• Bénin
    La vision de Boni Yayi

    Quelle politique le président Thomas Boni Yayi s'apprête-t-il à mettre en œuvre ? En tout cas, les populations attendent de lui une stratégie claire et précise, qui produise des effets immédiats en matière de croissance, de modernisation et de justice sociale.

    Christophe D. ASSOGBA

    Un banquier président : c'est ainsi qu'on pourrait définir Thomas Boni Yayi (TBY). L'ancien président de la Banque Ouest africaine de développement (Boad) n'est pas en soit un homme politique, mais un pur produit des milieux financiers africains.
    Sa montée au pouvoir a surpris tout le monde. Rappelons que c'est à la faveur de la dernière présidentielle que beaucoup de ses compatriotes l'ont découvert pour la première fois. Contrairement au précédent chef d'Etat, Mathieu Kérékou, Boni Yayi n'est pas un politicien de carrière.
    Elu le 19 mars avec 75% des voix, il a du pain sur la planche. L'économie est malade et les transactions commerciales sont gangrenées par la corruption. Le nouveau gouvernement tente de prendre à bras le corps les multiples problèmes des différents secteurs d'activités. Des millions de Béninois vivent dans la misère. Le système sanitaire est des plus morose et la pauvreté ambiante.
    Après les dérives des années Kérékou, l'arrivée au Palais de la Marina d'un homme neuf serait sans doute la bienvenue. Boni Yayi maîtrise ses propos publics et semble habile et pragmatique. Il a joué le jeu de la démocratie et s'est déclaré prêt à respecter les lois de la République.
    Si Boni Yayi choisit de reformer l'administration béninoise en valorisant le capital humain et en protégeant les libertés dont jouit le peuple depuis l'avènement de la démocratie, s'il se fait un agent efficace du changement, il peut en grande partie répondre aux attentes suscitées par la sanction de la classe politique par le peuple. Mais la manière dont il se comporte actuellement donne à penser qu'il peut très bien concrétiser sa vision. La façon dont il prend personnellement à cœur les difficultés de son peuple en matière énergétique et cotonnière est une illustration parfaite. Il n'y a pas d'inquiétudes à se faire : le pays est sur la voie du redressement général.
    Boni Yayi, qui a 54 ans, sera-t-il, en plus jeune et plus vigoureux, un nouveau Nicéphore Soglo, ce financier qui prend les rênes du pays au lendemain de la conférence nationale de février 1990 et tenta de tirer le Bénin du coma où l'avait plongé Mathieu Kérékou, le révolutionnaire.
    Le nouveau président lors de son investiture devant la représentation nationale à Porto-Novo n'a pas caché que son premier objectif était de rétablir l'autorité de l'Etat et de remettre de l'ordre au sein de l'administration. Il a insisté sur quatre priorités : promouvoir la qualité des ressources humaines et la bonne gouvernance dans le travail, développer l'esprit d'entreprise et construire de nouvelles infrastructures. Les axes de sa vision. «Le Bénin d'aujourd'hui - c'est le message que j'ai perçu et la mission qui m'incombe désormais - le Bénin d'aujourd'hui dis-je, veut un développement fondé sur la paix préservée, le travail valorisé, les compétences reconnues, l'esprit magnifié et l'argent asservi. Cela veut dire que chaque béninois doit opérer sa propre mutation pour favoriser la mutation collective», a affirmé Thomas Boni Yayi. Sa profonde vision, c'est de voir les Béninois changer de mentalités. « Le changement n'adviendra pas dans la cité ... s'il ne s'est opéré d'abord en vous. Si vous voulez changer l'avenir, changez vous¬ même. Changeons donc d'esprit et de méthode.
    Privilégions désormais l'intérêt de tous pour garantir les chances personnelles et individuelles, car c'est ensemble que nous gagnerons !», a-t-il ajouté. Boni Yayi a pris l'engagement d'être un homme d'action. L'ambition profonde de Yayi Boni, c'est de restaurer l'espoir en engageant le pays sur la voie de la prospérité de la modernité. C'est aussi de faire du Bénin un pôle de développement économique dans le concert des nations. Il serait donc regrettable qu'au terme de son quinquennat sa vision pour le pays soit une chimère.


    Christophe D. ASSOGBA
    Journaliste/ Communicateur
    Tel : 229 967648206
    e-mail : assochrist2002@yahoo.fr
    http://assogba.blogg.org








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  • Construction d'infrastructures publiques
    La vache à lait des corrompus

    Modification de plans, réduction d'épaisseur du bitume, sous- dosage du béton, mauvaise qualité du matériel de finition...Les pratiques frauduleuses caractérisent de plus en plus les travaux de construction d'infrastructures publiques au Bénin. Les structures de contrôle ferment les yeux.

    Christophe D. ASSOGBA

    Alain est entrepreneur en génie civil. Chaque année, c'est plus de 15 millions de francs Cfa de revenus qu'il gagne dans les travaux de constructions de routes et d'écoles. «Je gagne beaucoup d'argent maintenant, se réjouit-il. Si on fait les choses dans la transparence je n'aurai jamais eu tout cet argent pour mon entreprise». Au Bénin, les projets de construction d'infrastructures sont le plus souvent mal exécutés. La grande partie des fonds alloués pour les travaux passe dans les poches des responsables du projet. Beaucoup de personnes profitent de l'argent du contribuable béninois et des partenaires au développement. En fait, les entreprises qui gagnent les marchés sur la base des appels d'offres ne respectent pas à la lettre les cahiers de charge. Si les travaux ne sont pas abandonnés, le plus souvent, ils sont mal exécutés. Les plans des bâtiments sont le plus souvent modifiés. Le béton sous- dosé. Quand il s'agit d'une route, l'épaisseur du bitume est réduite. Parfois de moitié : de 5 cm normalement à 4 ou 3 cm. Donc des millions de francs empochés. «Le prix de cession des marchés chez nous est insuffisant. Il faut rattraper. Pour la construction d'un centre de santé, c'est au moins 120 millions qu'il faut, mais on nous vend cela à 85 ou 90 millions. Voyez la différence. Donc, nous sommes obligés de voler dans le béton et autres», avoue Alain. En outre, les matériels de finition sont de mauvaises qualités. Après quelques mois d'usage, ils lâchent. Il faut changer ou réfectionner. Les planchers des immeubles, des écoles, des hôpitaux se fendillent, les toits, les plafonds coulent. Quant au goudron, il ne résiste pas sous le poids des charges des camions et autres gros porteurs. La route s'affaisse peu à peu. Conséquence : de multiples nids de poule. L'exemple des résidences MKII et Hassan II au campus universitaire d'Abomey-Calavi et du Boulevard de l'Europe à Cotonou sont patents. En bref, les infrastructures publiques réalisées à coût de milliards ne résistent pas à la durée. Où est donc le développement durable ?
    Impunité ne rime pas avec développement
    Le professeur Roger Gbègnonvi de Transparency International observe : «Tous les marchés publics sont des nids de corruption. Il faut payer quand on gagne. Celui qui a gagné un marché paye les 10% et fait les travaux avec les sous qui restent. Vous ne pouvez pas réclamer l'épaisseur du bitume. Ils réalisent ce qu'ils veulent. Si 5 ans après, il faut faire appel, on le fera et cela va recommencer». Même avis pour Martin Assogba, président de l'Ong Alcrer. «Il existe un grand fossé souvent entre ce qui est prévu dans le projet et ce qui est réalisé sur le terrain. Les responsables chargés d'exécuter les travaux font modifier les plans, ils corrompent les autorités sur toute la ligne pour frauder. Au bout du rouleau, le travail est mal fait. Plus personne ne pale». Yves, technicien en génie civil, explique : «l'entrepreneur négocie avec le bureau d'étude pour réaliser une épaisseur en dessous de ce qui est prévu et normal sans que le maître d'ouvrage chargé du contrôle ne sache. Parfois, celui-ci est aussi complice. Lorsqu'il s'agit d'un bâtiment, on aide le patron à voler sur l'épaisseur de la fondation et sur le dosage du béton. Au lieu de 20 cm on peut faire 15 cm». En général, les structures chargées du contrôle ferment les yeux sur ces pratiques frauduleuses et malhonnêtes. D'ailleurs, en l'absence d'un véritable contrôle, la pratique prend de l'ampleur. Les éléphants blancs sont là. Le comble, c'est que les entrepreneurs qui se livrent à ces vols sont fréquemment célébrés lors des cérémonies d'inauguration de ces infrastructures. Pourtant, le Code des marchés publics prévoit des sanctions pour ceux qui sont reconnus de pratique de corruption. Mais qui va punir qui ? Personne en clair, puisque tout le monde y bouffe. «Ces actes de mauvaises gouvernance, indique le professeur Roger Gbègnonvi, constituent un frein pour le développement du pays. Tant que le pillage des ressources des projets ne va pas cesser, le Bénin ne peut pas connaître un véritable développement». Malheureusement, ce sont les pauvres béninois qui payent le lourd tribut.

    Christophe D. ASSOGBA
    Journaliste/ Communicateur
    Tel : 229 967648206
    e-mail : assochrist2002@yahoo.fr
    http://assogba.blogg.org


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  • Rachidi Gbadamassi

    La descente aux enfers

    Après avoir été auditionné deux fois de suite dans l'enquête en cours pour faire la lumière sur l'assassinat du magistrat Sévérin Coovi, le maire de Parakou Rachidi Gbadamassi a été écroué. Depuis hier donc, le tout puissant président de L'Ancb est privé de ses libertés. Une situation qui à l'analyse peut être considérée comme l'amorce d'une déchéance certaine.

    Moudachirou SOUBEROU*

    ombé et la suLe baobab est tombée s'est exclamé un citoyen juste à l'annonce de l'arrestation du maire de Parakou Rachidi Gbadamassi. En effet auditionné par deux fois dans le cadre des enquêtes en cours suite à l'assassinat du juge Sévérin Coovi,, le n°1 de la ville de Parakou a été mis au frais pour les besoins de l'enquête. Ainsi depuis hier, le tonitruant maire des maires du Bénin n'est plus libre de ses mouvements ; il est incarcéré à la maison d'arrêt de Natitingou. Le fait en lui-même qui n'est qu'un début du commencement annonce une série de déboires pour celui-là qui est considéré comme un «intouchable» ayant échappé jusque là à toutes les traques. Privé de liberté en cette période, Rachidi Gbadamassi n'aura quà se mordre les doigts tant son planning d'activités est l'un des plus, chargés du,moment ;d'abord en tant que maire den la 3ème ville du pays, Rachidi Gbadamassiest très sollicité surtout du fait des crises latentes que connaît cette cité. Ensuite, l'homme à la tête de l'association nationale des communes du Bénin occupe un poste de responsabilité qui le met fréquemment au devant de l'actualité. Toujours dans ce même registre, Rachidi Gbadamassi s'est illustré au plan politique comme un véritable acteur de l'union pour le Bénin du Futur, une entité politique ayant fait ses preuves lors des élections municipales et législatives dernières sur toute l'étendue du territoire national. Son appartenance à l'Upr où il occupe l'une des vices présidence est très remarquable car à plusieurs reprises, l'homme est monté au créneau pour faire connaître la position de son pari sur des situations données. Toutes ces occasions ci-dessus citées ont permis à l'homme de se faire une position sur l'échiquier national ; mais avec son arrestation qui certainement durera dans le temps, c'est bien une chute libre qui est amorcée. En somme à partir de cet événement quelque peu malheureux, c'est la descente aux enfers pour celui qui il y a un moment se passait pour tout puissant le mythe de ce personnage sorti des toutes premières élections municipales est tite mérite d'être suivie.

