• Un peu long mais instructif !
     

     

     

     


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    http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/01/31/le-patrimoine-des-chefs-d-etat-africains-en-france_1005944_3224.html>
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/01/31/le-patrimoine-des-chefs-d-etat-africains-en-france_1005944_3224.html

     

     


    C'est un monde enchanté où l'on vogue d'une villa de 9 pièces avec piscine à Nice à un hôtel particulier de l'Ouest parisien. Un univers surréaliste peuplé de Bugatti payées cash plus de 1 million d'euros. Un microcosme constellé d'une myriade de comptes bancaires. Oligarques russes? Rois du pétrole saoudiens? Stars d'Hollywood ? Non : chefs d'Etat africains producteurs de pétrole pour la plupart, mais dont les populations comptent parmi les plus pauvres de la
    planète.
     
    Le fait que des dirigeants du continent noir investissent dans l'immobilier en France, qu'ils séjournent à Paris dans un luxe inouï, que leurs familles bénéficient de largesses financées dans la plus grande opacité n'est pas une révélation. Mais, cette fois, l'inventaire de ce patrimoine vertigineux n'est pas dressé par des militants tiers-mondistes en lutte contre la "Françafrique".

    Il se lit dans les 34 procès-verbaux rédigés entre juin et novembre 2007 par les policiers de l'Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF). Cette enquête policière, dont Le Monde a pu prendre connaissance, a été ouverte par le parquet de Paris en juin 2007. Elle faisait suite à une plainte pour "recel de détournement d'argent public" déposée en mars par trois associations
    françaises, visant cinq chefs d'Etat : le Gabonais Omar Bongo Ondimba, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Burkinabé Blaise Compaoré, l'Angolais Eduardo Dos Santos, et le Guinéen Theodore Obiang.

    Au fil des centaines de pages du dossier se dessine une singulière carte du Paris africain, sorte de Monopoly où les présidents auraient jeté leur dévolu sur les artères les plus huppées. Foisonnant et cossu, le patrimoine immobilier est surtout localisé "dans des quartiers à forte valeur marchande, soulignent les policiers. Paris 16e, 8e et 7e arrondissements pour Omar Bongo et son épouse, Paris 16e et Neuilly-sur-Seine pour Jeff Bongo [un des fils d'Omar
    Bongo], Le Vésinet pour le frère de Denis Sassou Nguesso, Courbevoie pour Wilfrid Nguesso [neveu du président du Congo] ou Paris 16e pour Chantal Compaoré [épouse du président burkinabé]".

    La découverte la plus spectaculaire se situe entre les Champs-Elysées et la plaine Monceau, dans le 8earrondissement de la capitale. Là, un hôtel particulier a été acquis le 15 juin 2007 pour la somme de 18,875 millions d'euros par une société civile immobilière (SCI). Celle-ci associe deux enfants du président gabonais, Omar Denis, 13 ans, et Yacine Queenie, 16ans, son épouse Edith, qui se trouve être la fille du président congolais Denis Sassou Nguesso, et un neveu de ce dernier, Edgar Nguesso, 40 ans. Au total, sont répertoriés 33 biens (appartements, hôtel particulier et maisons) appartenant au Gabonais Omar Bongo ou à sa famille, et 18 autres dont le
    président congolais et ses proches sont propriétaires. Le patrimoine de loin le plus imposant concerne M. Bongo lui-même. Son nom est associé à pas moins de 17 propriétés immobilières, dont deux appartements avenue Foch (88 m2 et 210 m2) et un de 219 m2 lui aussi situé dans le 16e arrondissement. A Nice, une propriété "est constituée de deux appartements (170 m2 et 100 m2), trois maisons (67,215 m2 et 176 m2) et d'une piscine", précise le procès-verbal. "Un chef d'Etat, en fonctions depuis quarante ans dans un pays pétrolier et qui a des revenus officiels importants, peut économiser suffisamment d'argent pour acheter plusieurs appartements à Paris, explique Me François Meyer, avocat d'Omar Bongo
    et de sa famille. Surtout avec les prix très bas de l'immobilier pratiqués il y a vingt ou trente ans."

