• Les partielles électorales du 1er Mai 2008 dans certains arrondissements et quartiers de villes et villages ont été un succès relatif pour la Commission électorale nationale autonome (Cena) 2008 dont l'image de marque a été entièrement ternie par l'organisation chaotique des élections locales du 20 avril dernier. Le bilan au soir de la journée du 1er mai pour l'élection partielle des membres des Conseils Communaux ou Municipaux et des membres des Conseils de Village ou de Quartier de ville dans les Communes d'Abomey-Calavi, de Ouidah, de Glazoué et de Dogbo, est relativement satisfaisant. D'une vue globale, les bureaux de vote ont ouverts à l'heure réglementaire contrairement à la première journée où le retard était la règle sur toute l'étendue du territoire national avec des bureaux de vote qui ont démarré les opérations électorales après neuf heures de temps. Pour ces partielles la tendance générale affiche pour une moyenne de la demi-heure de retard pour les bureaux de vote. Quant aux matériels de vote, le constat dans les bureaux de vote visités est sans équivoque. La Cena de Pascal Todjinou s'est investie à mettre à dispositions des structures décentralisées à l'organisation des élections, les moyens nécessaires à la réussite du scrutin. Les critiques essuyées par l'institution et relatives à la légèreté de réalisation des bulletins de vote n'ont plus eu champ propice à une repousse. Les représentants de partis politiques présents dans les bureaux de vote ont confirmé leur satisfaction de la présentation et du respect des couleurs de logo de leur liste. Rectifier le tir ! Pascal Todjinou et toute sa suite composant la Cena 2008 seraient sortis par la petite porte de l'histoire électorale si l'on s'était contenté du calamiteux déroulement de la première partie des élections locales du 20 avril 2008. La reconvocation partielle du corps électoral pour le scrutin du 1er Mai aura permis à cette structure en charge de l'organisation électorale de corriger le vilain tir du 20 avril et de s'en prévaloir pour camoufler le désastre organisationnel passé. Médard Gandonou

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  • (Les syndicats du ministère toujours aux abois) Après plusieurs semaines de débrayages, les travailleurs du ministère du Travail et de la Fonction Publique ont fait un sit-in mercredi dernier pour fustiger les derniers développements de la situation. Occasion pour le ministre Emmanuel Tiando de venir faire son mea culpa en reconnaissant la légitimité des revendications des travailleurs. Les trois syndicats du ministère du Travail et de la Fonction Publique continuent de donner de la sueur froide à leur autorité de tutelle. Mercredi dernier, Valentin C. Avassi, Sg Synatra-Mfptra, Marcellin Bidossèssi Sassé, secrétaire général du Syntra-Mfptra et Guy H. Houégounou du Synacat ont sonné une fois le gouvernement par le biais d'un sit-in organisé pour exiger une fois encore, la satisfaction totale non négociable de l'ensemble de leurs revendications, condition sine qua non pour la reprise effective du travail dans le ministère. Les travailleurs, banderole rouge attachée à la tête sont venus massivement dire leur mécontentement et ont mis en garde les autorités à divers niveaux contre toutes les déconvenues qu'engendrait le bras de fer engagé et soutenu par ces dernières. Ils ont donné un délai de trente jours (30) francs aux autorités pour faire face à leurs doléances sous peine de se voir traduire devant les juridictions compétentes. Sept (7) os dans la gorge du gouvernement La déclaration commune des trois syndicats est claire et se résume en sept points. Il s'agit pour eux de condamner le déséquilibre social qu'entretient le gouvernement par la mauvaise répartition des richesses du pays à travers le décret N°2007-392 du 20 août 2007 fixant le régime indemnitaire applicable aux personnels civils et militaires en service à la Présidence de la République et dans ses services rattachés. Des arrêtés instituant différentes primes allouées au personnel d'un ministère créé il y a peu de temps, de la violation flagrante par les autorités du Mtfp et du Mrai des articles 8,9,15 et 27 de la Constitution du Bénin qui obligent absolument l'Etat à protéger et à respecter la personne humaine, le droit à la vie, à la sécurité, à un environnement sain, satisfaisant et durable..., Marcellin Sassé et les siens ont dénoncé avec amertume, la politique de deux poids deux mesures du gouvernement dans la gestion du personnel de l'Etat régis par la loi 86-013 du 2 février 1986 portant statut général des agents permanents de l'Etat. Tiando cède Accusés par les travailleurs de ne as respecter les conclusions du protocole d'accord intervenu le 23 mai 2007 relativement aux légitimes revendications de l'ensemble des travailleurs, le silence de Emmanuel Tiando et de son collègue du Mrai a été au centre de la déclaration des syndicats. Ces derniers ont dénoncé les menaces, les intimidations et les intoxications informationnelles entretenues à l'endroit des agents par certains cadres accrochés à leurs postes. Une accusation qui a enfin permis au ministre Emmanuel Tiando présent au sit-in de ramer la balle à terre. Après avoir demandé aux travailleurs là où ils étaient depuis 30 ans que le ministère existe sans demander une solution à ce problème de délocalisation, Emmanuel Tiando a reconnu la légitimité des revendications des travailleurs. « La revendication des travailleurs est la préoccupation du gouvernement » a laissé entendre celui qui, il y a quelques semaines a dit que les travailleurs peuvent grever cinquante fois. Celui qui encore disait qu'au pire des cas, il va partir du ministère et aller respirer l'air pure sur le plateau d'Abomey-Calavi à l'Uac. Emmanuel Tiando a enfin accepté d'aller à la table des négociations pour discuter avec les travailleurs. C'est d'ailleurs ce que demande depuis, les trois syndicats qui viennent ainsi de franchir un grand pas dans leur combat pour l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Gabin Euloge ASSOGBA

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    Du bruit pour rien. Des noms cités à droite et à gauche. Au finish, c'est notre Wabi Gomez national, l'éternel Wabi qui conduira le Onze national lors de ces éliminatoires combinées Can-Mondial 2010. La réunion des membres du bureau exécutif de la fédération béninoise de football et ministre Galiou Soglo en a décidé ainsi. Tous les Français qui ont été cités pour succéder au désormais démissionnaire Reinhardt Fabisch devront attendre encore un peu. Lors des éliminatoires de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Can">la Can</st1:PersonName> 2008, c'est presque dans les mêmes conditions que les dirigeants du football local ont fait appel aux compétences de Wabi Gomez. C'est un homme qui connaît bien le football national pour avoir pendant longtemps dirigé les Ecureuils dans un passé récent. C'est d'ailleurs lui qui a qualifié le Onze national à <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Can">la Can</st1:PersonName> passée avant d'être remplacé dans la foulée par le désormais ex-patron du Onze national. Wabi aura encore pour adjoint son compère de vieille date, Fortune Glèlè. Le Bénin fait un déplacement difficile le 30 mai prochain au pays des Palancras Negras pour la première rencontre des éliminatoires. Ce sera un premier test grandeur nature pour l'ancien nouveau patron du Onze national. 

     

    Mathias Combou<o:p> </o:p><o:p> </o:p>

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