    * Moudachirou SOUBEROU est journaliste politique et économique.

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  • Rachidi Gbadamassi

    La descente aux enfers

    Après avoir été auditionné deux fois de suite dans l'enquête en cours pour faire la lumière sur l'assassinat du magistrat Sévérin Coovi, le maire de Parakou Rachidi Gbadamassi a été écroué. Depuis hier donc, le tout puissant président de L'Ancb est privé de ses libertés. Une situation qui à l'analyse peut être considérée comme l'amorce d'une déchéance certaine.

    Moudachirou SOUBEROU*

    ombé et la suLe baobab est tombée s'est exclamé un citoyen juste à l'annonce de l'arrestation du maire de Parakou Rachidi Gbadamassi. En effet auditionné par deux fois dans le cadre des enquêtes en cours suite à l'assassinat du juge Sévérin Coovi,, le n°1 de la ville de Parakou a été mis au frais pour les besoins de l'enquête. Ainsi depuis hier, le tonitruant maire des maires du Bénin n'est plus libre de ses mouvements ; il est incarcéré à la maison d'arrêt de Natitingou. Le fait en lui-même qui n'est qu'un début du commencement annonce une série de déboires pour celui-là qui est considéré comme un «intouchable» ayant échappé jusque là à toutes les traques. Privé de liberté en cette période, Rachidi Gbadamassi n'aura quà se mordre les doigts tant son planning d'activités est l'un des plus, chargés du,moment ;d'abord en tant que maire den la 3ème ville du pays, Rachidi Gbadamassiest très sollicité surtout du fait des crises latentes que connaît cette cité. Ensuite, l'homme à la tête de l'association nationale des communes du Bénin occupe un poste de responsabilité qui le met fréquemment au devant de l'actualité. Toujours dans ce même registre, Rachidi Gbadamassi s'est illustré au plan politique comme un véritable acteur de l'union pour le Bénin du Futur, une entité politique ayant fait ses preuves lors des élections municipales et législatives dernières sur toute l'étendue du territoire national. Son appartenance à l'Upr où il occupe l'une des vices présidence est très remarquable car à plusieurs reprises, l'homme est monté au créneau pour faire connaître la position de son pari sur des situations données. Toutes ces occasions ci-dessus citées ont permis à l'homme de se faire une position sur l'échiquier national ; mais avec son arrestation qui certainement durera dans le temps, c'est bien une chute libre qui est amorcée. En somme à partir de cet événement quelque peu malheureux, c'est la descente aux enfers pour celui qui il y a un moment se passait pour tout puissant le mythe de ce personnage sorti des toutes premières élections municipales est tite mérite d'être suivie.

    * Moudachirou SOUBEROU est journaliste politique et économique.

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  • Marché international de Dantokpa
    Quand de jeunes vendeuses tutoient le Sida

    En dépit de l'épidémie du VIH/Sida, de jeunes vendeuses ambulantes flirtent avec les conducteurs de taxi moto qui, chaque jour, stationnent aux entrées du marché international de Dantokpa.