    Selon les policiers, le président Bongo dispose de quatre adresses distinctes à Paris. Ali Bongo, qui est son fils et aussi son ministre de la défense depuis 1999, est également propriétaire avenue Foch tandis que son épouse Edith possède deux immenses logements dans le 7earrondissement, non loin de la tour Eiffel. De Nice à Neuilly-sur-Seine en passant – souvent – par le 16e arrondissement parisien, l'enquête recense aussi les propriétés de Jean Ping, ex-gendre d'Omar
    Bongo et actuel ministre des affaires étrangères, et d'autres fils du président gabonais comme Omar-Denis junior et Jeff, ainsi que de filles comme Audrey, Yacine Queenie, ou petite-fille comme Nesta Shakita.

    En comparaison de ce petit empire immobilier, les autres chefs d'Etat visés apparaissent comme de petits propriétaires. Discret, le président congolais Denis Sassou Nguesso ne fait qu'"utiliser", selon les policiers, la Villa Suzette du Vésinet (Yvelines). Cette coquette demeure de 485 m2 était juridiquement la propriété de son frère Valentin, jusqu'à ce que, quelques semaines avant le décès de ce dernier à la fin 2004, elle soit cédée à une société de droit luxembourgeois aux actionnaires anonymes.

    Les enquêteurs ont également répertorié un appartement de 9 pièces acheté à Paris (17e) en 2007 pour 2470000 euros par l'épouse du président congolais Antoinette Sassou Nguesso. Ils mentionnent aussi le logement de 10 pièces à 1 600 000 euros acquis en 2005 à Paris par leur fils Denis Christel, ainsi que l'hôtel particulier de 7 pièces avec piscine intérieure à Neuilly-sur-Seine acheté 3,15 millions d'euros en 2006 par Julienne, leur fille cadette.

    Les mêmes policiers n'ont découvert aucun bien immobilier appartenant au président angolais Dos Santos ni au Burkinabé Blaise Compaoré. Seule la déclaration d'impôt sur la fortune de Chantal, l'épouse de ce dernier, a montré qu'elle possède deux biens immobiliers à titre personnel dans le 16e arrondissement. Dans le même quartier, le président guinéen Theodore Obiang est propriétaire d'un appartement. Epluchant les fichiers fiscaux et bancaires, les enquêteurs de l'OCRGDF ont non seulement dressé la liste des biens immobiliers,
    mais aussi des comptes bancaires accueillant en France les avoirs de dirigeants africains et de leur famille.

    Ainsi, Edgar Nguesso ne possède pas moins de 12 comptes dont 7 courants. Mais aucun n'apparaît au nom de son oncle, le président du Congo. Son homologue gabonais, lui, est titulaire de 11 comptes ouverts à Paris, Nice ou Créteil dont 6 comptes courants.
    Dans leur élan, visiblement ébahis par leurs découvertes, les policiers ont étendu leurs investigations au domaine des voitures de luxe, qui n'était pas explicitement visé par la plainte. Chez les concessionnaires Mercedes, Bugatti ou Aston Martin, ils ont retrouvé ce qu'ils n'avaient pas obtenu pour les appartements : les chèques et les virements ayant servi aux paiements.

    "Le financement de certains véhicules apparaît pour le moins atypique", notent les enquêteurs, maniant l'euphémisme à propos de "ce parc automobile conséquent". Les deux Ferrari acquises pour près de 400 000 euros par Ali Bongo, la Marbach à 424 477 euros d'Edith Bongo, les trois Bugatti à 1 million d'euros pièce fabriquées spécialement pour Theodore Nguema Obiang, le fils du président
    de Guinée équatoriale, ont été payés au moyen de chèques tirés par des sociétés au profil opaque.

    De même, notent les policiers, Wilfrid Nguesso, neveu du président congolais, "règle le solde d'achat d'un véhicule Aston Martin type DB9 par un virement émis par Matsip Consulting", une société de droit luxembourgeois aux associés inconnus qui apparaît également comme propriétaire de la Villa Suzette du Vésinet.

