• (Forte mobilisation pour l'accueillir) L'homme d'affaires Séfou Fagbohoun, président du Mouvement Africain pour la Démocratie et le Progrès (Madep) membre de la cinquième législature sera accueilli ce soir à l'Aéroport International de Cadjèhoun à 18 heures 35 minutes. C'est par l'Air Bus 340 du Vol AF 814 (Air France) sans escale en provenance de Paris que le leader du Plateau foulera le sol béninois où attendront des milliers de militants Madep et autres sympathisants pour l'accueillir. Le leader du département du Plateau évacué en France depuis neuf mois pour des raisons de santé revient au bercail ce jour. Après plusieurs mois d'hospitalisation à l'hôpital militaire Val de Grâce en France suite à la dégradation de son état de santé lors de son séjour illégal à la prison civile de Cotonou où il a passé environ vingt mois. Séfou Fagbohoun ira non seulement rejoindre ses collègues au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo, mais aussi participera à la campagne électorale des élections communales et municipales lancé mardi dernier par le président de la Céna. Le richissime homme d'affaire étant désormais un citoyen libre après la décision rendue par la justice le lundi 4 février 2008 dernier demandant sa libération immédiate et sans caution. M. Séfou Fagbohoun président du Mouvement africain pour le démocratie et le progrès (Madep) était écroué à la prison civile suite à des accusations de crime économique en tant que président de la Continental des pétroles de d'investissement (Cpi) société qui avait pris la gérance de l'ex-société d'Etat, la Sonacop depuis 1999. Son retour triomphal ce jour revigorera les militants qui depuis des mois sont devenus des « orphelins politiques » de notre pays. De sources proches de l'état-major d parti Madep, des militants se mobilisent fortement pour aller dire « bonne arrivée » à leur président. Des militants d'autres formations politiques, des parents et amis et des membres des organisations de défense des droits de l'homme sont annoncés pour La descente de Fagbohoun sera aussi un soutient pour le G4 qui depuis quelques semaines a choisi de donner son point de vue sur la gestion qui est faite de notre pays. On soupçonne aussi que l'homme d'affaire ne tardera pas à faire des déclarations sur sa détention et pourquoi pas des révélations qui pourraient relancer le débat sur la situation des personnalités en détention à la prison civile de Cotonou. Gabin Euloge ASSOGBA

    votre commentaire
  • Le Président de la CENA a procédé mardi 08 avril 2008, au lancement officiel de la campagne pour les élections municipales, communales et locales du 20 avril 2008. Une campagne qui a démarré timidement à Cotonou même qu'il faut constater que la Renaissance du Bénin (RB), parti qui dirige actuellement la Mairie de la capitale économique de notre pays a sorti les grands moyens en matière d'affiche. Pas de tapage depuis mardi dernier, jour du lancement des campagnes électorales. Les différents candidats en lice à Cotonou hésitent encore à aller publiquement vers les populations. Les meetings et autres rassemblements politiques n'existent pas encore outre les quelques rencontres au niveau des sièges des états-majors des formations politiques parcourus hier. Pour le moment, c'est la guerre des affiches qui a commencé sur les murs, au niveau des feux tricolores et surtout sur quelques véhicules personnels. En dehors de quelques affiches des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (Fcbe) et du Parti du Renouveau Démocratique (Prd), c'est le logo de la carte du Bénin éclairée par des rayons solaires qui s'impose partout à Cotonou. La Renaissance du Bénin (RB) est allée à l'assaut de tous les arrondissements de Cotonou avec des affiches géants à certains carrefours de la ville. Même dans le quartier du Chef de l'Etat, à quelques mètres de sa résidence, les affiches de la Renaissance du Bénin dictent fortement leur loi dans les rues et contre la passerelle située à moins de 200 mètres de la maison de Boni Yayi. Cette stratégie est selon un militant Rb rencontré hier, la preuve que le maire Nicéphore Dieudonné Soglo est prêt pour que les élections se déroulent à bonne date contrairement à certaines formations politiques qui hésitent encore. Des Zémidjans de Cotonou épaulent Nicéphore Soglo Ils étaient nombreux hier à se retrouver pour choisir leur candidat pour la mairie de Cotonou. Les Zémidjans du Parc Central du Camp Marié (lieu de vente des journaux à côté de la morgue du Cnhu) zappent sur toutes les autres formations politiques exceptée la Renaissance du Bénin (Rb) qu'ils s'accordent à soutenir pour la reconquête de la mairie de Cotonou. Louant les actions du président Nicéphore Soglo à la tête de la Mairie, les locaitaires du Parc Central du Camp Marié se concertent pour rallier assez de Zémidjans à leur cause. Houézèhouè Yan !!! Soglo, nous te voulons encore..., Soglo, compte sur les Zémidjan de Cotonou pour ta réélection...Des slogans répétés en Chœur par plusieurs centaines de conducteurs de moto taxis surpris hier dans leur ghetto. En attendant les moments forts de la campagne qui certainement sera remarquable dès la semaine prochaine, la Renaissance du Bénin quadrille Cotonou avec les affiches. Gabin Euloge ASSOGBA