    Larisse HOUSSOU *

    Il est 14h30 ce samedi. Une après-midi bien ensoleillée. A l'entrée du marché international de Dantokpa, entrée située sur le nouveau pont en quittant Akpakpa, de jeunes vendeuses ambulantes flirtent avec les conducteurs de taxi moto dont les motos sont stationnées. Des attouchements par-ci, des embrassades par-là. «Regardez ces jeunes filles et dites-moi si vous ne les trouvez pas attirantes. Toutes aussi jolies les unes que les autres», fanfaronne Mathieu, un conducteur de taxi moto originaire de Porto-Novo. Selon les dernières statistiques du Programme national de Lutte contre le Sida (Pnls), plus de 60% des personnes vivant avec le VIH au Bénin sont des femmes. Parmi les plus jeunes, la situation est encore plus grave: 76% des 15-24 ans vivant avec le virus sont de sexe féminin. Et pour le Pnls, le marché Dantokpa constitue une zone à risque. «Ne nous leurrons pas. Le Sida est partout. Et dans ce marché, beaucoup de choses se passent. C'est pourquoi, lors des campagnes de sensibilisation, nous ciblons d'emblée ce marché», fait remarquer le Dr Marcel Zannou, le coordonnateur du Pnls. Ce sont des milliers de personnes qui, chaque jour, circulent dans ce marché international. «Quand il fait chaud, nous nous reposons. Pour tuer l'ennui, nous tentons de séduire les filles qui se promènent dans le marché», explique Mathieu le conducteur de taxi moto, avec une pointe de fierté. Dans ce marché, la prostitution est exercée clandestinement par de jeunes vendeuses ambulantes qui cherchent dans ces relations dangereuses de quoi survivre. «Quelques pièces, parfois un billet... les filles se contentent bien souvent de ce qu'on leur donne», raconte Anne Dassigli, une revendeuse de pagnes du marché. Ces vendeuses ambulantes, bien souvent mineures, franchissent régulièrement la frontière et s'intéressent surtout aux conducteurs de taxi moto.

    «La situation requiert que quelque chose soit fait»
    Assise sur sa moto, Roland, un autre conducteur de taxi moto, observe:«Je suis un homme et quand une fille me plaît dans ce marché, je lui parle et je lui fixe un rendez-vous. Il y a beaucoup d'endroits cachés dans ce marché.» S'il assure connaître les risques de transmission du VIH en cas de rapport sexuel non protégé, il admet cependant qu'il n'utilise pas régulièrement les préservatifs. « Des fois, quand je ne trouve pas de préservatif, je fais l'amour sans me protéger», confie-t-il, précisant très vite: «Mais je sais reconnaître une fille de mœurs légères.» Roland n'est pas le seul à prendre des risques. Comme lui, Mathieu n'utilise pas toujours les préservatifs. «Des fois, on discute et quand vient l'envie de faire l'amour, on n'a pas le temps d'aller chercher des préservatifs», dit-il. Pour tenter de limiter les risques sanitaires que ce marché fait courir aux usagers, l'ONG «Sauver des vies» y mène des séances d'information et de sensibilisation sur le VIH et sur l'importance du dépistage. «Nous distribuons surtout aux conducteurs de taxi moto des préservatifs assez régulièrement pour éviter qu'ils en soient dépourvus et qu'ils aient des comportements qui peuvent leur être dommageables. Aux petites vendeuses ambulantes, nous leur conseillons d'exiger le préservatif avant tout rapport sexuel», souligne Eléonore Tachin, la coordonnatrice de l'ONG. Selon elle, si les jeunes vendeuses ambulantes et les conducteurs de taxi moto affirment être informés des modes de transmission et des conséquences que peut avoir le virus sur leur santé, très peu respectent les règles élémentaires de protection. «C'est une question d'argent, déclare dans un sourire Georges, un conducteur de taxi moto. La plupart des filles ne veut que de l'argent et si je décide que c'est sans capote, ce sera sans capote.» De l'avis du Dr Marcel Zannou, coordonnateur du Pnls, il y a énormément de travail à faire dans ce marché. «Il va falloir continuer avec la sensibilisation, dit-il. Car, l'utilisation des préservatifs n'y est pas encore répandue. La situation qui y prévaut requiert que quelque chose soit fait rapidement.» Mais quand... ?


    * Larisse HOUSSOU est journaliste spécialiste des questions de santé. Il est auteur de nombreuses publications sur le Vih/Sida, l'enfance malheureuse et le travail des enfants. Il est lauréat du prix RFI Reporters Sans frontières 2002 et du prix Nathalie Lorenzo 2006.





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