    Le fils du président de la Guinée équatoriale a, lui, acheté au total en France "une quinzaine de véhicules pour un montant estimé de plus de 5,7 millions d'euros", acquittés là encore par des virements de sociétés intermédiaires. Son nom, Theodore Nguema Obiang, a été cité en 2004 dans un rapport du Sénat américain sur les transactions suspectes couvertes par la Riggs Bank qui, à Washington, gérait alors plus de 60comptes au nom des responsables de ce petit Etat pétrolier et de leur famille.

    En fait de "financement atypique", les enquêteurs français se sont vivement intéressés au chèque de 390 795 euros tiré en février 2004 par la "paierie du Gabon en France" pour régler la "Maybach 57" (une marque allemande concurrente de Rolls-Royce) de couleur "bleu Côte d'Azur" destinée à "Madame la Présidente Edith-Lucie Bongo-Ondimba". A en croire ce chèque, dont la copie figure au dossier, l'argent public gabonais financerait le véhicule de grand luxe de la
    première dame du pays, qui n'a pourtant aucune fonction officielle.
    Le même compte de la "paierie du Gabon" ouvert à la Banque de France et utilisé pour régler les frais de fonctionnement de l'ambassade à Paris a servi à financer la moitié d'une Mercedes à 75858euros dotée d'un "toit ouvrant panoramique" achetée en septembre 2006 à Paris par Pascaline Bongo, la fille du président, qui est aussi sa directrice de cabinet. Curieusement, le reliquat de 41 370 euros a été acquitté par un chèque signé de Me François Meyer, avocat du président Bongo.
    "Cela peut étonner, admet Me Meyer. Mais je peux faire des
    cadeaux à la fille du président Bongo, que je connais depuis vingt ans." D'où vient l'argent? Au vu de ce somptueux état des patrimoines, la question de l'origine des fonds s'impose. L'apparente disproportion entre la richesse immobilière accumulée et les revenus publics des propriétaires aurait pu suggérer de poursuivre des investigations dans les comptes bancaires ayant permis pareilles transactions.

    Le salaire mensuel officiellement versé par l'Etat gabonais au président Bongo ne se limite-t-il pas à 14 940 euros, selon l'hebdomadaire Jeune Afrique? Celui du président Sassou Nguesso n'est-il pas de 30 000 euros, comme l'indiquent d'autres sources? Quant à Theodore Obiang, ministre de l'agriculture et des forêts de son père, ne perçoit-il pas officiellement 5 000 dollars (3 400euros)
    par mois, d'après des sources américaines? Des investigations plus approfondies auraient dépassé le cadre de l'enquête préliminaire de police. Elles supposeraient l'ouverture d'une information judiciaire et la désignation d'un juge d'instruction. Une telle perspective a été écartée par la décision de classement, notifiée le 15 novembre par le parquet de Paris. Mais le dossier pourrait être rouvert si les associations parvenaient à déposer une nouvelle plainte, assortie cette fois d'une constitution de partie civile, comme elles en
    nourrissent le projet. Cette formule conduit automatiquement à la désignation d'un juge d'instruction, à condition que les plaignants prouvent leur "intérêt à agir".

    Même si un juge d'instruction était désigné, de sérieux obstacles surgiraient immédiatement sur sa route. Outre l'immunité dont peuvent se prévaloir des chefs d'Etat en exercice – mais pas leurs familles –, la difficulté résiderait dans la mise au jour des opérations à l'origine d'éventuels détournements. Il faudrait enquêter en Afrique, où des infractions auraient été commises, notamment dans les comptes publics. "La preuve que l'argent public a financé des dépenses
    privées se trouve dans le pays que contrôle précisément... le bénéficiaire", résume un spécialiste du dossier.

    Trois des cinq régimes concernés bénéficient du soutien indéfectible de Paris. Cet appui, renouvelé récemment par Nicolas Sarkozy, ne devrait pas fondamentalement être remis en cause par la récente sortie de Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat à la coopération, contre le "gaspillage des fonds publics" par certains Etats africains. Or une enquête destinée à faire la lumière sur
    d'éventuels "biens mal acquis" déborde rapidement les normes policières ou judiciaires. Elle suppose une véritable mise à nu de la relation franco-africaine.
     

    <> Didier TUHO
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  • Nous le savions malade depuis quelque temps, mais nous espérions encore son rétablissement et son retour parmi nous. Il n'en sera pas ainsi. En effet, c'est avec émoi que nous avons appris, au sein du Syndicat national des Professionnels des médias du Bénin (SYNAPROMEB), la mort du doyen Clément HOUENONTIN, ancien Directeur de la Télévision nationale et précédemment vice-président de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC). Par le présent, le SYNAPROMEB présente ses condoléances à l'Office de Radiodiffusion et Télévision du Bénin, à la HAAC, ainsi qu'à l'ensemble de la presse béninoise. Le SYNAPROMEB salue la mémoire de l'illustre disparu qui aura été, à maints égards, un journaliste émérite, un professionnel des médias respecté, admiré et parfois même combattu pour ses nombreuses qualités, un homme dont le combat pour l'avènement d'une presse de qualité dans notre pays, mérite d'être poursuivi. Pour le SYNAPROMEB, Le Secrétaire général national, Wilfried Léandre HOUNGBEDJI

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  • Le Maire de la Commune de DJIDJA lime depuis hier ses dents contre les barreaux de la prison civile d'Abomey. Léopold DJODJO a été mis sous les verrous avec M. Bernard SENAHOUN alias Prix Bas, Opérateur économique et Conseiller élu de la Ville de Bohicon qui lui a vendu son véhicule de commandement qui serait selon nos informations un véhicule braqué. Cette affaire agitée depuis plusieurs mois vient de connaître son dénouement au grand bonheur des adversaires politiques de Léopold DJODJO qui feront certainement la campagne électorale prochaine sans lui. Cette affaire a des dessous politiques, laissent entendre certains habitants de Djidja rencontrés ce Jeudi devant le Tribunal de première instance d'Abomey. 8 autres personnes doivent aussi regagner les cellules de la Maison d'arrêt d'Abomey pour différents motifs concernant la gestion de la Commune de DJIDJA .On évoque entre autres la gestion des financements PNDCC alloués à la Commune. Cette actualité judiciaire qui intervient à quelques semaines des élections municipale et communale nous amène à nous poser beaucoup de questions Stanislas HOUNKANLIN

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  • Depuis le 07 février 2008 dernier, les populations de la vallée de l'Ouémé ont adressé une pétition au président de l'Assemblée nationale et à tous les députés de la 5ème législature. Malheureusement, jusqu'à cette date, les honorables députés à l'Assemblée nationale n'ont pas encore reçu copie de cette pétition au sujet de la route Akpro Missérété Adjohoun Kpédékpo. Pire encore, la pétition n'est pas passée dans les communications. C'est ce que dénonce le député Kifouli en prenant à témoin toute la représentation nationale et le peuple qui les a mandaté. Il dénonce un traitement discriminatoire des courriers adressés au président de l'Assemblée. Pour lui, un traitement équitable n'est pas réservé à tous les courriers qui arrivent sur la table du président. Cet état de chose est à proscrire à t-il fait rappeler et il invite le président à faire diligence afin que la correspondance soit retrouvée et subisse le même traitement que tous les autres courriers. Même si le président Nago a donné immédiatement l'ordre de retrouver le courrier et rassure le député, ce dernier reste St Thomas et attend le jour où la lettre sera dans les casiers des députés et surtout sera amenée dans les communications en plénière. Arsène Otchoun