    votre commentaire
  • Le développement de l'actualité politique ces derniers jours ne seront pas sans conséquences sur les habitudes du gouvernement du changement. De sources concordantes et très bien informées, le Président de la République Boni yayi était, aux dernières nouvelles, sur le point d'envoyer une correspondance au chef de l'opposition constituée par le groupe des quatre (4) partis politiques (RB, PRD, PSD et le MADEP). En effet, pendant que le chef de l'Etat pense à l'ancien Président de la République Nicéphore Soglo de la RB comme chef de l'opposition à son régime, certains de ses proches collaborateurs ont estimé que c'est Adrien Houngbédji du Prd pendant que d'autres pensent que c'est plutôt Bruno Amoussou du Psd. Finalement embarrassé, les conseillers de Boni Yayi ont fini par lui suggérer d'attendre la désignation par ces partis politiques de leur chef d'opposition. La balle est désormais dans le camp des membres du G4 qui doivent se décider pour poursuivre de façon formelle, leur aventure démarrée il y a quelques jours au Palais des Sports de Kouhounou. 
     
    Affaire à suivre
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    votre commentaire
  • Les agences des banques Ecobank et Diamond bank installées à l'intérieur du marché internationale de Dantokpa de Cotonou ont été la cible de vils individus hier dans l'après-midi. Un braquage mené de main de maître par un commando et qui a coûté la vie à deux militaires en faction. La riposte de l'armée a obligé les assaillants à prendre leurs jambes au cou. Aussitôt informé, le ministre de l'intérieur Félix Hessou qui est descendu sur les lieux pour constater les dégâts a organisé dans la soirée une conférence de presse en présence du chef d'Etat major général des armées, du directeur général de la police nationale, du commissaire central de Cotonou et d'autres cadres de l'armée pour éclairer la lanterne des uns et des autres sur cette affaire. Mardi 1er avril 2008, il est environ 17h20 mn. Sur le pont du marché de Dantokpa de Cotonou, une foule immense d'en haut observe l'ambiance qui règne du côté du marché précisément au niveau de l'agence Ecobank. Tout le monde discutait. Les comptes rendus vont bon train. Au niveau de la banque les informations se précisent par les indices. Les murs, les vitres des banques Ecobank et Diamondbank ont reçu des rafales de balles. C'était une opération de braquage. Les témoignages font état de ce que les brigands sont arrivés avec une barque motorisée qu'ils ont accosté sous le pont. Une fois descendus, ils se sont dirigés vers l'agence Ecobank qui était la première cible. C'est à ce niveau qu'ils ont abattu deux gardes. Il s'agit des militaires Hossou Fiacre et Yao Eric qui sont tombés les armes à la main du fait des hors la loi. Après cette banque, ils ont poursuivi leur course vers Diamondbank mais sans résultat. Les échanges des coups de feu ont fait quatre blessés dans le rang des civils dont deux graves au bloc opératoire à l'hôpital Hubert Maga de Cotonou hier jusqu'à 20h30mn. Le ministre de l'intérieur qui rassure les populations a révélé au moment de la conférence de presse que trois personnes en possession d'armes et de munitions ont été arrêtées quelques heures après la riposte des forces de sécurité publique. Un hélicoptère en mission a réussi à localiser le commando, meneur de la bande dans les environs de Sèmè Kpodji et Kraké où il est d'ailleurs pris en tenaille. De plus des contacts sont pris avec les forces de l'ordre nigérianes pour traquer cet assaillant. Le ministre Félix Hessou affirme que les malfrats n'ont pas réussi à dévaliser la banque mais ont rudoyé les bonnes dames et un tontinier à qui ils ont soutiré des billets de banque. L'autre information suspecte selon le ministre est que selon le chef Agence de Diamondbank de Dantokpa, elle vient à peine d'alimenter le coffre de la banque quand les coups de feu ont commencé par résonner. C'est une piste à explorer selon le ministre. Mais il précise que c'est le dispositif sécuritaire qui a fait que les malfrats n'ont pas pu aller au bout de leur logique. Il en appelle à la collaboration des populations qui doivent être vigilantes et informer les forces de l'ordre au moindre mouvement suspect. Bruno HOUESSOU

