 portant code des investissements et instituant le régime « D » relatif aux investissements lourds ;
A cet effet, j'ai donc procédé à la consultation du Président de l'Assemblée Nationale et du Président de la Cour Constitutionnelle.
Les mesures que j'ai prises s'inspirent de la volonté d'assurer aux pouvoirs publics et constitutionnels les moyens d'accomplir leur mission.
Béninoises, Béninois, Mes Chers Compatriotes,
En prenant cette décision, je reste en cohérence avec mon programme d'action dont le seul souci est d'assurer à notre cher pays, les conditions d'un développement harmonieux et d'une prospérité partagée car je suis parfaitement conscient de la précarité sous toutes ses formes des conditions de vie de nos populations.
Par ailleurs, je ne pouvais pas accepter de prendre le risque de faire perdre des milliers d'emplois à notre jeunesse aujourd'hui confrontée aux graves problèmes de chômage.
Enfin, je ne pouvais pas non plus rester indifférent au cri d'alarme des Associations et des populations riveraines de la Côte Est de Cotonou qui, constamment en proie à l'avancée de la mer, assistent chaque jour impuissants à la disparition de leurs habitations.
Mes Chers Compatriotes,
Ma décision ne saurait être interprétée comme un refus d'entretenir un dialogue avec les Institutions de la République et en particulier avec la Représentation Nationale que je me suis engagé à respecter tout au long de mon mandat.
A tous les Honorables Députés, je voudrais témoigner de mon profond respect, ma haute considération et mes sentiments de grande amitié pour tout ce qu'ils incarnent aux yeux de notre Peuple.
Je voudrais donc rassurer les uns et les autres de mon entière disponibilité à maintenir des rapports de collaboration avec toutes les Institutions de la République afin que tous ensemble nous participions à la construction de notre commune patrie, le Bénin.
Vive la République,
Que Dieu bénisse le Bénin.
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Baccalauréat 2008
La correction démarre le 6 août prochain
La second phase dans le processus d'organisation du baccalauréat session unique de 2008 démarre le 6 août prochain. Il s'agit des corrections de copies des candidats ayant pris part à cet examen. C'est le 6 août prochain que lesdites corrections démarrent sur toute l'étendue du territoire national. Sur les douze départements du pays, six ont été retenus pour abriter ces corrections. Dans l'atlantique et le Littoral, c'est le Ceg Gbégamey qui accueille les correcteurs. Dans le Zou et les Collines, c'est au Ceg Bohicon tandis QUE LE Ceg I de Parakou a été choisi pour le compte du Borgou et l'Alibori. Dans le Mono et le Couffo, la correction des copies aura lieu à Lokossa et Porto-Novo pour l'Ouémé et le Plateau. Les responsables de l'Office du Baccalauréat sont à pied d'œuvre pour le convoyage des copies dans les différents centres de correction. En outre, les professeurs retenus pour participer à cette phase sont connus déjà et ont commencé par recevoir leur convocation.
Christophe D. ASSOGBA
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Détention à la Prison civile de Porto-novo
Les vraies raisons d'un plan bien monté contre Dénis Tétégan
Parvenir à rendre impossible la procédure d'évacuation sanitaire du détenu Dénis Tétégan dans le macabre but de le voir mourir en prison. C'est probablement la stratégie mise en œuvre par un puissant lobby formé contre le prévenu qui croupit en prison dans le cadre de l'affaire BOA-Bénin. Souffrant de graves insuffisances coronariennes impossibles à traiter au Bénin, le prisonnier est aujourd'hui en danger de mort. Son état de santé est critique de l'aveu même de l'expert commis par la justice pour en connaître. Début juin, le ministre de la santé, prenant la mesure des menaces qui pèsent sur cet homme de 62 ans, a expressément demandé à son collègue de la justice de prendre les mesures idoines en vue de l'évacuer sur un hôpital extérieur où il devra bénéficier de soins susceptibles de le sauver. Mais la réalisation de ce souhait profondément humain est aujourd'hui loin d'être possible eu égard à la lenteur calculée avec laquelle le dossier d'évacuation est en voie d'être noyé. Le plan consiste en cela à retarder cette procédure jusqu'aux vacances judiciaires prévues pour la semaine prochaine. L'aggravation actuelle du mal le conduit immanquablement vers l'irréparable malgré la bonne volonté des médecins du Centre hospitalier départemental de l'Ouémé qui s'occupent de ce malade en sursis. Ils n'y peuvent plus rien. Le retard mis par le ministre de la justice dans la transmission de ce dossier au procureur général, de même que la procédure viciée qui aurait été suivie à cet effet ne peuvent mener qu'au pire. Ceci pourrait réjouir les adversaires du prévenu qui espèrent bien se débarrasser d'un élément gênant qui pourrait faire des révélations capables de mettre à nu les manœuvres employées pour détrousser la BOA Bénin. Cette perspective inquiétante pour eux est aujourd'hui envisagée par l'avocat du prévenu qui ne sait où donner de la tête. Paul Kato Atita qui a fait une conférence de presse pour faire entendre son cri d'alerte, est aujourd'hui loin du compte. La machination ourdie d'un sinistre fil blanc suit son cours...Jusqu'à quand ? Bien malin qui pourrait le dire.
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