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  • Depuis l'avènement du Président Boni Yayi au pouvoir le 06 avril 2006, avec son ambition affichée de faire du Bénin un pays émergent ; beaucoup d'encre et de salive ont fait état de l'ouverture de grands chantiers des travaux publics sur toute l'étendue du territoire national. Malheureusement les responsables des partis politiques que nous sommes, surtout nous qui sommes de la majorité présidentielle, nous n'accomplissons pas toujours à bon escient, pour ne pas dire de façon opportune, notre mission constitutionnelle d'animateurs de la vie politique de la nation. La conséquence est que, les populations à la base, ne sont pas suffisamment informées des efforts concrets et quotidiens du gouvernement. Pour ce qui concerne les grands chantiers dont je viens de parler, seules les populations riveraines sont conscientes de l'effectivité desdits chantiers. Cela a permis aux marchands d'illusions de propager des faussetés selon lesquelles le Chef de l'Etat, le Dr Boni Yayi, au fond ne fait rien ; ou s'ils leur arrivent l'honnêteté de reconnaître que quelque chose se fait, n'hésitent pas à affirmer que : "le Président de la République s'occupent mieux de certaines régions au détriment d'autres". C'est pour corriger cette insuffisance à notre niveau que le Parti Ucp-Faaba et l'Union Cauris pour la Majorité Présidentielle (UCMP), véritables boucliers de défense des acquis du changement, ont fait l'option patriotique d'informer chaque fois que la nécessité se fait sentir, les populations sur les actions concrètes et salvatrices du gouvernement du changement. Ainsi donc, il est important de signaler que :  Plus de 100 milliards de francs sont mis en action pour la rénovation de notre capitale économique, Cotonou. Ce qui permettra à toute personne provenant de Washington, de Paris, de Tokyo, de Pékin ou de Dubaï ne pas être trop dépaysé à Cotonou ;  50 milliards de francs sont prévus pour être injectés dans le programme spécial de réhabilitation de notre capitale administrative, Porto-Novo, pour les 4 années à venir ;  Le bitumage de la voie Kétou-Ilara est achevé ;  Le bitumage de Pobè-Kétou est en cours ;  18 milliards de francs sont prévus pour réhabiliter les pistes rurales dans les départements du Zou et des Collines ;  Le bitumage de la voie Kandi-Banikoara est en cours ;  Le bitumage de la voie Djougou-N'Dali est aussi en cours ;  Le financement du bitumage de la voie Nikki-Tchikandou est bouclé ;  Le financement du bitumage de la voie Birni-Kouandé est aussi bouclé ;  Le financement de la construction de la voie Kérou-Kaobagou est également bouclé ;  10 chefs-lieux de communes seront prochainement électrifiés ; et la plupart de ces 10 chefs-lieux de communes sont dans le Septentrion pour réduire un tant soit peu le déséquilibre criard en fourniture électrique qui existe entre le Nord et le Sud ;  Outre les nombreux projets de réalisation de pistes rurales et de forage de puits pour l'approvisionnement des populations rurales en eau potable, 60 milliards de francs sont prévus pour la réhabilitation et la construction de 6 mille salles de classes sur toute l'étendue du territoire nationale ;  Populations du Bénin en général, et celles de Parakou en particulier, c'est cela la réalité. Réalité qui se traduira spécifiquement pour les populations de Parakou par l'injection de :  2 à 3 milliards de francs pour construire l'hôpital de Parakou ;  15 milliards de francs pour la construction de l'aéroport de Parakou après Tourou et dont les travaux ont déjà commencé avant même que les valets locaux des ennemis impénitents du changement ne reprennent du travail ;  15 milliards de francs pour la réalisation du port sec de Parakou. Aéroport et port sec dont les travaux seront lancés dans quelques heures, par le Premier Magistrat de la Nation en personne, le DR Boni YAYI. Qui dit mieux et qui a fait mieux ? A l'annonce du lancement imminent des travaux de réalisation du port sec de Parakou, et jouant toujours les voix de leurs maîtres, les laquais aux ordres des ennemis impénitents du changement, pourraient bomber le torse, pour faire croire que leur dernière sortie pour dénoncer la prétendue discrimination dont Parakou, est l'objet dans la répartition des chantiers, serait à la base de la décision du Pdt Boni YAYI de venir poser cette première pierre. Mais si tel était le cas, la réplique de l'UCP-Faaba et de l'UCMP serait implacable et serait à la mesure de la forfaiture. En tout état de cause, les populations de Parakou ne sont pas dupes et restent fermement attachées aux promesses que le Pdt Boni YAYI leur a faites, en ce qui concerne leur ville et surtout, quant à leur concrétisation pour ne pas succomber aux sirènes de ceux qui, en mal de popularité, s'évertuent à se faire prophètes chez eux. Vive le combat du peuple pour un Bénin émergent ! Vive l'UCMP ! Vive l'UCP-Faaba ! Je vous remercie. Parakou, le 21 février 2008.- Nazaire DOSSA Porte-parole de l'UCMP et Président de l'UCP-Faaba

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