    votre commentaire
  • Au lendemain de la sortie politique des quatre grandes formations politiques le plus en vue du pays suivie des déclarations du président Nicéphore Soglo sur Rfi, des voix yayistes s'élèvent pour inviter le Parti du Renouveau démocratique (Prd), le Parti social démocrate (Psd), le Mouvement africain pour la démocratie et le progrès (Madep) et la Renaissance du Bénin (Rb) à déclarer leur appartenance à l'opposition au lieu de perturber les initiatives du chef de l'Etat. Au cours de leur manifestation le 12 mars, les signataires de la déclaration sur la situation nationale ont dénoncé la lenteur dans la prise du décret portant sur le statut de l'opposition. De nombreux sbires du pouvoir en place sont montés au créneau pour dire au leader de ces partis politiques qu'on n'a pas besoin d'un décret pour se déclarer opposant à un pouvoir fut-il du changement. il s'agit notamment du président de l'Uds Sacca Lafia et de l'ancien ministre Amos Elègbé sur la télévision Golfe TV. Amos Elègbé est allé même jusqu'à dire que ces leaders (notamment Amoussou Bruno) doivent s'en prendre à eux si le statut de l'opposition n'est pas vigueur jusqu'aujourd'hui. C'est vrai que faire l'opposition est une décision libre des partis politiques et les conditions sont fixées dans le statut de l'opposition. Mais quand on entend des hommes politiques yayistes inviter des formations politiques qui ont décidé de soutenir les actions du chef de l'Etat dans une critique constructive, on se demande s'ils veulent la perte du pouvoir en place. Au regard des expériences passées, de nombreux observateurs de la scène politique se posent la question de savoir si le président Boni Yayi peut supporter l'opposition. Boni Yayi peut-il supporter l'opposition à son pouvoir ? Les ministres Sacca Lafia et Amos Elègbé sont mieux placés pour répondre à cette question. On est toujours au Bénin et on a vu comment la Renaissance du Bénin de Rosine Vieyra Soglo et l'Uds de Sacca Lafia ont pendant dix fait voir des verts et des murs au pouvoir du Général Mathieu Kérékou. De l'avis de nombreux observateurs de la politique du Bénin, l'opposition manifesté contre le pouvoir défunt de 1996 à 2006 par la Rb et l'Uds, Boni yayi serait incapable aujourd'hui de le supporter avec des partis politiques de tailles comme le Prd, le Psd, le Madep et la même Rb. On se rappelle comment le pouvoir défunt était critiqué au jour le jour par les leaders de la Rb et de l'Uds à l'Assemblée nationale et chaque détour d'une manifestation politique. On se rappelle toutes les peines que les partisans de Kérékou avaient face à l'arsenal des leaders de l'opposition d'antan. Le chef de l'Etat, Boni yayi, préoccupé par le développement du pays et au four et au moulin de la construction de l'émergence ne pourrait supporter une opposition farouche et destructive comme sous Kékérou à son pouvoir. Il a fallu quelques tempêtes politiques à l'Assemblée nationale avec les députés membres du G13 et deux alizés avec la sortie des quatre grands et de Nicéphore Soglo sur la chaîne du monde pour mettre en déroute les yayistes et pour que le pouvoir en place soit ébranlés. Qu'en sera-t-il alors d'une opposition quotidienne au vu des agissements du gouvernement. Il ne faut pas qu'on se leurre, le président Boni Yayi n'a pas besoin actuellement d'une opposition à son pouvoir sinon il risque de couler face à la nuisance des politiques qui vont s'engager dans cette mission. Le mieux est que tout le monde ramène la balle à terre et que toutes les forces politiques qui ont contribué à asseoir le pouvoir en place au terme de la présidentielle de 2006 trouvent leur compte pour relever le défi du développement. Et la solution se trouve dans les mains de Boni Yayi. Puisque comme l'ont dit les quatre formations politiques qu'on veut abattre aujourd'hui «nous ne voulons pas la mort du pécheurs». Christophe D. ASSOGBA

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires